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L’Iran fait preuve de sincérité dans les pourparlers sur la relance du PGAC

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Ulyanov. (Photo d'Archives)

Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Ulyanov, a critiqué la politique de deux poids deux mesures de la troïka européenne à l’égard de l'Iran et de l’accord sur nucléaire iranien de 2015 qui a été unilatéralement abandonné par les États-Unis trois ans après sa conclusion.

En réaction à la déclaration de Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’Union européenne selon laquelle il n’y avait pas d’alternative à l'accord sur le Plan global d’action conjoint (PGAC) et que « ceux qui pensent le contraire se trompent tout simplement », Mikhaïl Ulyanov, le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne a écrit sur son profil Twitter ce lundi 26 décembre : « Il est difficile de ne pas être d'accord, mais la question est de savoir si la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni (E3), en tant que participants aux pourparlers de Vienne, partagent l'avis de M. Borrell. Cela reste flou. Tous gardent le silence ».

Dans un communiqué daté du 20 décembre et truffé d'allégations sans fondement, la troïka européenne accuse Téhéran de violer la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU et exige l'arrêt du programme balistique et nucléaire de la République islamique d'Iran.

Pour les spécialistes, certains facteurs tels les pressions exercées par le régime sioniste, les désaccords au sein du Congrès et les problèmes internes aux États-Unis expliquent pourquoi l'administration américaine de Joe Biden n'a pas eu l'intention de rejoindre le PGAC ces derniers mois.

Les pourparlers pour relancer le PGAC ont débuté dans la capitale autrichienne de Vienne en avril 2021, avec l'intention d'examiner le sérieux de Washington à rejoindre l'accord et à lever les sanctions anti-iraniennes.

Les négociations sont en suspens depuis août Washington n'ayant pas accepté de lever toutes les mesures punitives imposées à l’Iran par la précédente administration républicaine, Donald Trump.

« Il est nécessaire que l'autre côté offre certaines garanties qu'il restera attaché à tout accord conclu », a fait savoir Téhéran, soulignant que la République islamique d’Iran accepterait un accord qui apporterait des avantages économiques tangibles à la nation iranienne.

Par ailleurs, lors d'une conférence de presse organisée ce lundi, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré qu'en dépit des perspectives complexes et difficiles auxquelles sont confrontés les pourparlers, il existe toujours un espoir de parvenir à un accord » pour relancer l'accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (JCPOA).

Elle a déclaré que l'Iran fait preuve de sincérité dans les pourparlers sur la relance de l’accord nucléaire.

« D’autres parties concernées doivent travailler dans la même direction, prendre la bonne décision, adopter des mesures positives et constructives, éviter de lier la question nucléaire iranienne à d'autres questions et aider les négociations à aboutir rapidement à un résultat », a poursuivi Mao Ning.

Les déclarations de Mao Ning interviennent alors que le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Hossein Amir-Abdollahian a écrit dans un message sur son compte Twitter, vendredi 23 décembre qu'il s'était entretenu avec le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, des dernières étapes du cours des négociations pour ressusciter le Plan global d'action conjointe (PGAC), lorsqu'ils se sont rencontrés en marge de la deuxième édition d'un sommet régional sur l'Irak dans la capitale jordanienne, Amman, le 20 décembre.

Il a précisé : « La fenêtre de l'accord est ouverte de la part de l'Iran, mais pas pour toujours ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV