Les images envoyées par le satellite Khayyam sont en phase de calibration, a annoncé le président de l’Agence spatiale iranienne.
Expliquant le dernier statut du satellite Khayyam, le président de l’Agence spatiale iranienne, Hassan Salarieh, a déclaré dimanche 18 septembre que « le calibrage des images de Khayyam est en cours et se déroule à un rythme rapide ».
En premier lieu, tous les sous-systèmes du satellite Khayyam ont été testés, déclare-t-il, ajoutant que « maintenant nous sommes en train de calibrer le sous-système d’imagerie, qui est le sous-système le plus important », activé depuis un certain temps.
À défaut d’un accès direct, une charge utile d’imagerie spatiale placée à une altitude de 500 km du sol, doit subir plusieurs calibrations, a-t-il expliqué, ajoutant que la les performances de la caméra doivent être vérifiées en termes de géométrie, de couleur et de spectre pour ensuite corriger les distorsions d’image.
« La calibration se déroule également à une vitesse raisonnable et aucun problème particulier n’a été observé dans le processus », a-t-il dit, espérant qu’au train où vont les choses, « nous espérons que cette phase se terminera plus tôt que prévu », étant donné qu’il faut généralement 6 mois pour que tous les capteurs atteignent le pic de leurs performances.
Le responsable iranien a annoncé la mise en place prochaine d’une plate-forme en ligne adaptée aux données fournies par le satellite Khayyam pour permettre aux chercheurs, aux professeurs et au secteur privé de recevoir les images et de traiter en fonction de leur besoin.
Il a également annoncé l'élaboration un plan stratégique cohérent et global pour une utilisation optimale et maximale de ces données, rappelant qu’auparavant des échantillons d’images satellitaires ont été publiés sur le site Web de l’agence, et la suppression de certaines couches d’informations a pour but de maintenir des principes de sécurité.
Il convient de noter que chaque image reçue du satellite contient des informations précieuses en raison de larges applications du satellite dans les domaines de l’environnement, de l’agriculture, de l’exploitation minière, des ressources en eau, etc., c’est pourquoi il inacceptables de les mettre à la disposition du grand public sans respecter les principes de sécurité.