L’Eurocopter de type AS565 Panther de l’armée de l’air israélienne, alias Atalef que les médias sionistes affirmaient toute la journée de mardi appartenir aux unités de secours, avant d’avoir été contraints de se corriger dans la hâte, face aux images amateurs tournées au large de Haïfa qui le mettaient en scène en une boule de feu volant, tournant et s’abîmant, tête en avant, en mer, et dont l’armée sioniste n’écarte plus ce mercredi matin sa « destruction » en plein vol par ce qu’elle qualifie de « probable cyberattaque », n’était pas un appareil quelconque. Au moment du crash, il avait à son bord le lieutenant-colonel Erez Shahanei, commandant adjoint de base aérienne à Ramat David, ainsi que le Capitaine Chen Fogel, pilote d’hélicoptère de l’escadron "Defenders of the West" (193), de Haïfa plus un officier de haut rang de l’IAF que la féroce censure médiatique sioniste refuse d’en dévoiler l’identité et qui, si on se fie aux médias de l’entité, saurait sauter de l’appareil à la dernière minute, suivant dixit Times of Israel « les instructions ».
Voici ce que dit ou mieux dit, fait dire la censure militaire israélienne à l’officier anonyme de ce crash vécu en streaming depuis son lit de l’hôpital à Rambam :« Le moteur gauche de l’hélicoptère avait soudainement pris feu lors d’un vol d’entraînement. L’équipage s’est préparé à un atterrissage d’urgence en mer, a fortement réduit l’altitude et la vitesse de vol. L’officier a agi conformément aux instructions – il a ouvert la porte de l’hélicoptère et en a sauté dans l’eau. Il a réussi à s’éloigner d’un hélicoptère en vol et à tenir dans l’eau jusqu’à l’arrivée d’un patrouilleur maritime. En tombant à la mer, il a subi une blessure au dos modérément grave et plusieurs autres blessures… ».
Mais le doute n’en reste pas là : à aller encore plus loin dans le récit colporté par la presse sioniste, on croit comprendre que l’incendie se serait déclaré dans le moteur gauche de l’appareil suite d’une supposé cyberattaque, ce qui reste mathématiquement impossible, à moins d’attribuer aux hackers les vertus de ciblage à pulsions électromagnétique, ce qui ne pourrait avoir été le cas, les hackers anti sionistes du coin n’ayant pas ou pas encore des armes orbitales à leur disposition. Au demeurant, l’hypothèse d’une panne technique pure et simple à bord d’un Eurocoptère datant des années 80 et qui, comptait à son actif, jusqu’à ce fatal crash, des milliers d’heures de « missions de tirs de missiles air sol» contre la Syrie et le sud du Liban, un hélico, polyvalent, utilisé dans un large éventail de rôles militaires comme appui feu, lutte anti-sous-marine, lutte anti-navire, transport de troupes, évacuation sanitaire et de renseignement d'intérêt maritime (ISR) tiendrait difficilement la route dans la mesure où l’incident a fait suspendre tous les vols sur le front nord, ou ce qui revient au même une fermeture pure et simple du ciel de Haïfa, à l’image de ce qui s’est passé au Néguev, il y a, à peu près un mois quand un F-15 israélien dit, là aussi, d’entraînement a perdu le contrôle de son altitudomètre et qu’il avait failli s’écraser non loin de la base Tel Dof.
La question fatidique qui se pose d’emblée est la suivante : ces supposés « assaillants » dont parle implicitement la presse israélienne seraient-ils tentés désormais par détruire la flotte aérienne sioniste à la souche, avant même qu’elle ne parte frapper, Lattaquié, Homs, Alep… et en finir une bonne fois pour toute avec cet abcès israélien sur le flanc ouest de la Syrie? Rappelons qu’une première étape du traitement de cette plaie qui a assez duré, a commencé le 20 octobre quand al-Tanf, cette base de soutien aux F-16 israéliens a été attaquée de façon à ne plus soutenir la flotte israélienne.
Vidéo: le drone Shahed en pleine mission en Syrie/Twitter
Et Dieu sait que depuis 3 janvier, les bases US en Syrie orientales qui servent d’une manière et d’une autre de relais à Israël, sont cible d’attaque aux roquettes toutes les trois heures. À ce rythme les 900 soldats US qui ont passé selon l’OSDH la nuit de 3 janvier dans les déserts de Homs ou ont été évacués vers la Jordanie par crainte d’avoir à faire face aux roquettes ou aux drones de la Résistance, n’auraient ni force ni volonté d’appuyer l’entité dans ses aventures syriennes, ou ils l’auraient, mais au prix de leur sang. Reste la seconde phase du traitement de choc à infliger à l’abcès sioniste, traitement dont le crash d’un Atalef ne donnerait qu’un avant-goût et qui pourrait bien consister à liquider les hélicos, les F-15 voir les F-16 israéliens stationnés, en phase de décollage et en partance pour la Syrie avant qu’il ne soit trop tard.
Car n’en déplaise à l’armée israélienne, personne y compris les plus naïfs des colons ne croirait que le commandant en chef adjoint de la principale base à F16 sioniste à Haïfa, Ramat David, était parti le soir de l’incident s’entraîner non loin des côtes syriennes avec plusieurs officiers de son rang et qu’une panne technique a causé sa mort. Dans le cafouillage total qui a caractérisé les déclarations des officiels sionistes ce mardi soir, il y a eu d’ailleurs un indice qui permet de reconstituer la vérité. Une, qui est allée jusqu’à reconnaître à demi-mot la superbe arme utilisée ciblant le giravion dans le ciel de Haïfa : L'armée israélienne a déclaré mardi soir avoir abattu un drone appartenant au "Hezbollah" libanais après avoir pénétré l'espace aérien du pays. L'armée a ajouté dans un communiqué publié sur son compte Twitter : « L'armée israélienne a détecté un drone appartenant au Hezbollah, qui a traversé la frontière depuis l'intérieur du territoire libanais, et il a été abattu. L’appareil était sous la supervision des unités de contrôle du trafic aérien tout au long de l'incident… et l'armée israélienne continuera de travailler pour empêcher toute violation de la souveraineté d'Israël. »
Vidéo: Fotros en mission synchrone avec les chasseurs iraniens/Tasnim
Retranscrivons : « l'Atalef » israélien a été abattu par un drone du Hezbollah qui pourrait avoir été de type kamikaze ou de combat. Après tout, c’est le Jerusalem Post, qui citant « les sources sécuritaires israéliennes », écrivait il y a un mois de cela que la Résistance disposait de « 2 000 drones » et qu’« elle n’en était pas une simple consommatrice » mais bien « un subtile fabricant » et que dans son arsenal figuraient des avatars de « Samad » yéménite et de « Mohajer » et d’« Ababil iranien ».
Le scénario apocalyptique des essaims de drones s’abattant à la fois et en synchronie avec les missiles tactiques sur des bases aériennes israéliennes, comme ce qui se passe en ce moment même au Yémen, semble donc sur le point de se concrétiser. L’hélico israélien aurait perdu la bataille contre un drone de type Samad, Ababil ou Mohajer qui se serait percuté son flanc gauche et aurait déclenché une explosion puis une fatale incendie.
Mais la piste d’un UAV du Hezbollah ayant infiltré sans accroc à Haïfa puis tiré un missile air-air n’est pas non plus à écarter. Or pour ce face-à-face il pourrait y avoir désormais des drones encore plus adéquats, Fotros à titre d’exemple qui convient parfaitement à ce scénario et ce ne serait pas la Syrie qui en posséderait à T4 qui dirait « non » au Hezbollah. Fotros, c’est un drone de reconnaissance et de combat, le plus grand de l’arsenal de la Résistance, avec durée de vol de 16 à 30 heures et une portée opérationnelle de 1 700 à 2 000 km et une une vitesse de 250 kilomètres par heure. L’appareil est également équipé de réservoirs de carburant d'une capacité de 350 kg à l'intérieur de son fuselage et de ses ailes, pouvant être porté à 450 kg. Puis Fotros est doté de deux missiles Qaem-114 à guidage laser qui pourraient être remplacés par des missile antichar Top Attack… juste ce qu’il faut pour faire descendre un Atalef, juste à quelques pas d’un centre de recherche navale à Haïfa sans que la DCA israélienne puisse lever le doigt… disons que le soir de l’incident le Premier ministre Bennett aurait passé la nuit dans l’abri un peu comme les GI’s d’al-Tanf…