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Le premier pétrolier iranien en partance pour Beyrouth arrive en Méditerranée.... et ...

Premier tir en immersion Jask-1, lors d'un exercice naval du CGRI en 2017, golfe Persqiue (capture d'écran)

Le lundi 30 août, alors même qu’à Tel-Aviv, les généraux sionistes suivaient, incrédules, les ultimes vols de transit militaires US entre Doha et Kaboul avec à leur bord les soldats libérateurs qui, la queue entre les jambes, fuyaient Hindocoush , au bout de 20 ans de crimes de guerre, en y voyant, non plus la fin de l’Empire US comme le souligne sournoisement le journal israélien Jérusalem Post dans son article du 30 août, mais tout bonnement la fin d’Israël, puisque renoncer de la sorte à l’aéroport de Kaboul, un temps cœur battant de la guerre aérienne US/OTAN contre les États-nation de l’Asie de l’Ouest, avec ses centaines voire de vol miliaire et espions par jour, un site à la fois limitrophe aux cieux iranien, russe et centre-asiatiques, cela veut dire qu’il y a quelque définitivement  de cassé au sein de l’US Air Force, Tanker Tracker a fait état du passage via le canal de Suez du premier pétrolier iranien et son apparition dans les eaux de la Méditerranée. Avouons que dans cette pagaille que vit en ce moment même le camp pro US au Moyen-Orient au spectacle  d’une superpuissance US partout en débandade, il ne pourrait pas y avoir de pire coïncidence que celle-ci. Pourquoi ?

Un Pentagone  qui se retire de l’Afghanistan après y avoir dépensé quelques 2000 milliards de dollars, irait-il engager l’US Navy en Méditerranée à l’effet de soutenir la marine sioniste dans la méga bataille qui ne tarderait pas a être déclenchée, si ce premier pétrolier iranien que le Hezbollah dit être la propriété du Liban comme les deux autres qui vont le suivre, venait à être pris pour cible ?

Depuis le 29 juillet, date à laquelle, le Mercer Street a été attaqué à coup d’essaims de drones « Shahed 136 » ,  lors d’une opération particulièrement complexe qui se serait déroulée en deux étapes, d’abord à l’effet d’aveugler la DCA des navires d’escortes du Mercer Street, d’origine française et britannique avec leur "Aeigis" embarqué, puis dans le but de fendre le quai, juste au-dessus de la passerelle de commandement un peu à la manière des bombes anti bunker pour atteindre les dortoirs, et liquider en pleine mer d’Oman un anglo- israélien et un roumano-israélien, et ce, sans que les 15 jours de campagne de menace et d’intimidation qui ont suivi l’attaque puissent déboucher sur une riposte militaire, Israël a compris que sa guerre navale contre l’axe de la Résistance, il faut qu’il le mène, seul, comme un grand Mais est-il grand ? Pas vraiment.

Cette entité qui se targue d’avoir à son actif quelques « 14 » attaques anti navire iranien, depuis 2019, date à laquelle l’axe US/GB, a fini par l’en charger, puisque l’affaire de « Grace 1 » avait diablement tourné court  et que la prise d’otage du tanker iranien à Gibraltar avait débouché, non pas sur une capitulation iranienne mais sur la saisie en plein golfe Persique du pétrolier « Steno Impero » et partant, sur l’humiliation de sa Majesté, n’a jamais agi autrement qu’en mesquin pirate de mer : Son plus grand fait d’arme naval remonte en avril 2021 quand quelques commando de ""Shayetet 13" que Wikipedia décrit comme étant aussi bon que les "Seals britanniques" se sont approché de Saviz, navre de renseignent du CGI en mer Rouge pour lui coller une mine palette et y laisser un tout petit trou. Le tanker iranien « Shah-e Kord », également visé quelques mois plus tard  par Israël, l’a été à Baniyas, à deux pas de la base navale d’Atlil, non loin de Haïfa qui abrite les fameux « Shayetet 13 » …

Idem pour « Wisdom » ce porte conteneur libanais, chargé de livrer le pétrole iranien à Baniyas, que les Israéliens ont attaqué aussi à deux ou trois reprises, là encore près de leur côte, sans mobiliser ni grande foule, ni grands moyens. En décembre 2020, alors même que Netanyahu faisait tout pour pousser Trump, le malheureux perdant du holdup up électoral  US, à s’attaquer à l’Iran rien que pour inverser la donne et rester aux commandes, une tentation, pour le reste, très vite dissipée dans l’esprit de l’ex-président et ses généraux littéralement subjugués par quelques 10 manœuvres navales organisées par l’Iran en à peine 20 Jours, on a entendu parler  d’un sous-marin Dauphin qu’Israël disait avoir envoyé en mer Rouge puis dans le golfe Persique appuyer Trump et son sous-marin nucléaire Georgia à pilonner les côtes iraniennes.

Quelques jours plus tard le fameux Dauphin, sans doute terrorisé à l’idée d’avoir à faire face aux mines d’Ansarallah dans le détroit de Bab el-Mandeb s’’est fait prise en photo à Eilat, histoire de dire « non merci ! Des missions militaires dans le golfe Persique, ce n’est pas ma tasse de thé ! » .A vrai dire, le plus gros fait d’arme naval de ces deux dernières années d’Israël aura été là encore un acte de sabotage quand ses commandos ont fait exploser les cinq oléoduc offshore de Baniyas, qui venaient tout juste d’être alimentés en pétrole iranien, acte éminemment imbécile puisque causant un méga marée noire sur les côtes israéliennes.

Aussi entre la nouvelle stratégie de guerre anti Iran post retrait US du Moyen-Orient que Bennett a baptisé «  mille coup de canif puis la mort » et ce plan B alternatif à l’accord nucléaire de 2015, que le ministre israélien de la Guerre propose désormais à Biden, la marine sioniste ne sait pas trop où se placer . Il y a dix jours, une terrible explosion se produisait à bord d’une corvette Sa’ar alors qu’elle accostait à Atlit avec un bilan officiel de Un commando mort, puis peu après ce fut un feu qui s’est déclaré à la méga raffinerie de Haïfa. la marine sioniste y a vu un signe prémonitoire. Car après l’Iran pourrait ne pas uniquement compter que des conseillers militaires au sol ni non plus des systèmes de DCA ultra performants à avoir été livrés à l’armée syrienne avec des prolongements au Golan et de plus en plus en Syrie Orient, une DCA à travers Bavar 373 que mêmes les Russes si susceptibles à défendre la réputation de S-400 qualifie d’ « être capables de verrouiller sur les avions furtive ».

En 10 ans de présence militaire en Syrie, il se pourrait que l’Iran ait réussi à avoir nourri aussi à son allié syrien de quoi surprendre l’entité en mer. Ce n’est pas sans raison si le nouveau MAE iranien a tenu juste quelques heures avant le départ du dernier avion militaire US de Kaboul à rencontrer Assad, puis les groupes palestiniens à Damas. Les coïncidences, il faut que l’entité s’en méfie désormais comme de la peste.

L’une d’entre elle serait par exemple ce reportage diffusé sur CCTV chinois, où un chroniquer militaire évoque le fond marin particulièrement similaire par endroit du golfe Persique et de la Méditerranée et le fait que les « sous-marins Ghadir iranien sont fait pour ce genre d’environnement », « petites de taille ( 120 tonnes) et surtout à fable effet sonar, ces Ghadir sont furtifs, un peu comme les drones iraniens et capables de s’attaquer suivant une stratégie dite de « meute de loups » » !

Et l’expert d’ajouter : « Le Ghadir est long de 29 mètres et sa grande performance est en plongée et montée et sa capacité de se détacher du quai en seulement 30 secondes en fait un sous-marin idéal pour mener des opérations. Ghadir est un sous-marin léger et très efficace dans les eaux peu profondes et capable de larguer des torpilles depuis deux endroits conçus sur sa proue.il a la capacité de déplacement rapide, d’interception des submersibles de surface et sous-surface, de localisation des cibles militaires et de transport des commandos marins. Sans oublier que le sous-marin Ghadir est capable de se maintenir sous l’eau pendant une durée de temps idéale pour mener des opérations.  

Et puis utilisant un engin diesel-électrique, Ghadir est un sous-marin silencieux et l’un des plus difficiles à identifier par l’ennemi. Il profite, en plus, d’un système Sonar de petite taille [Sonar étant l’acronyme anglais du système de détection fondé sur la réflexion des ondes sonores], d’un capteur de contrôle de profondeur automatique et des systèmes de guidage pouvant fonctionner en mode manuel, hydraulique ou encore automatique.

Mais il y a une chose que le chroniquer chinois ne savait pas : Ghadir est le premier sous marin iranien à tirer en immersion :  il s'agit de doter ce sous-marin furtif d'un missile de croisière de type Nasr par exemple de façon à ce qu'il soit tiré en immersion sans se faire traquer ni intercepter. Dans la cade d'une confrontation maritime, c'est un facteur qui fera la différence. Drones, roquettes, missiles tactiques, la Résistance l’a déjà testé en champ de bataille. Il est temps que ses missiles antinavires soient eux aussi mis à l’épreuve. Surtout que Nasr-1 avec une longueur de 3 ?5 mètres et un diamètre de 28 cm et un poids de 350 kilo jouit d’une vitesse de Mach1 et d’une portée de 35 kms. L’engin est en mesure de causer des explosions fatales dans le corps des navires voulant agresser les eaux territoriales iraniennes. Nasr est capable de percer dans le corps semi-lourd des navires. D’autant plus que sa capacité à être guidé par les systèmes radar et télévisuel assure son interception jusqu’à ce qu’il touche sa cible.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV