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La fenêtre de l'accord est ouverte de la part de l'Iran, mais pas pour toujours (Amir-Abdollahian)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian (D) et le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell. (Archives)

Le chef de la diplomatie iranienne dit que « la fenêtre de l'accord est ouverte de la part de l'Iran, mais pas pour toujours ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré qu'une opportunité existait pour que les trois parties européennes à l'accord nucléaire de 2015 parviennent à un bon accord durable dans les pourparlers sur la levée des sanctions et la relance de l'accord multilatéral.

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Amir-Abdollahian a écrit dans un message publié sur sa page Twitter vendredi soir 23 décembre qu'il s'était entretenu avec le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, des dernières étapes du cours des négociations pour ressusciter le Plan global d'action conjointe (PGAC), lorsqu'ils se sont rencontrés en marge de la deuxième édition d'un sommet régional sur l'Irak dans la capitale jordanienne, Amman, le 20 décembre.

Il a précisé : « La fenêtre de l'accord est ouverte de la part de l'Iran, mais pas pour toujours ».

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Les pourparlers pour sauver le PGAC ont débuté dans la capitale autrichienne de Vienne en avril 2021, avec l'intention d'examiner le sérieux de Washington à rejoindre l'accord et à lever les sanctions anti-iraniennes.

Les négociations sont au point mort depuis août en raison de l'accent mis par Washington sur sa position impitoyable de ne pas lever toutes les mesures punitives imposées à l’Iran par la précédente administration républicaine. « Il est nécessaire que l'autre côté offre certaines garanties qu'il restera attaché à tout accord conclu », souligne Téhéran.

Ailleurs dans son message sur Twitter, le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé à une solution politique à la crise ukrainienne.

La Russie a lancé ce qu'elle appelle une « opération militaire spéciale » en Ukraine dans le but déclaré de « dénazifier » le pays le 24 février, après que Kiev n'a pas mis en œuvre les termes des accords de Minsk.

Depuis le début de la guerre, les États-Unis et leurs alliés européens ont imposé des vagues de sanctions économiques sans précédent contre Moscou tout en fournissant d'importants envois d'armes lourdes à Kiev. Le Kremlin affirme que les sanctions anti-russes et les aides militaires occidentales à Kiev prolongeront la guerre.

Malgré le flux de soutien financier et militaire, en particulier de Washington, le gouvernement de Kiev affirme qu'il en faut encore plus pour faire pencher la balance en faveur de l'Ukraine dans la guerre.

Le 9 décembre, Washington a officiellement annoncé sa décision d'envoyer un autre paquet d'armes à Kiev, qui comprendra des systèmes anti-drones et de défense aérienne.

Le programme d'aide, qui comprendrait des roquettes pour les systèmes de roquettes d'artillerie à haute mobilité (HIMARS), des munitions de 155 mm, des véhicules Humvee et des générateurs, est estimé à 275 millions de dollars. Les États-Unis ont également envoyé pour quelque 20 milliards de dollars d'armes à Kiev, notamment des munitions d'artillerie, des munitions pour les systèmes de défense aérienne NASAMS et HIMARS.

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Concernant les récents propos interventionnistes du porte-parole du département d’État américain, Ned Price, sur les émeutes en Iran, Amir-Abdollahian a souligné que Washington n'était pas en mesure de sermonner les autres pays sur les droits de l'homme.

« Ni les tragédies de Guantanamo et d'Abou Ghraib, ni les crimes perpétrés contre les femmes et les enfants au Yémen et en Afghanistan ne donnent aux États-Unis le droit de prêcher », a souligné le ministre iranien des Affaires étrangères.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV