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Tir de missile contre Nahariya qui fait suite à une série d'attaques visant les bases militaires sionistes.

Nahariya a été prise pour cible (illustration)

Alors même qu’à Tel-Aviv, les milieux militaires ont le souffle coupé à l’idée d’avoir à connaitre à Eilat d’ici pas trop longtemps le même sort que connaissent les Emirats à Abou Dhabi et Dubaï, puisque dixit la presse sioniste, « le port d’Eilat se situe sur la même distance qu’Abou Dhabi par rapport au Yémen » et que « si les drones houthis sont parvenu à bousiller Abou Dhabi sans qu’un seul missile intercepteur soit tiré sur leur trajet, ils pourront refaire le même coup à Eilat », les incidents totalement inouïs et sans précédents se multiplient à travers les territoires occupés. Pas partout mais très précisément à l’intérieur ou encore tout autour des bases militaires.

Depuis ce fameux 3 janvier où un hélico de combat israélien de type Atalet a été abattu dans le ciel de Haïfa par un drone inconnu qui une percuté le moteur gauche a provoqué une explosions puis un incendie fatale au pilote et au copilote et commandant en chef adjoint de la base « Ramat David », la série noire se poursuit : il y a eu d’abord cet «  incident » au Néguev, « incident » que l’armée sioniste a décrit comme étant une fusillade éclatée par erreur mais qui a couté néanmoins à deux officiers de la brigade d’élite Oz que l’entité a crée exclusivement  pour faire face aux commandos d’élite du Hezbollah. Or ce que l’entité et sa censure militaire ont dépeint en une «bavure » a eu tout pour ressembler à une infiltration commando en plein base de Nabi Musi dans un Néguev dont la population bédouine est en pleine révolte contre l’occupation.

 A peine cet « incident » éclaté, les sources sionistes en ont rapporté un autre qui s’est produit ce mardi, là encore dans une base militaire, à « Mishor Adumim », située non loin de la Cisjordanie qu’on sait être devenu un véritable champ de bataille armée contre l’entité depuis le mois de mai où Gaza a brisé sous les coups de ses 4000 missiles et roquette, l’invincibilité de l’Occupant. Mais ce nouvel « incident » a eu ceci de nouveau qu’il ne s’est agi ni de fusillade ni de tirs sporadique mais bel et bien d’une explosion à la grenade à l’intérieur de la base.

La presse israélienne a crié encore à la bévue arguant que les deux militaires, eux aussi des officiers auraient été blessés en activant par erreur leur engin sans aller jusqu’à se donner la peine de justifier cette fréquence inhabituelle de «  mégarde » dans une armée qui vit dans l’état d’alerte permanente par crainte d’une guerre multifront qui l’engagerait tôt ou tard face à la Résistance. C’est ce jeudi matin qu’un quatrième incident en moins de 20 jours a éclaté  aux alentours de Jenin, ce camp de réfugiés palestiniens de la Cisjordanie transformé en dépit de moult tentatives de l’AP et d’Israël en première base militaire palestinienne en plein cœur de l’entité. C’est à partir de Jenin que la Résistance palestinienne a ouvert le feu sur les forces israéliennes ce jeudi à proximité de la ville de Qabatiya.

Mais que se passe-t-il en Israël ?

Gady Eizenkot, ex chef d’état- major de l’armée sioniste de 2015 à 2019 visiblement intrigué par les coups de bluff anti Iran des uns et les bombages de torse anti Hezbollah et anti Gaza des autres vient de répondre : «  ce qui va avoir la peau d’Israël pourrait ne pas être forcément les missiles ou les drones de l’Iran du Hamas ou du Hezbollah… Israël est sur le point de se désintégrer lui-même » ou dit plus clairement, «  la Résistance palestinienne est sur le point de diluer puis de faire disparaître totale l’entité.

La série d’attaques  perpétrée  depuis un mois contre les bases israéliennes qu’on a toute les raisons du monde d’attribuer aux cellules de Résistance palestinienne étendus entre Gaza, la Cisjordanie et la Palestine historique , n’augure  rien de bon pour l’entité en cette année 2022 dans la mesure où cette guerre multifront tant crainte par Israël semble se dérouler désormais à l’intérieur d’Israël : il y a le front Sud ( Gaza) évidemment mais aussi le front cisjordanien et le front de Qods et ce sans compter ces forces palestiniennes regroupés au Liban qui se sont manifestées au mois de mai lors de la bataille de l’Epée de Qods et qui vient ce jeudi même  de se manifester encore .

Vers où risque de mener la série d’attaques qui a commencé à Haïfa avec le crash d’un hélicoptère « Atalet » avant de se poursuivre au Néguev, puis en Cisjordanie et à Qods avant de s’achever dans les eaux côtières à Nahariya? Vers une guerre à 6 front!  A la prochaine confrontation, Israël aura non seulement à faire face aux missiles et aux roquettes gazaouis et libanais et aux commandos cisjordaniens et de la Palestine historique mais encore aux missiles anti-côte. Cela s'appelle l'extension de la guerre du Nord vers le Sud puis à l’intérieur et enfin vers lma mer. Quel serait l'engin idéal propre à convenir à tous ces fronts?

 Peut-être  la roquette tactique « Fath » qui a une portée de 120 km et un ogive de 150kg et qui devance en cela les emblématiques roquettes de la Résistance « Fajr- 5 » qui eux ont une  portée de 20 à 75 kg.. Puis la roquette « Fath » a une vitesse de Mach 4, une hausse d’un Mach par rapport au Fajr, ce qui est un atout quand on est au Liban ou en Palestine voire en Syrie, et qu’on a à mettre au pas le Dôme de fer. Surtout que les nouveaux « Fath » sont en composite avec une surface radar sensiblement moins important que les « Fajr » et qu’ils disposent d’un atout particulièrement important pour des attaques côte-mer: ce sont des missiles au nez en forme épointé ou Blunt, ce qui en élargit la vitesse…Puis leur batterie de ces missiles avec le nom de code BM-120, au lieu d'être cylindrique est plutôt cubique, histoire de les rendre plus légers et plus maniable à circuler.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV