En frappant cette nuit la Russie à Tartous, l’entité sioniste dont le président avait accusé, lors d’un récent entretien téléphonique avec Poutine, ce dernier d’avoir réarmé le Hamas et le Jihad islamique contre l’armée israélienne, la campagne de guerre dans la guerre que Tel-Aviv a déjà perdu face à la Résistance prend une tournure parfaitement anti-russe : Que s’est-il passé dans la nuit du 14 au 15 août ? Appuyés par les unités navales US/OTAN en Méditerranée orientale, les F-16 israéliens sortis ce vendredi 11 août parfaitement groggy d’un violent face-à-face-éclair avec la DCA choc du Hezbollah, laquelle DCA a réussi à les faire plier en moins d’une demi-heure au-dessus du nord-est du Liban sans qu’ils osent prendre pour cible la côte ouest syrienne, l’entité a usé cette nuit d’une ruse. En activant deux groupes de chasseurs F-16 largement appuyés par l’axe US/OTAN, l’un dans le ciel du Liban, l’autre dans le couloir international en Méditerranée orientale, Israël a simulé, dans une totale inversion de front, une opération aérienne contre Assad qui butait à vrai dire Poutine :
Ainsi en prenant pour cible la banlieue de Damas et de Qalamoun où elle se sait attendue 24 heures sur 24 non plus seulement par le S-200 ou Pantsir S mais aussi par le Mersad-16, alias tueur de Tomahawk qui à la faveur de son radar 3D Hafez est capable d’intercepter 100 cibles sur une portée de 250 km, et en y subissant les contre-missiles « Chalamcheh » d’une longueur de 5 mètres d’une vitesse de Mach 3 d’une altitude d’engagement de 40 km qui lui ont bousillé six de ses huit « Delilah », les F-16 israéliens ont ciblé dans le même temps Tartous, réussissant à y provoquer un incendie, non pas au port en soi, loin s’en faut, mais plus au sud dans la localité dite « al-Radar » où trois opérateurs syriens de Pantsir-S ont été tués et leur batterie détruite.
Que faut-il en conclure ? Cette guerre aérienne que l’Occident a échoué à imposer à la Russie sur le front ukrainien, où tout tourne autour de missiles tactiques russes, c’est en Syrie qu’il compte désormais de la mener en s’en prenant directement à la présence de l’armée de Poutine car entre le 2 juillet où l’armée de l’air israélienne a frappé « Al-Hamidiyeh », là encore situé dans le sud de Tartous où il s’est servi de missiles hypersoniques « Rampage » et où il n’a réussi, sous l’effet des S-400, qu’ à y bousiller quelques volaillers et blesser une fermière d’une part et ce 14 août où elle est parvenue à provoquer un incendie dans le port lui-même, il y a un pas de franchi qui ne l’aurait jamais été sans que l’axe US/OTAN s’y implique de plus près, quitte à y chercher une maigre consolation pour ses déboires ukrainiens.
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Mais que s’est-il passé au préalable pour que cette extraordinaire inversion des cibles ait lieu et que l’entité, bras exécutant de l’Amérique au Levant en viennent à enterrer définitivement l’entente aérienne avec les Russes et à oser une sortie contre Tartous ? Plus d’un analyste renverrait à l’état exécrable des relations entre Poutine d’une part et l’international sionisme de l’autre marqué par ce coup fatal qu’a porté récemment la Russie à la survie de l’entité à savoir la fermeture de l’Agence juive avec en corollaire cette irréversible saignée démographique infligée à un Israël qui est à 60% peuplé de sionistes russophones, et ce, alors même qu’il se trouve totalement encerclé par la Palestine « réunifiée » que composent Gaza, Cisjordanie et territoires de 1948 militairement synchrones.
Mais Gaza et les armes russes qui y arrivent ne constitue qu’un aspect de cet extraordinaire travail de démontage entrepris à l’adresse de l’entité, terrorisé à l’idée de voir un Soyouz russe mettre carrément en orbite un satellite iranien Khayyam avec une résolution de 1.2 mètre rien que pour localiser dans leurs moindres détails les cibles israéliennes et à en communiquer les coordonnés au Hezbollah en Méditerranée orientale et à Ansarallah en mer Rouge au détriment des sites et des ports gaziers du Nord et du Sud d’Israël, un satellite iranien qu’on tente de faire passer pour un simple engin de recherche mais qui monté à bord d’un porte-satellite aussi puissant que les meilleurs missiles hypersoniques made in Russia ne peut que devenir follement effrayant.
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Et puisque le tout tend à placer désormais le conflit Israël/Russie en pleine Ukraine où l’Israélien Zelensky, poussé par ses mentors anglo-saxons en est désormais à tenter de se désenliser en jouant au feu nucléaire, parlons aussi de ce méga coup fourré que les Russes jouent impitoyablement aux sionistes et qui risque de s’avérer fatale à une entité qui n’a jamais été autre chose qu’une machine de guerre anglo-saxonne plantée au cœur du Moyen-Orient.
DEBKAfile, site proche du Renseignement sioniste écrit:
« La Russie a signé un contrat avec l’Iran pour l’achat de 1 000 drones de type Shahed-129 et 191 après la livraison, par l’Iran, de quelques avions et d’un simulateur sur lequel des officiers russes se sont entraînés. Les premiers drones ont été utilisés avec succès en Ukraine. Cet achat de drones à l’Iran par une superpuissance est sans précédent. Téhéran y voit là une reconnaissance de son industrie militaire perfectionnée et efficace, réalisée malgré 43 ans de sanctions américaines contre la République islamique.(…) Des sources occidentales ont appris que des officiers russes et iraniens tenaient des réunions de haut niveau pour discuter de la possibilité que Téhéran offre à Moscou l'utilisation de certains de ses missiles balistiques d’une portée de 2000 pour compenser la diminution des stocks russes dans le conflit ukrainien. (…) Au cours des quinze derniers jours, dans le cadre de son accord militaire, l'Iran a placé ses pirates informatiques au service de l'effort de guerre de la Russie en Ukraine. Les hackers de Farigh al-Tehereh, qui ont attaqué des réseaux électroniques dans des bases en Roumanie, opèrent pour la Russie sous couvert déguisés en « groupe de résistance irakien (…) Un autre sujet envisagé est le possible transfert des bases syriennes russes aux forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), puisque Moscou déploie certaines de ses unités basées en Syrie en renfort de son effort de guerre en Ukraine. Ce sujet a été évoqué pour la première fois le 22 juillet lors des entretiens entre le commandant en chef du CGRI, le général de brigade Hossein Salami, à Damas et le président syrien Bachar Assad.»
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De quoi a peur très exactement Israël ? En Syrie, de se retrouver seul, nez à nez avec la Résistance et en Ukraine de ce que la guerre ne devienne une guerre de la Résistance. Et comment ? En effet, l’axe pro-sioniste n’a fait que singer depuis le 24 février, date du début des hostilités, les tactiques asymétrique de la Résistance face à la Russie en impliquant dans les combats drones, roquettes, missiles tactiques, et il y a réussi moins par son ingéniosité que par le fait que le camp d’en face ne fait pas totalement la guerre à la moderne, la Russie ayant porté le gros de son intérêt, pendant des décennies, sur les missiles stratégiques à ogive nucléaire, sur de superbes hypersoniques qui ne sont pas bonnes pour des combats de longue haleine.
Et bien les 1000 drones iraniens plus autant de missiles tactiques changeront la donne. Les dernières informations font état d’une multiplication des frappes de précision russes contre les batteries de M142 HIMARS à Logansk et à Donetsk même si l’Amérique y use de missiles anti-guerre électroniques ... Car à quoi bon de changer des coordonnées de GPS des missiles quand ils ont en face d’eux des Shahed-129, produit direct d’un décodage iranien du GPS US ...Aux dernières nouvelles le face-à-face a déjà commencé la base US à al-Tanf venant d'être pris pour cible des drones de la Résistance. A peine 13 jours après la frappe des avions russes contre al-Tanf cette frappe que Sabereen News, chaîne Telegram proche de la Résistance dit avoir été menée à coup des drones kamikaze ne peut qu'en être plus significative bien.
