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Méga opération balistique anti-OTAN de la Russie : 16 villes ukrainiennes ciblées simultanément dont le cœur de Kiev. Merci Géran-2 !

Le pont de Dnipr frappé à coup de Kalibr ce 10 octobre par la Russie. (Capture d'écran)

C’est pire que des bombes nucléaires tactiques ! A suivre les spectaculaires images qui arrivent en ce moment même en provenance du centre de Kiev où de très fortes explosions ont retenti tout à l’heure, images qui s’entrecroisent avec celles postées de Lviv, de Khmelnytski, de Zytomyr ou encore de Dnipro entre autres, on comprendrait mieux la raison pour laquelle l’agent Zelensky plutôt fier ce vendredi 8 octobre d’avoir servi de paravent à une spectaculaire attaque aux missiles ACTAMS US contre le pont de Kertch, missiles chargés de prouver que la solide DCA russe en Crimée est « perméable » , s’est mis le lendemain de 9 octobre à virer à 360 degrés et à affirmer que le « saboteur » ce n’est pas lui !

Vidéo: Kiev, 10 octobre 

Que s’est-il passé ce 10 octobre 2022 en Ukraine ? En un mot toute la moitié nord du pays, soit ce solide bastion bunkérisé à l’aide de dizaines de pièces de DCA soviétique, S-300, Buk, TOR entre autres, auxquels l’Allemande Lambrecht a ajouté la semaine dernière ses Guépard tout comme les Américains qui y rallié leurs NASAMS, DCA à laquelle même l’Espagne a porté sa contribution par Spada Aspide interposé, s’est effondré en moins de quelques minutes, un effondrement qui s’est déroulé sous l’œil parfaitement impuissant des AWACS US qui tout au long de ces huit derniers mois servaient de radars aux missiles intercepteurs ukrainiens pour que ces derniers ratatinent autant que faire se peut Soukhoï, MiG, halico russe et se moquer du fait que l’armée de l’air russe ne sert à rien :« Plusieurs dizaines d'explosions ont tonné dans les plus grandes villes d'Ukraine-nord, villes qui jusqu’ici n’étaient pas touchées par leur grande distance de la ligne de front.

La capitale Kiev est devenue l'une des villes qui a subi plusieurs frappes au cours de ces dernières heures. À l'heure actuelle, on sait que des frappes ont été menées sur le Dniepr, Lviv, Khmelnitsky, Vinnitsa, …ainsi que sur les installations militaires des Forces armées ukrainiennes dans ces régions.


Sur des séquences vidéo publiées par des citoyens ukrainiens, il est possible de voir les graves conséquences des frappes impliquant des missiles de croisière de type Kalibr. Le nombre total de frappes n'est pas connu, cependant, on parle d’au moins 50 missiles tirés au total, 50 missiles dont les systèmes de défense aérienne ukrainiens n’a réussi qu’à en intercepter deux, un au-dessus de Kiev et l’autre dans le ciel de Lviv. »

Vidéo: Kiev, 10 octobre 

Qu’est-ce qui frappe le plus dans ces quelques lignes fort parcellaires décrivant ce qui semble être la première méga opération balistique « version nouvelle » de la Russie contre l’OTAN, sans que la défense aérienne intégrée otanienne qui rien qu’à voir la liste des villes frappées, laisse paraître sa répartition globale entre les aérodromes de  Kiev, de Lviv, d’Odessa, de Zaporijja de Dnipr de Vinnytsia, puisse la contrer ?

La réponse vient d’elle-même si on se rappelle de cet article du journal Le monde daté de juillet 2022 où un commandant otanien écrivait :

Vidéo: Kiev, 10 octobre 

« C’est l’une des surprises de la guerre en Ukraine. Plus de quatre mois après le début du conflit, entamé le 24 février par la tentative de prise de Kiev, l’armée russe n’a toujours pas la maîtrise du ciel ukrainien. Au contraire, Moscou perd chaque semaine ou presque des appareils, que ce soit des avions de chasse, des hélicoptères ou des drones. Et ses tirs de missiles balistiques ou de croisière sont désormais régulièrement interceptés par les systèmes de défense antiaérienne ukrainiens. Mardi 5 juillet, six missiles russes lancés sur la ville de Dnipro ont ainsi été abattus en vol, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux. Un seul aurait réussi à passer. »

Vidéo: Kiev, 10 octobre 

Et Le Monde de surenchérir : « Cette défaillance tient son origine dans la préparation bâclée de l’offensive. Persuadés que les Ukrainiens seraient incapables de résister, les Russes ont négligé la campagne aérienne menée en amont de l’attaque terrestre et destinée à détruire les systèmes de défense ennemis. « Comparé aux plus de 500 missiles de croisière tirés en quelques heures par les Américains et les 1 700 sorties aériennes de la phase d’ouverture du théâtre irakien, en 2003, la salve russe sur l’Ukraine, d’environ 150 missiles, n’a pas permis la saturation des objectifs ».  

Après la lecture de cet extrait, la question qui se pose d’emblée est la suivante : qu’y a – t-il de changé entre juillet et octobre 2022 pour que cette fameuse « saturation » dont parle le journal français, finisse par réussir, mieux qu’elle ait lieu non pas à coup de 150 mais seulement 50 missiles de croisière de type "Kalibr" ?

Les lecteurs de ces lignes qui suivent depuis début septembre les exploits du drone d’origine iranienne de l’armée russe Géran 2 un peu partout sur les fronts de combat anti-OTAN ne seraient pas prêt à oublier le méga coup du 4 octobre à Bila Tserkva à environ 75 km au sud de la capitale où 12 Géran 2 ont balayé en tandem et d’un revers de main le quartier général et la caserne de la 72 brigade mécanisé, quitte à infliger de graves pertes et dégâts aux Atlantistes voir les priver de leurs meilleurs pièces DCA..

En ce jour de 4 octobre, Oleksiy Kuleba, le gouverneur de la région de Kiev a reconnu la frappe et les dégâts te les pertes sans oser avouer que le Géran 2 venait là à accomplir une étape cruciale de sa principale mission, celle de défigurer la carte de défense aérienne à ras le sol US/OTAN à travers le pays.

Vidéo: Kiev, 10 octobre 

Car à regarder de plus près ces drones spécialement conçus pour des opérations hybride drone-missile n’ont d’autres fonctions que détruire les systèmes de DCA et de rendre le terrain propice à ce que des missiles balistiques et de croisière entrent en scène et font ce que la Russie de Poutine vient de faire en ce 10 octobre « historique » à savoir la destruction massive des infrastructures électriques, des entrepôts fraîchement remplis de HIMARS, de AGTAMS, de NASAMS, de Guépard … ainsi que des sites de stationnement et de commandement US/OTAN.

La carte si dessous publiée tout à l’heure sur les réseaux sociaux illustre mieux l’ampleur de cette opération hybride « décalée » missiles-drones qui s’est étalée sur plus d’un mois ( à compter la date de l’apparition de Géran 2 ) et qui a fini par faire du Nord de l’Ukraine que les Otaniens croyaient « inatteignable » un vrai enfer. En décembre 2021, l’Iran a reproduit une pareille opération en prenant lors d’une fameuse manœuvre militaire d’envergure, « Grand Prophète 17 » une réplique grandeur nature du réacteur nucléaire israélien, Dimona pour cible de 10 drones et de 12 missiles balistique, mais en un seul jet. Voici ce scénario désormais reproduit  à l’échelle russe.

Les villes ciblées le 10 octobre par l'aérospatial russe/Avia.pro

Mais le broyage de la DCA intégrée intra OTAN à l’aide de Géran 2 pour que les Kalibr labourent l’Otanie, n’est pas la seule chose de changé depuis juillet 2022.  Il y a 24 heures, Poutine a nommé le général Serguei Surovikine à la tête du commandement de l’opération spéciale. Or c’est un vétéran de la guerre en Syrie, et partant un fin connaisseur des tactiques de la Résistance qu’il n’a pas tarder à mettre en pratique aussitôt promu à la mission la plus délicate de sa carrière.

Avia.pro écrit :

«  On ne sait pas exactement quelles cibles ont été touchées par les missiles de croisière, cependant, ces derniers ont volé depuis plusieurs directions, en particulier, l'apparition initiale de missiles au-dessus d'Irpin, et quelques minutes plus tard au-dessus d'Odessa, est signalée.

Vidéo: Kiev, 10 octobre 

À l'heure actuelle, de graves dommages sont connus, alors qu'il est à noter que les frappes sont tombées sur des objets qui étaient auparavant utilisés par les forces armées ukrainiennes à des fins inconnues, et à Kiev, l'un des sièges du ministère ukrainien de la Défense pourrait être touché »

Que tente de signaler la source russe ? une superposition de la tactique de la DCA syrienne, en lutte acharnée depuis dix ans contre les missiles de croisière israéliens qu’elle a réussis en été 2022 à quasi complètement neutraliser au point de pousser l’entité à renouveler son arsenal de missile air-sol, et à user des missiles hypersoniques et aérobalistqiues « Rampage », « Icebreaker» ou « Spice  2000 » pour tenter de forcer cette DCA et réussir ses frappes contre l’aéroport de Damas et d’Alep, à l’échelle des frappes balistiques russes.

En Syrie, la DCA syrienne a réussi à désarmer l’armée de l’air sioniste en devenant « mobile », « a-statique », ce qui lui a permis de pouvoir intercepter des engins dans différentes directions, en Russie, les Kalibr,  tout en mettant à profit les talons d’Achille de la Dca otanienne découverts par les Géran 2,  se sont eux aussi, inspirés de ce même principe de multi directionnsime, en confondant les radars otaniens qui ne peuvent repérer que dans une seule direction. Cette tactique la Résistance de Gaza s’en est aussi servie début août quand elle a réussi à mettre au pas au bout de trois jours le Dôme de fer israélien que Biden avait optimisé à coup de 30 milliards de dollars.

Vidéo: Kiev, 10 octobre 

Mais dites-vous bien que ce n’est pas tout des malheurs arrivés ce 10 octobre aux auteurs de l’attaque contre le pont de Kertch que tout donne pour être les mêmes qui ont saboté Stream 1 et 2. Les sources de renseignement ukrainien, citées par Topwar. ru affirme ce dimanche :

« La Russie prépare la base aérienne militaire biélorusse Luninets pour accueillir les drones kamikazes Geran-2, censés être utilisés pour des frappes sur le territoire ukrainien. Ceci est indiqué à Kiev en référence aux informations de renseignement. Selon des officiers du renseignement ukrainien, la Russie continue de moderniser la base aérienne de Luninets, ayant déjà construit de nouveaux hangars et structures de protection sur son territoire. Auparavant, l'aérodrome militaire était considéré comme une réserve et n'avait aucune importance stratégique. Cependant, au début de l'année, le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko lui a rendu visite, après quoi des avions russes sont arrivés sur l'aérodrome, en particulier des avions d'attaque Su-25, comme il était alors déclaré : "pour participer à des exercices conjoints". »

Et de poursuivre :

Selon les informations disponibles, l'infrastructure de la base aérienne a été mise à jour depuis, mais les travaux sont toujours en cours. Dans le même temps, des informations sont apparues selon lesquelles la Russie avait déployé "plusieurs dizaines" de drones kamikazes Geran-2 sur l'aérodrome de Luninets, qui en Ukraine continue de s'appeler Shahed-136, revendiquant leur origine iranienne présumée. En plus des drones eux-mêmes, des centres de contrôle des drones, ainsi que du personnel de maintenance, censés être stationnés à Gomel, ont été transférés sur l'aérodrome…. »

Sacrée leçon « moyen-orientale » du soldat Poutine ! Est-il sur le point de créer à l’image de la Résistance une « Armée de l’air asymétrique » en plein Europe ?  Géran 2 n’en demande que ça pour créer un "front aérien" anti US/OTAN/Israël, étendu du golfe Persique à la mer Noire< 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV