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Cette redoutable machine anti-sanction que l'Iran a fondée et que la Russie adopte!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le régime des sanctions US a été mortellement atteint par l'Iran (illustration)

D'ici quelques jours le vice Premier ministre russe est attendu à l'Iran pour rencontrer son homologue iranien et évoquer avec lui, dixit Sputnik, les moyens susceptibles d'élargir les coopérations économiques qui on s'en doute ne pourraient se faire sans que les sanctions US/UE frappant à la fois l'Iran et ce depuis des décennies et désormais et de plus en plus et régulièrement la Russie ne soient contournées au préalable.

Il y a quelques heures  les dirigeants du G7, réunis le dimanche 8 mai en visioconférence avec  Zelensky, ont annoncé un nouveau train de sanctions contre Moscou, s’engageant notamment à mettre fin aux importations de pétrole russe. certes il y a la menace de la Hongrie puis de la Bulgarie à y mettre un veto et cette réalité foncièrement paradoxale qui voit depuis 75 jours le pétrole russe sanctionné s'écouler comme de petits pains, ramenant aux caisses d'Etat russe plus d'argent cache et en plus en rouble que par rapport à l'avant guerre, n'empêche que vu les fonds et les armes injectés à l'Ukraine et la perspective d'une extension de la guerre vers l'Est, les Russes continuent à s'armer contre des centaines de sanctions qui devraient joncher leurs semaines à venir.

Déjà que Téhéran et Moscou ont entamé des consultations afin de préparer le terrain à l’adhésion de l'Iran à SWIFT russe. Mais vu l'état des liens en essor, les parties ne risquent pas d'en rester là. Il y a eu la presse atlantique s'inquiétait de ce que l'Iran puisse conseiller la Russie sur la manière de réduire la pression de l'Occident sur la guerre en Ukraine, La ressource la plus importante que Téhéran puisse partager avec Moscou étant évidemment son expertise pour échapper aux sanctions occidentales.

Téhéran serait en pourparlers avec le Kremlin sur la possibilité de travailler ensemble pour contourner les restrictions auxquelles ils sont tous deux confrontés. En effet ce sont ces mêmes techniques de contournement des sanctions à la fois sophistiquées et complexe qui ont réduit à néant la campagne de pression maximales US contre l'Iran, privant le camp anti iranien  de sa principale carte contre  l'Iran et c'es cela qui pourrait servir de modèle à la Russie qui selon les médias US, commence à développer, après une visite d'experts iraniens à Moscou un « système bancaire et financier indépendant pour gérer le commerce annuel que tente d'interdire les sanctions imposées par les Etats-Unis et leurs acolytes.

C'est d'un tel système qu'aura probablement à parler le vice Premier ministre russe attendu très prochainement à Téhéran, ce qui devrait, à l'heure qu'il est donner de biens de grains à moudre aux Américains. En effet une combinaison de l'expertise russe et iranienne dans les activités financières anti sanction pourrait produire un vaste réseau de contournement, peut-être le plus sophistiqué et le plus étendu au monde qui soit, ouvrant ainsi la voie à l'adhésion de toute autre État que l'Amérique voudrait punir.

En Amérique latine il y a évidemment le Venezuela qui dès le mois de mai 2020, date à la quelle les cinq pétroliers iraniens ont accosté à ses ports pour y décharger leur cargaison d'essence s'est engagé sur cette voie, et qui commence à en engrener les dividendes, avec une production pétrolière proche à zéro en 2020 qui atteint désormais les 50% de ses capacités d'avant les sanctions US, un Venezuela qui vient d'ailleurs de signer de notables accords pétroliers avec l'Iran et ce dans l'objectif de perturber le jeu énergétique russe.

Or ce corridor anti sanction saurait s'étendre au reste du monde à l'Afrique par exemple dont les politiques anti occident et pro russe dans le dossier ukrainien inquiète et intrigue le camp atlantiste depuis des semaines. Ce redoutable mécanisme propre à neutraliser la machine occidentale des sanction aura évidemment de nombreux impacts dont et surtout au terme d'emploi.  

Ce lundi 4 mai, le Leader de la Révolution islamique, l'ayatollah Khamenei, a reçu en audience des travailleurs iraniens pour les féliciter de leurs sacrifices dans la lutte qu'a été et qu'est toujours celui de l'Iran un régime discriminatoire  visant à compromettre  les capacités de production et la croissance économique des pays indépendants comme l'Iran.  

"Les travailleurs se sont tenus à l'avant-garde de la lutte contre les complots des ennemis pour perturber la production du pays et n'ont pas permis que cette machination se matérialise et que la production cible des pires sanctions cesse. Les travailleurs ont joué un rôle central à cet égard . Leurs réalisations ont été et sont  impressionnantes dans les sphères militaire, économique et politique. En effet, "l'une des principales politiques des puissances arrogantes depuis la victoire de la Révolution islamique [en 1979] a consisté à arrêter la production du pays. Or nos travailleurs ont fait avorter ces tentatives diaboliques. Le but avoué des ennemis dans cette guerre a été l'effondrement de l'économie iranienne ; telle était leur intention... Mais les pires sanctions de l'histoire décrétée à l'encontre du pays n'ont pas pu avoir raison de nos capacités. Le bastion de la production et de l'économie du pays est vivant ; Dieu merci, il est debout." 

Et le Leader de souligner l'impératif qu'il y a affranchir la production du poids des sanctions , à ne pas la lier aux résultats des pourparlers nucléaire avec l'Occident : " Au fait c'est un autre domaine où l'Iran résiste : C'est la résistance de notre secteur de production contre une attaque largement organisé et entièrement prémédité visant notre économie et  notre commerce, notre pétrole et gaz, attaque qui vise à réduire nos ressources en devises et  à bloquer le commerce extérieur de l'Iran et ceux qui la font contrer sont tous des Résistants."  Et Ils le font de plus en plus de manière à servir d'exemple aux pays anti impérialistes. 

Les chiffres du bureau des douanes iraniennes (IRICA) montrent que le pays a enregistré un excédent commercial de 875 millions de dollars au cours du mois précédant le 20 avril. L'adjoint aux affaires techniques de l'IRICA, Foroud Asgari, a déclaré jeudi que les exportations non pétrolières iraniennes avaient atteint un total de 3,699 milliards de dollars en valeur au cours du premier mois de l'année civile en cours, soit une augmentation de 25 % par rapport au même mois en 2021. Asgari a déclaré que les importations en Iran au cours de la même période avaient totalisé 2,824 milliards de dollars, ajoutant que les expéditions avaient diminué d'un point de pourcentage d'une année sur l'autre en avril.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV