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Vastes incendies et explosions sur le Nord et Sud…

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Galilée incendiée, les Etats-Unis n'entendent pas retirer leurs troupes d'Irak. (Illustration)

Les médias israéliens rapportent un incendie massif dans la région de Galilée au nord des territoires occupés ainsi que dans les colonies construites autour de la bande de Gaza. Sur fond de la multiplication des menaces contre l’entité sioniste, les États-Unis n’entendent pas se retirer d’Irak.

Il s’agit d’un incendie dévastateur dans une zone forestière dans le nord des territoires occupés qui a fait au moins sept blessés et brûlé au moins 10 véhicules, d’après le site web Ynet.

Plusieurs casernes de pompiers ont été dépêchées pour éteindre l’incendie qui a commencé ce samedi 3 juillet à 14h30, mais jusqu'à présent, aucune mesure n'a été prise pour le contenir, a rapporté Ynet.

Appuyés par des forces de la police, les pompiers dépêchés sur les lieux ont décrit l'incendie comme compliqué et incités à ordonner l'évacuation de 50 domiciles dans un village voisin.

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Selon Ynet, c’est le deuxième incendie dans la région au cours des derniers jours. En outre, d’autres médias sur les territoires occupés rapportent que les zones autour de la bande de Gaza brûlent toujours sous le feu des ballons incendiaires palestiniens. Le dernier de ces incendies s'est produit dans le complexe d'établissement d'immigrants d'Eshkol, qui serait relativement grand.

Sur fond de la multiplication des menaces contre le régime sioniste, Jafar Qanadbashi, l’expert iranien des questions de l’Asie de l’Ouest indique que l'une des raisons pour lesquelles les Américains n’entendent pas quitter l'Irak est la sécurité de l’entité sioniste; Washington ne veut pas laisser tomber Israël dans la région.

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En allusion aux récentes affirmations du porte-parole du mouvement al-Nujaba selon laquelle les États-Unis ont annoncé par médiation qu'ils demandent un délai pour le retrait de 2 000 soldats américains d’Irak, Jafar Qanadbashi a déclaré : “Par cette demande, les États-Unis cherchent à gagner du temps, il faut distinguer la question de l’Irak de celle de l’Afghanistan.”

L’expert iranien fait noter que les États-Unis financent leur présence en Irak à partir des poches de l’Arabie saoudite; étant le voisin méridional de l’Irak, Riyad ne cesse de payer des rançons à Washington pour le maintien de cette présence dans la région.

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Mais, la présence des États-Unis en Irak est aussi un moyen d’empêcher l’Iran de renforcer sa puissance et d'établir une relation à double sens avec Bagdad pour en finir avec les relations troublées de l'ère de Saddam, a-t-il poursuivi.

Et lui d’ajouter que les frappes de la semaine dernière contre les positions des Hachd al-Chaabi sur les frontières syro-irakiennes montrent clairement que Washington ne souhaite pas se retirer d’Irak; Biden a prouvé qu'il suivait à la lettre la politique de Trump.

A vrai dire, la principale stratégie américaine dans la région de l'Asie occidentale est de maintenir la sécurité de ses alliés, et cette sécurité sera réalisée en créant l'insécurité aux frontières de ces pays. A titre d’exemple, les liens étroits et les relations efficaces entre l'Irak et la Syrie ne signifieront rien d'autre que l'insécurité d’Israël. Les agissements actuels des États-Unis sont donc une tentative de saper à l’alliance entre Bagdad et Damas.

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Les Américains croient qu'ils peuvent prolonger leur présence dans les pays comme ils l'ont fait dans le passé. Mais l’Irak est différent, le non retrait des troupes US ne sera pas sans conséquence pour Washington; le malheur qu’a subi le peuple irakien tout au long de la présence militaire des États-Unis conduira ces derniers à se retirer d’Irak, a-t-il conclu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV