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Qui a fait descendre le F-35 B britannique le 17 novembre en Méditerranée sous les yeux ahuris d''Israël?

Qui a fait descendre le F-35 british le 17 novembre? (Image via Tasnim)

Depuis mercredi 17 novembre, date à laquelle le clan US-Israël-OTAN a littéralement pris de court par le « crash-choc » en pleine Méditerranée orientale, et à peine quelque km du port syrien « Baniyas » de l’un des huit F-35 B british embarqués à bord du porte-avions britannique « Queen Elizabeth », crash-choc que rien ne prévoyait, selon des fuites, puisque l’appareil, « s’apprêtait à effectuer un vol de routine » très exactement en empruntant le même trajet « qu’il avait déjà emprunté en juin » et qui l’avait conduit « en mission en Syrie et en Irak » et ce, dans le cadre « de la lutte anti Daech », une certaine hystérie anti-Russie-anti-Résistance s’est emparée de l’axe anglosaxone-Israël, comme si une carte géostratégique, longtemps explorée avec un certain succès venait à être brûlée, quitte à placer les perdants de la bataille pour la libération du Moyen-Orient devant un fait accompli.

En effet et puisque le premier soupçon pèse sur les Russes et leur puissant radar Container anti-F-35 (S-400.S-30 ) déployé largement non seulement à Hmeimim ou à Tartous, où Moscou détiennent deux de ses principales bases aériennes et navales mais encore et c’est tout récent, à Tabka (Raqa-centre) et à Qamishli (nord-est), où Poutine est lentement mais sûrement sur le point d’ériger un bouclier anti missile nucléaire à l’effet de contrecarrer Inçirlik, Israël voire le front otanien du nord de la Méditerranée, la réponse hystérique a touché la Russie

Vidéo: l'offensive US contre les forces russes à Deir ez-Zor, 19 novembre/SouthFront

À Deir ez-Zor et pour la première fois depuis 2016 et le débarquement en territoire syrien des forces d’occupation US, l’armée russe est tombée dans une embuscade. Pas une embuscade dans le vrai sens du terme mais une littérale offensive : le 19 novembre, et alors même qu’un convoi de quatre blindés russes s’apprêtaient à franchir le point de passage d'al-Salhiyyah, l’armée US retranchée dans le nord de Deir ez-Zor où elle continue à entretenir et à protéger l’une des casses les plus scandaleuses de l’histoire, celle du pétrole syrien, s’en est pris à elle par des agents membres du Conseil militaire de Deir ez-Zor (DMC) des FDS interposés, soit ce contingent de la CIA, exclusivement composé de Daechistes et que dirige Rashid Abu Khawla, connu pour ses crimes de guerre commis contre l’armée et la population syrienne et son implication directe dans le trafic de drogue e surtout le pétrole syrien depuis al-Omar et Connoco vers le Kurdistan irakien et de là et à l’aide du Sultan Erdogan, vers le porte israélien d’Ashkelon.

Certes il s’agit d’une percée russe tentée en direction de cette « zone grise pétrolière » où Halliburton, Aramco, BP et autres pétroliers voraces détournent le pétrole syrien au mépris de César, n’empêche que la violence que mettent les Daechistes pilotés par les officiers US à repousser les Russes en disent long sur l’état de choc où ils se trouvent depuis le crash du « légendaire F-35-B », alors que la course pour en retrouver les épaves, bat son plein dans les eaux de la Méditerranée et qu’on dit même que les sous-marins russes en ont délocalisé quelques pièces déjà ramenés dans des labos militaires à Tartous.

Mais ceci n’est que la « côté » russe de l’hystérie US-OTAN-Israël de voir sous les yeux des amis et des ennemis, et on pense plus particulièrement aux Émirats de MBZ ou à la Turquie du Sultan, le « mythe F-35 » briser en mille morceaux: Vendredi 19 novembre et presque simultanément à la bataille US Army/Armée russe qui, selon des images, a même fini par impliquer les hélico Mil russes puisque visiblement et après la royale frappe de cinq drones de la Résistance contre al-Tanf, et le démantèlement du « périmètre dit de 55 km », les alliés de la Syrie, Résistance-Russie semblent projeter de reprendre de force le contrôle des champs pétroliers syriens, Sa Majesté Elizabeth, bien qu’en piteux état, a pris l’étrange décision de blacklister la Résistance islamique de la Palestine, Hamas. Pour ceux des analystes qui savent à quel point les Frères musulmans version qatarie et turque, sont proches de la couronne britannique, la mesure a eu l’effet d’une bombe sauf que ces observateurs ratent un tournant historique de l’histoire géopolitique du Moyen-Orient, daté du mois de mai et baptisée Epée de Qods, cette extraordinaire opération balistique qui a mis au pas en l’espace de 11 jours les armées de l’air US-Israël-OTAN, générant dans sa foulée de terrifiants secousses telluriques, faisant du Hamas l'un des piliers de la Résistance.

La ministre britannique de l’Intérieur a crié vendredi, en annonçant la décision, à l’antisémitisme du Hamas mais les connaisseurs ont très bien compris ce que veut dire la bonne femme et qui se résume ainsi : « Israël a été vaincu par le Hamas. Or l’Epée de Qods a été de loin l’une des premières démonstrations de force « anti-furtivité » et partant « anti-F-35 » de l’axe de la Résistance, pendant laquelle ce dernier a dévoilé pour la première fois sa capacité radar à intercepter les avions de la cinquième génération, ses capacités de guerre électronique anti Dôme de fer, un dôme de fer royalement reconverti vers les derniers jours de la bataille, en une DCA-kamikaze anti Israël tant était grand, le nombre de fois où il a tiré sur les F-16 « israéliens » de retour de leur campagne de frappes criminelles contre Gaza… Le F-35 B de Sa Majesté est-il tombé dans le filet électronique de la Résistance ?

Difficile de répondre par un « Non », à l’heure où pas un jour ne passe sans que les médias occidentaux ne parlent de « Bâton de Moise » ou de « Black Shadow » soit ces cyber-Résistants qui sont allés si loin dans leur cyberguerre contre Israël qu’ils en ont été à « draguer » l’attendant de M. Benny Gantz, ministre de la Guerre pour lui tirer ses plans et secrets militaires !

En février 2021, une méga opération de l’axe de la Résistance a eu lieu à la base Nevatim, située au Néguev au sud de l’entité : À l’époque le Shabak qui s’était fait prendre de court comme aujourd’hui et pour l’affaire de Gantz a dénoncé un « vol à effraction » de routine, œuvre d’un groupe de bandits bédouins en quelques milliers de balles à détourner sur la base et à vendre dur le marché noir. Or Nevatim est la base à F-35 Adir et cette opération a été aussi sinon plus sophistiquée que « l’évasion de Gilboa » dans la mesure où Nevatim est entouré non seulement d’une barrière à files barbelé, d’un mur de plusieurs kilomètres de haut des centaines de caméras… mais aussi elle est en interconnexion avec les QGs de CentCom. Le 17 novembre en Méditerranée, pour les cyber-Résistants qui pourraient avoir été à l’origine du crash de l’appareil britannique, le coup n’a dû pas être trop difficile puisqu’en févier, le « vol à fraction » s’était soldé, selon des fuites , par la disparition de l’une des pièces les plus essentielles de l’avionique !

Certes, le récit médiatique dit que le F-35 Lightning II peut échapper au radar tout en infiltrant l'espace aérien ennemi pour porter un coup de grâce mais il fait l’impasse sur le fait que c’est un combattant sophistiqué et furtif avec une grande vulnérabilité, son exposition au piratage. Car que ce soit dit en passant, une grande partie de la force du F-35 réside dans sa capacité à se connecter à l'armée au sens large et à exploiter les méga-données sur la mission. Aussi La « flotte mondiale de F-35 » est connectée à au moins deux réseaux sécurisés conçus pour maximiser l'efficacité. Le premier est le système d'information logistique autonome, ou ALIS et le second, c’est la Joint Reprogramming Enterprise, ou JRE.

À quoi sert l’un et l’autre ? Tandis que ALIS, assure le suivi des problèmes individuels des aéronefs et l'emplacement des pièces de rechange et de l'équipement dans le monde entier, JRE maintient une bibliothèque partagée de capteurs d'adversaires potentiels et de systèmes d'armes qui est distribuée à la flotte mondiale de F-35. Et ce n’est pas l’entité, cible depuis des semaines des cyberattaques d’envergure visant son secteur militaire, ses constructeurs Elbit et Raphael, qui pourrait renier que lez F-35 B de sa Majesté aurait été la première victime « aérienne » de cette campagne. Tout ceci renvoie au concept de « réseau » et de « guerre en réseaux », si différents en termes d’impacts, suivant qu’il soit conçu par la Résistance ou par le camp d’en face.

La distribution intégrée des sites de guerre électronique iraniens/Tasnim

La guerre en réseau que mène l’axe de la Résistance, et auquel l’armée iranienne s’est exercée lors de son tout récent exercice militaire Zolfaqar-1400 n’est pas fondé sur du bluff, et elle n’a donc pas besoin de la propagande, et ceci est une caution de sécurité. Ce qui n’est pas le cas des Yankee et de leurs sous fifres israéliens, golfiens, et otaniens. Les cyber-Résistants dont la tête de deux d’entre eux, iranienne de nationalité en l’occurrence, vaut 10 millions de dollars selon une prime fixée vendredi par le Trésor pour cause d’ingérence dans les élections américaines (!), n’auraient sans doute pas trop mal, imprévisibles qu’ils sont, à détruire complètement les réseaux F-35, tout en grondant le système logistique « mondial » et mettant même en cause la capacité des avions individuels à obtenir les pièces de rechange dont ils ont tant besoin.

Alternativement, il pourrait ne pas être difficile de compromettre l'intégrité des données ALIS, par exemple en signalant une pénurie mondiale de moteurs F-35, comme ce qu’a fait Gaza en mai, en leurrant le Dôme de fer. Ces « pirates » pourraient aussi et éventuellement introduire de mauvaises données dans le JRE qui pourraient compromettre la « sécurité » d'une mission, raccourcissant la portée d'un système d'arme de sorte qu'un pilote pense qu'il est en sécurité en dehors de la zone d'engagement alors qu'il ne l'est certainement pas. Le pilote britannique aurait failli visiblement un pareil coup mais la Résistance n’est pas du genre à tuer… parfois un simple avertissement pourrait suffire à convaincre l’ennemie que l'apocalypse, c’est maintenant et pas demain.

"L’Iran est-il vulnérable aux F-35 ?, demandaient il y a peu très curieusement les journalistes à un commandant de la DCA intégrée iranienne. « Eh bien, à un moment donné, peut-être parce que le pays n'avait pas la technologie pour détecter les cibles furtives, l'ennemi a pris l'initiative d'utiliser des oiseaux furtifs ; Cependant, la défense aérienne iranienne, utilisant des radars actifs, inactifs et avancés, est capable de détecter et d'intercepter facilement toutes les cibles, y compris les cibles furtives radar F-35, etc. à des centaines de kilomètres de distance de nos frontières. Aujourd'hui, le terme « évasion radar » n'a plus de sens pour la défense aérienne intégrée du pays…"

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SOURCE: FRENCH PRESS TV