Est-ce un hasard si le chef de l’organisation spatiale iranienne annonce, le jour où les médias US font état des perturbations pour la première fois depuis février des signaux StarLink au-dessus de l’Ukraine ; que la base des données-images du satellite iranien Khayyam, qu’un porte satellite russe Soyouz a mis en orbite il y a quelques semaines de là a commencé depuis quelques temps ses activités, sorte de centre de contrôle des opérations et de télémétrie, d’interception et de a livraison de commandes ? le directeur de l’organisation spatiale iranienne a jouté ce samedi en outre que la réception d'images, le traitement d'images et le support technique figurent aussi au nombre d’activités de ce centre qui met en œuvre depuis l'étape de la réception des commandes jusqu'au traitement et à la présentation des images, les données fournis par Khayyam Et puis ce centre érigé uniquement en interaction avec le satellite précité n’est pas qu’une base de lancement mais aussi une station de secours mobile .
En effet ce centre de commandement lié viscéralement à Khayyam que la Russie a mise en orbite avec 16 autres de ses propres mini satellite et ce au mois de juin, ne semblait pas dès le début trop anodin. On sait que L'Iran poursuit depuis longtemps un programme spatial pacifique qui est régulièrement accusé par les Yankees d’être l’ébauche d’un programme à fabrication des ICBM, une accusation qui a trouvé une toute autre dimension en juin quand la Russie, en proie aux coups assassins de Space X s’y est mêlé soudain en acceptant de lancer à partir de sa propre base spatiale, un conglomérat de 16 mini-satellite parfaitement comparable à StarLink de Elon Musk. Iranien et Russes travaillaient ils depuis à la mise au pas de SpaceX ? Rappelons cette curieuse sortie d’Elon Musk d’il y a deux jours qui après avoir combattu Poutine pendant des mois a soudain annoncé un plan de paix au risque de s’attirer les foudres de Zelensky.
S’il est vrai que l’Iran n’a rien à apprendre aux Russes en termes de science spatiale, il est aussi vrai qu’il passe maitre en art de faire « petit » « précis » et « synchrone ». Et sa capacité à faire essaimer ses drones qui font en ce moment un tabac sur le front anti OTAN pourrait être parfaitement avoir servi les Russes. Surtout qu’en termes de coïncidences on n’en reste pas ce samedi à l’annonce du directeur de l’Organisatioin spatiale iranienne sur le compte de Khayyam car l'Iran testé avec succès un remorqueur spatial capable de déplacer des satellites entre les orbites. Le ministère iranien des technologies de l'information et des télécommunications a été cité, affirmant que le lancement avait été un succès. Le vaisseau spatial de test Saman construit par le Centre de recherche spatiale iranien a été lancé par le ministère de la Défense. Il sera utilisé pour transférer des satellites d'orbites inférieures vers des orbites supérieures.
Mais côté russe on a aussi assisté ces deux derniers jours à des efforts visiblement lié à la réaction des armes laser anti satellite. Jeudi à Belgorod, les témoins ont observé des faisceaux au dessus de la ville poussant les observateurs à spéculer sur l’usage de Prevest.
« Le système russe le plus récent est capable de supprimer les communications et, selon des journalistes russes, c'est la famille Tirada de systèmes de guerre électronique qui pourrait devenir un moyen efficace de contrer les communications par satellite, qui a joué un rôle important dans l'organisation des communications militaires de l'armée. La connexion au réseau a« chuté »dans plusieurs régions à la fois: Kharkiv, Zaporozhye, Kherson, ainsi que dans un certain nombre de territoires de la RPD et de la RPL. Et ça dure depuis plus d'un jour maintenant. Les vendeurs d'équipements ont suggéré que tout ce qui se passe est le résultat des mesures de protection de Starlink en raison de tentatives d'accès non autorisées. Cependant, les responsables de la société d'Elon Musk se sont jusqu'à présent abstenus de tout commentaire. Pendant ce temps, une version différente et très logique est proposée : l'armée russe a décidé d'utiliser le système de brouillage électronique des communications par satellite Tirada-2S (REPS) dans des conditions de combat., - rapportent les journalistes de la publication "Military Review".
Mais pourquoi la Russie s’est-elle refusé à s’en servir de ces systèmes jusqu’à présent ? C’est la grande question que certaines sources tentent d’analyster. Au fait les perturbations StarLink se sont produites dans des régions où les drones iraniens de l’armée russes opèrent quotidiennement et il se pourrait que les efforts stériles de la DCA otanienne à contrer ces drones aient fini par impacter StarLink. Après tout il s’agit de drones à navigation autonome mais aussi GPS et le fait de vouloir les faire descendre pourrait avoir fait des « victimes collatérales » et pas des moindres.