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Dessous des tentatives de déstabilisation en Iran et en Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Sioniste putschiste George Soros. (Photo d'archives)

N'est pas curieux que le décès accidentel d'une jeune Iranienne dans les locaux de la police de Téhéran, décès qui relève après tout d'une affaire totalement interne arrivée jusqu'au bureau du conseiller pour la sécurité de la Maison Blanche, le Yankee Sullivan et qu'il se transforme en un levier de pression a l'heure même que le président iranien se trouve à New York et que la délégation l'accompagnant compte en son sein le négociateur en chef Bagheri qui juste avant son départ avait laissé entendre être prêt à négocier à New York un deal pétro-gazier avec l'E3 dont les représentants sont présents à l'AG de l'ONU? Sans doute. Et c'est d'autant plus curieux que ce même décès dont les images diffusées par la TV d'État ont balayé d'un revers de main tout soupçon à l'encontre de la police iranienne, a été littéralement tourné par les réseaux obscures liés aux terroristes de l'OMK résidant en France et en Europe pour devenir un motif à la violence et aux troubles. Une tentative de révolution colorée? Probable même si elle n'a aucune chance d'aboutir, les Iraniens en ayant fait déjà avorter de plus grosse tentative, comme celle qui a suivi en 2008 l'élection présidentielle et qui a duré plusieurs mois.

Mais ce n'est pas tout dans cette affaire que le commandant de la police du Grand Téhéran, le général de brigade Hossein Rahimi, a décrit comme visant directement la sécurité iranienne au moment où les frontières du Nord-ouest du pays s'embrasent et que le Sorosien Pachinyan et l'Atlantiste Aliev se chamaillent à l'effet de permettre à l'OTAN d'ouvrir à nouveau, un front dans le Caucase avec en toile de fond le ciblage des intérêts iranien, russe et chinois.

L'image de Mahsa Amini au moment où elle est prise d'un malaise/Média iranien

C'est loin d'être une simple spéculation quand on se rappelle qu'il y a 24 heures, le président russe décrétait la mobilisation partielle en Russie à l'effet de faire face au danger existentiel qui guette son pays et que cette mobilisation partielle qui devrait couvrir 300 000 personnes à travers toute cette immense Russie s'est heurtée là aussi à des troubles. Plusieurs villes de la Fédération de Russie étaient la scène des manifestations de protestation, quelques heures après que le président russe a déclaré une « mobilisation partielle » des réservistes de l'armée pour prendre part à une nouvelle opération russe en Ukraine.

Au moins 1 332 personnes ont été arrêtées, mercredi en Russie, lors de manifestations spontanées contre la mobilisation partielle pour l’offensive en Ukraine, annoncée dans la matinée par le président Vladimir Poutine, selon OVD-Info, organisation spécialisée dans le décompte des arrestations. Les mobilisations ont eu lieu dans au moins 38 villes du pays.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclare entre temps que « ces renforts seraient déployés pour « consolider » et « contrôler » les lignes arrières, le long d'une « ligne de front qui s'étend sur plus de 1 000 kilomètres » dans le sud et l'est de l'Ukraine, a détaillé le ministre, commentant une décision qui intervient alors que les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive en septembre. Les réservistes « suivront une formation avant d'être envoyés au combat », a indiqué le président russe.

Or entre les troubles en Iran et ceux en Russie, l'observateur ne saurait ne pas voir un lien quand il se rappelle de tout ce que les deux États ont entrepris depuis un an. Il y a une dizaine de jour, la Russie a appuyé le statut iranien à titre de membre permanent au sein de l'OCS et on sait qu'elle l'a fait pas seulement en pensant aux potentiels économiques de sa démarche. Certes il y a toute cette complicité qui s'est nouée entre deux puissances gazières ciblées des sanctions US, complicité étendue à la quasi totalité des domaines commerciaux et économiques. Une complicité qui se manifeste également via le corridor Nord-Sud, considéré comme une solution simple pour booster la coopération de transit anti sanction mais ce n'est pas tout.

Le 12 juin 2022, des cargaisons russes qui sont parties du port d’Astrakhan, sur la mer Caspienne, afin de rejoindre le port indien de Nhava Sheva, non loin de Bombay n'ont pas signifié dans l'optique occidental que l'ouverture d'une méga débouchée et partant la mort du régime des sanctions anti Russie, anti Iran. Lors de ce voyage, deux porte-conteneurs ont certes été déchargés au port iranien d’Anzali, puis, après avoir été transférés via la route jusqu’au golfe persique, la cargaison est arrivée en Inde dont les liens avec Moscou rendent folle l'Amérique.

Ce corridor Nord-Sud réalisé par Moscou, Téhéran et New Delhi permet à l'Inde de recevoir toutes sortes de marchandises de la Russie, y compris du gaz et du pétrole. Surtout que l’Inde a commencé à investir dans le port de Chabahar au sud de l’Iran et que ce port jouera un rôle de relais dans le corridor Nord-Sud voire complémentaire par rapport à la route de la soie chinoise. N'empêche que cette quasi révolution dans les voies et routes de transit n'est pas l'unique raison qui motiverait des révolutions "colorées en Russie et en Iran. Au fait de ce pacte Iran-Russie dont parlait Poutine à Shanghai, risque de naître une alliance militaire bien plus forte que l'OTAN et c'est cela qui inciterait l'Occident à déstabiliser l'axe irano-russe. Déjà en Ukraine cette alliance militaire a commencé à changer le jeu... Soros et compagnie espèrent y couper court dès l'entrée de jeu... Mais au train où vont les événements c'est un impossible défi qu'ils s’apprêtent à relever. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV