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Syrie-orientale : opérations d'infiltration à l'intérieur des bases américaines à Green Village

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La batterie de missile anti missile Mersad-16/Capture d'écran

C'est plus qu'un simple changement de version ce que vient de faire le CentCom dont les forces-bandits toujours occupés à piller le pétrole de l'Est syrien qu'ils ramènent une fois extrait des puits d'al-Omar, de Connoco de Tanak, à bord de camions-citernes jusqu'au point de passage d'al Waleed sur les frontières avec le Kurdistan irakien pour l'envoyer à partir de là vers la Turquie, grande amie d'Israël qu'Ankara abreuve du pétrole de contrebande à la faveur d'une liaison maritime déjà vieille de 11 ans! Le 7 avril, les troupes américaines stationnées à al-Omar ont subi une attaque, attaque qui pour la première fois, le CentCom, dont le nouveau chef Michael Kurilla vient de rencontrer les Kurdes de Syrie, n'a pas passée sous silence: dans les jours suivants cette attaque que les témoins ont affirmé avoir provoqué de très violentes détonations, les Yankee ont crié au tir indirect de l'artillerie qui aurait atteint la base, faisant quatre blessés.

Or ce tir direct apparu pour la première fois dans la littérature levantine de l'US Army veut dire ceci : c'est une technique militaire des obusiers qui a pour objectif de tirer sur une cible "non visible" directement, et ce, depuis l'emplacement de l'arme. Ce qui fait qu'il n'y a pas de  de ligne directe entre l'arme et la cible;  la visée étant effectuée en calculant l'azimut et l'inclinaison et la correction de la visée, une fois le tir accompli, en observant la chute du tir et en calculant de nouveaux angles. Ceci voulait dire très exactement que la base illégale US à al Omar située au Green Village avait été ciblée ce 7 avril par un ennemi invisible qui donne coups qui font saigner mais qui les donne à distance, ce qui constitue en soi un soulagement pour les Yankee dont bases et convoies logistique sont régulièrement pris pour cible entre l'est de la Syrie et l'ouest de l'Irak.

Mais voici, chose rare, que cette version colportée pendant plusieurs jours, le Centcom en décide le changement en publiant un communiqué :  " L'explosion de la semaine dernière qui a blessé quatre militaires américains en Syrie provient de charges explosives placées à l'intérieur de la base et non d'une attaque à la roquette ou au mortier.  l'attaque fait toujours l'objet d'une enquête, promettant de partager de plus amples détails dès qu'ils seront disponibles. Après une enquête plus approfondie, les responsables de l'OIR ont estimé que les explosions à Green Village n'étaient pas le résultat d'un tir indirect, mais plutôt du placement délibéré de charges explosives par un ou plusieurs individus non identifiés dans une zone de stockage de munitions et une douche. l'attaque fait toujours l'objet d'une enquête, promettant de partager de plus amples détails dès qu'ils seront disponibles."

Voici une "révélation" qui si elle s'avère vraie, change de fond en comble les défis aux quels les forces d'occupation US ont à faire face après des années d'occupation de la Syrie orientale car entre d'une part des tirs de roquettes indirects de type Arash-4 que la Résistance effectue par intermittence contre les bases d'occupation US en Syrie  ces roquettes 4 de 122 mm dotés d'ailerons pour davantage de précision ( le marge d'erreur est moins de 7 mètres), et qui ne pèse que de 45 à 67 kilogrammes pour une portée de 40 kilomètres,et dont  dispose d’une vitesse maximale de 1050 mètres par seconde pour une altitude de vol pic de 7500 mètres et de l'autre une attaque effectuée à l'intérieur de la base US l'écart est plus que substantiel.

Car ce scénario-ci impliquerait une force commando qui aurait contourné un épais bouclier formé de fortification, de radars, de satellites, de DCA tout autour pour s'y infiltrer puis aller droit dans les parties les mieux protégées de la base à savoir les stocks d'armes ou les dortoirs pour y déposer suffisamment d'explosifs de façon a ce que le Pentagone soit amené à en reconnaître le bilan, chose inhabituelle de sa part. Rappelons que le communiqué évoquer quatre cas de "commotion cérébrale" chez les Yankee ce qui renvoie à droit aux 13 missiles Qiam iraniens abattus le 8 janvier 2020 sur la base US en Irak Ain al-Asad qui eux avaient fait à l'époque quel que 250 soldats atteints de commotion cérébrale. Les attaques anti US en Syrie sont-elles sur le point de prendre une tournure nouvelle?

Plus d'aucun observateur rappelaient que cette manière plus "directe" n'est qu'un prélude à un face-à-face d'envergure et que les Résistants sont fin près à en découdre avec les Yankee, qui eux ne dispose que de leurs force aérienne pour répondre. En effet les quelques 3000 officiers US répartis à travers près de 20 bases et postes observation à travers tout le territoire syrien sont une proie ultra facile pour la Résistance surtout s'ils s'obstinent à refuser toute forme de retrait. Cet antagonisme qui a toutes les chances de s'exacerber en 2022 entre Yankee d'une part et la Résistance de l'autre a tout lieu d'être pris au sérieux dans la mesure où la Russie, bien occupé à mettre au pas l'axe US/OTAN en Ukraine tend à impliquer davantage la Résistance dans des régions sous son contrôle. La Syrie et les troupes SU qui y continuent à exercer et à armer les terroristes de Daech et à vouloir créer un Kurdistan indépendant, et à assurer à Israël la sécurité de ses avions lors des frappes anti Syrie ne pourront échapper aux conséquences de la guerre en Ukraine bien que le trio US/Turquie/Israël semble plutôt en avoir l'esprit tranquille.


Un face-face US/Résistance en Syrie sera-t-elle une promenade de santé comme cela a été en 2020 quand l'US Air Force a attaqué Abou Kamal? Rien n'est moins sûr. A l’époque la Syrie ne disposait guerre d'une DCA intégrée qui s’étendrait du sud de la Syrie vers le sud du Liban et delà vers l'est syrien. Il en dispose désormais et là-dedans elle compte des pièces infiniment plus performantes que les Advenger, les C-Ram, Patriot voire même Dôme de fer. A titre d'exemple le Mersad-16 alias tueur de Tomakhawk

C'est MIM-23 Hawk iranien à l'électronique numérique, aux composants électroniques avancés avec la technologie à semi-conducteurs dans les radars entièrement fait maison qui se distinguée par l'amélioration des algorithmes de détection et de suivi des cibles et le feu systèmes de contrôle. Mersad-16 est en mesure de détruire les cibles volant à une grande vitesse et dans une basse altitude comme des moyennes altitudes. Ce qui le distingue? C'est surtout ses radars. L’une des améliorations apportées au système Mersad-16 est l’ajout de l’antenne réseau à commande de phase Hafez. Ce radar, capable de détecter et de suivre des cibles simultanément en 3D, a une portée maximale de 250 kilomètres et est capable d’intercepter 100 cibles simultanément. Le radar Hafez dispose de capacités de guerre électronique avancées et il est capable de détecter et de suivre une variété de cibles, y compris des missiles de croisière et des drones, dans des environnements de guerre électronique.

Le radar Hafez a également la capacité de détecter différents types de drones volant à des altitudes basse, moyenne et haute. Cette antenne très performante peut mettre rapidement les informations sur la portée, l’angle de direction et l’angle de l’altitude de la cible à la disposition du radar de contrôle de feu de la DCA. Hafez est en mesure d’intercepter 100 cibles dans le même temps et en fournir les informations, d’une manière momentanée, au système de défense antiaérienne et à ses opérateurs. Du point de vue de mobilité, le radar Hafez se montre aussi performant : l’antenne peut non seulement changer l’angle des vagues vers la direction horizontale, mais en plus elle est en meures de faire une rotation de 360 degrés. Pour faire sa recherche dans la direction verticale, le radar Hafez a la capacité de faire un scan électronique en changeant l’angle de vagues. Difficiles pour les USA dans ce contexte de reconduire ses attaques à Tomahawk de 2017 et 2018 contre le territoire syrien en cette 2022 et de ne pas subir tout comme les Israéliens de vrais déculottés, le dernier raid israélien du 13 avril restant l'un des pires épisodes de sa campagne de guerre dans la guerre. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV