Et si sur le front US-OTAN/Russie en Ukraine, il se passait depuis très exactement le 9 octobre, un scénario plutôt anti-Israël, scénario mille fois travaillé de Gaza au Liban en passant par le Yémen et golfe Persique au gré des guerres que mène l’axe de la Résistance contre l’entité sioniste? C’est en tout cas l’impression qu’a une certaine presse sioniste qui en écho à la capitulation historique d’Israël à Karish par crainte des combinaisons drone-missile de la Résistance libanaise écrit : « Bientôt à Naqoura (Liban) émergeront les unités de drones du Hezbollah, juste en face de l’armée israélienne et le Hezbollah fera d’Israël ce que la Russie est sur le point de faire de l’Ukraine ! »
Avia pro écrit : « En deux jours d’attaques au moins un tiers de l'infrastructure énergétique de l’Ukraine composés essentiellement de centrales thermique de 330 kw tout comme une partie de ses liaisons ferroviaires ont a été détruite, tandis que, selon les experts, si la partie russe continue de frapper à ce même rythme, Kiev perdra la capacité de contrôler la sécurité énergétique du pays dans les 5 à 6 prochains jours.
Vidéo: la centrale thermique à Lviv, ciblée, 10 octobre (Via Twitter)
C’est une perspective particulièrement cuisante pour l’OTAN pour qui l’Ukraine sert de carrefour énergétique à la fois gazier et électrique. Ce sera d’autant plus terrifiante que les frappes qui semblent suivre un schéma très moyen orientale sans doute bien connu du nouveau commandant en chef de l’opération spéciale russe, Serguey Sourovikine, lequel commandant a passé des années de sa carrière en Syrie, aux côtés des forces anti-US actives sur la rive est de l’Euphrate, risque très bientôt de s’élargir aux centrales hydraulique et nucléaire de 570 kw quitte à provoquer un blackout total. »
Vidéo: la centrale thermique de Kiev, ciblée, 11 octobre (Via Twitter)
Et de poursuivre : « D’ores et déjà 105 grandes colonies en Ukraine n’ont plus accès à l’électricité ce qui fait désormais du concept de guerre de sixième génération de l’OTAN, électricocentrique, une mauvaise plaisanterie. D’autant plus que cette méga panne électrique dont les impacts commencent à se faire sentir sur le front otanien contre la Russie s’ajoutent à une série largement médiatisée de perturbations que Space X d’Elon Musk a rapportées dans le fonctionnement de ses satellites StarLink et qui l’a même poussé à proposer un plan de paix Ukraine/Russie ! »
Et Avia ne croit pas si bien dire : « Le 10 octobre alors même que des combinaisons missile de croisière Kalibr-drone kamikaze Geran 2 s’abattaient en arrière front sur les nerfs électriques atlantistes, l’armée russe a lancé une triple opération sur les lignes de front; on se rappelle, début octobre, l’axe US-OTAN se réjouissait d’avoir provoqué la « débandade russe » à Liman dans l’oblast de Donetsk, sans se douter un seul instant qu’il pourrait bien s’agir non pas d’un retrait mais d’une « leurre », genre celles appliquées à des centaines de fois par Ansarallah de Yémen. Voici cette hypothèse bien confirmée depuis quelques heures à Liman où l’armée russe vient de lancer à la faveur de la spectaculaire campagne balistique et dronesque en cour une puissante contre-offensive:
Vidéo: l'armée russe reprend son offensive contre Liman, 12 octobre. (Via Avia.pro)
« Après que l'armée ukrainienne ait perdu l'initiative d'une nouvelle attaque contre Kremennaya, l'armée russe est passée à l'offensive en direction de Liman. En témoignent les séquences vidéo pertinentes publiées par l'armée russe, qui montrent comment l'artillerie russe inflige de multiples frappes sur les positions des troupes ukrainiennes à la périphérie est de la colonie de Torskoïe.
Vidéo: l'armée russe reprend son offensive sur les fronts après des attaques aux missiles massifs. (Via Avia.pro)
À la suite d'attaques puissantes, la ligne de front s'est déplacée vers l'ouest et longe actuellement la rivière Zherebets, ce qui ne permet pas aux troupes ukrainiennes de faire de nouvelles tentatives inattendues pour organiser une attaque contre Kremennaya, mais offre en même temps un opportunité pour l'armée russe d'organiser une contre-offensive sur Liman - du village de Torskoye à la périphérie de Liman n'est qu'à environ 10 kilomètres. Selon l'armée russe, l'armée ukrainienne et les mercenaires étrangers situés dans la zone du front subissent de lourdes pertes. »
Mais en quoi très exactement cet époustouflant changement de cap russe porte-t-il la signature d’un modus operandis « Résistenciel » ? Eh bien en ce passage régulier « des frappes de missiles massives » à « des frappes ponctuelles ». Depuis le 10 octobre l’aviation russe s’est chargée d’une mission totalement différente, celle de lancer à l’aide de ses MiG 31 voire ses Su-57 des missiles air-air et anti radar massifs de type R-73 soviétique ou encore KH-58 UShKE. En effet les vagues de missiles air- air que l’armée de l’air russe ne tirent que pour démasquer le positionnement des radars ultra sophistiqués US-Otan démasquent ces derniers de façon à les exposer aux raids ponctuels des Geran 2-Kalibre. C’est bien subtil, largement « clean » comme le prouve le bilan excessivement limité des pertes civiles côté ukrainienne et extrêmement lourd côté infrastructures électriques.
Vidéo: les ratages de la DCA US-OTAN face aux drones et aux missiles russes. (Via Twitter)
Topwar.ru écrit : « Dans la région de Nikolaev, un radar américain AN / TPQ-49 a été détruit par un missile de croisière. Le missile anti-radar de croisière a justifié avec succès son objectif et détruit la station de contre-batterie américaine AN / TPQ-49 dans la région de Nikolaev. Ce dernier a plus que probablement interagi avec le MLRS Himars et coordonné les frappes de ce dernier, cependant, il a été détecté avec succès par un missile anti-radar à partir d'un signal émetteur et détruit. Les experts attirent l'attention sur les dommages extrêmement graves causés au radar américain AN / TPQ-49. Le véhicule sur lequel était installé le poste de contre-batterie a été littéralement touché par des éclats d'obus. De plus, le coup était si fort qu'une voiture blindée de plusieurs tonnes a été projetée à plusieurs mètres dans l'eau. À ce jour, il s'agit du premier cas connu de missile anti-radar percutant une station radar AN/TPQ-49, puisqu'il a été supposé que le radar de contre-batterie émettait dans une gamme de fréquence qui ne correspondait pas aux missiles anti-radar », relève Avia.pro non sans souligner ceci :
Vidéo: le barrage de missiles tactiques russes/Photo: AN / TPQ-49 US bousillé. (Via Twitter)
Au fait, à lire leur catalogue d’achat, ces systèmes AN / TPQ-49 US, ce n’est pas du bidon du tout. Ils sont censés détecter les tirs ennemis et avertissent la force afin qu'elle puisse réagir tout en fournissant une surveillance continue à 360 degrés et une localisation RAM 3D à l'aide d'une antenne non rotative à direction électronique. Puis leur couverture azimutale complète, leur permet de détecter et de suivre simultanément plusieurs obus tirés à partir d'emplacements distincts dans une zone de surveillance de 315 kilomètres carrés.
Ce mercredi 12 c’est la panique à bord que rapporte The Drive en ces termes : « Un jour après une attaque massive de missiles et de drones russes contre l'Ukraine qui a endommagé une grosse partie d’infrastructure énergétique, l'Ukraine a reçu de bonnes nouvelles concernant des armes dont elle avait cruellement besoin. La Maison Blanche a promis d'accélérer la livraison de deux des huit systèmes nationaux avancés de missiles surface-air promis, ou NASAMS. En outre, l'Ukraine a reçu le premier des quatre systèmes de missiles sol-air IRIS-T SLM promis par l' Allemagne, ainsi que quatre autres systèmes M142 High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) des États-Unis… ».
Et d’ajouter : « On ne sait toujours pas comment le NASAMS se dirigeant vers l'Ukraine sera configuré. Il existe un certain nombre de versions différentes du système, composées de différentes combinaisons de lanceurs, de radars et d'autres capteurs, et de nœuds de commande et de contrôle. Certaines variantes du NASAMS peuvent incorporer des lanceurs de missiles montés sur des Humvees ou d'autres véhicules légers. Des tests ont également été effectués sur le véhicule HIMARS, dont l'Ukraine a maintenant reçu au moins 16 exemplaires, en tant que plate-forme de lancement pour le missile air-air avancé à moyenne portée AIM-120 (AMRAAM), qui pourrait être utilisé avec le NASAMS.
Vidéo: Sdérot, mai 2022. (Via Twitter)
Mais est-ce suffisant pour neutraliser le génial scénario anti DCA qu’applique le général Sourovikine sans doute ne pensant trop au Moyen-Orient ? Non à en juger cette très significative scène qui s’est déroulée en mai dernier à Sdérot dans le sud de l’entité sioniste : « Un barrage de 5 roquette de garage palestinien a savamment tirés eut suffi a provoquer un duel entre de batteries de missiles anti missiles Dôme de fer que le vieux Biden avait optimisé à coup de 30 milliards de dollar... Et dire que Iron beam, le fameuse arme anti drone sioniste y était aussi, complètement incapable à contrer le mini essaim de trois drones palestiniens de type « Shahab ».
Vidéo: Sdérot, mai 2022. (Via Twitter)
Décidément la presse sioniste ne se trompe pas… en Ukraine il y a un air de déjà-vu… Du déjà vu en Israël…
