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Ce coup fatal qui finira par mettre à la porte de la Syrie l'US Army et remettre définitivement à sa place Israël?

L'intérieur de la base ultra protégée des USA à al-Tanf (capture d'écran)

Depuis le vendredi 13 août à l’aube où le Hezbollah a dévoilé, sous les yeux ahuris de l’entité, son système de DCA intégrée qui positionné quelque part sur les frontières Syrie-Liban  a réussi par feu nourri interposé à abattre non seulement un drone de reconnaissance sioniste dans le ciel de la Bekaa mais encore à défendre le ciel du Liban, en verrouillant puis repoussant de l’espace aérien de Tripoli, les F-16 israéliens  qui pris de court ont dû déguerpir sans qu’ils puissent bombarder la Syrie, Israël est dans tous ses états. Pourquoi ?  Car pouvoir défendre les territoires syriens après une campagne de guerre dans la guerre qui dure depuis 10 ans et le faire à partir du ciel du Liban, cela veut dire ni plus ni moins rajouter une couche extraterritoriale à la DCA syrienne qui rappelons-le s’est nettement renforcé depuis qu’elle arrive à intercepter à plus de 90 pc des missiles de croisière Delilah qu’Israël tire sur la Syrie, une évolution qui a d’ailleurs poussé les Sionistes à faire  usage à deux reprises des missiles aérobalistqiue pour raser entre autre en juin l’aéroport de Damas.

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Mais le choc ne peut en rester là : l’émergence d’une DCA intégrée syro libanaise avec une arrière base syrienne et une ligne de front libanais tombe alors même que tout porte à croire que l’affaire du camp gazier litigieux de Karish déboucherait sur un clash Israël/Hezbollah avec un Hezbollah ayant des essaims de drones capables de percer le Dôme de fer et une DCA capable d’abattre les drones sionistes et un Israël qui n’a ni l’un ni l’autre.

C’est sans doute partant de ces constats que les sources sionistes ont commencés depuis quelques heures à aller d’alerte en alerte et à faire état d’agissements suspects « Syrie/Hezbollah/Iran » non loin de « Damas » : « Les soldats de la 4e division de l'armée syrienne, sous le commandement du général de division Maher al-Assad, frère du président, travaillent depuis plusieurs jours au renforcement d'une installation militaire aux abords de l'aéroport d'Almaz, situé dans la capitale Damas, non loin du palais présidentiel. Des sources de SANA ont ajouté que la 4e division avait commencé le processus de fortification dès le mercredi 10 août, livrant des blocs de béton et des camions de terre sur le site, ainsi que creusant des tunnels pour créer un réseau de transport souterrain pouvant accueillir des personnes et des véhicules. L'installation militaire, actuellement en cours de conversion, comprend des installations de commandement et des dépôts d'armes destinés au Corps des gardiens de la révolution islamique, ainsi que des hangars utilisés pour la production et le développement d'armes et de missiles., - informe l'édition israélienne "NZIV".

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A ce genre d’information s’ajoute ces tracts anti Hezbollah et anti Iran qu’Israël a largué ce samedi à l’intention des soldats syriens et sur Quneitra, juste après avoir pris pour cible de ses canons d’artillerie complètement imprécis une zone qu’il a dit appartenir au Hezbollah ce que la Syrie a démenti tout en mettant en garde l’entité contre tout nouvel aventurisme ? Littéralement défait par Gaza, craintif à l’idée d’une bataille perdue d’avance contre le Hezbollah, Israël et son mentor américain largement impliqué dans le détournement du pétrole syrien seraient ils tenté de cibler Damas, son aéroport voire son palais présidentiel ? Si oui n’est-il pas grand temps pour le camp d’en face de passer aux « frappes préventives » ?

Le 2 août juste avant qu’une nouvelle bataille balistique ne s’engage contre Israël et ne la fasse plier en trois jours, l’aviation russe s’est livré à de violentes frappes contre al Tanf et ce pour la seconde fois consécutive depuis juin. Beaucoup y ont vu le premier épisode de ce qui pourrait être qualifié de dernière bataille de la guerre de libération de la Syrie dont le Nord-est et l’est restent occupée les Américains où le pétrole syrien est détourné à 80 pc. Mais ce n’est pas uniquement à al Tanf que la Russie s’en prend aux Américains. Après le sommet de Téhéran où le Sultan Erdogan a reçu des avertissements sévères, ce dernier semble non plus prêt à aller jusqu’au bout de sa loyauté pro OTAN surtout que la Russie vient de lui donner un coup de pouce en intégrant le Livre dans son paquet de commerce extérieur. Et la Résistance ?

Le website libanais, SouthFront écrit : « Des experts iraniens viennent de tester des roquettes d'artillerie à moyenne portée dans le gouvernorat syrien de Deir Ez-Zor. Le test a eu lieu dans la périphérie de la ville d'al-Mayadin. Les forces syriennes et irakiennes soutenues par la Résistance opèrent à l'intérieur de la ville et dans sa périphérie. Ces roquettes et lanceurs ont été fabriqués dans des centres de fabrication d'armes appartenant aux combattants de la Résistance sous la supervision d'experts iraniens dans la périphérie d'al-Mayadin. Cette roquette d’artillerie peut être un certain type de munitions improvisées assistées par roquettes (IRAM) dont étaient équipées des combattants de la Résistance en Syrie, en Irak, au Liban et même à Gaza dans le passé. Ces IRAM ont une portée limitée mais transportent une ogive très lourde. Les forces soutenues par la Résistance opérant à Deir ez-Zor s'emploient depuis un certain temps à renforcer leurs capacités militaires. En juillet, le CGRI avait testé un drone de combat Ababil-3 dans la périphérie sud du gouvernorat… »

Un grand coup serait donc en préparation surtout si ces roquettes d’artillerie sont ceux à guidage de précision Bassir conçus pour cibler des cibles fixes ou mobiles à une distance pouvant atteindre 20 kilomètres (12 miles), les distances qui séparent les positions de l’armée syrienne de celles des Yankée n’allant au-delà de 20 à 35 km en Syrie orientale. Ces roquettes doté d’ogive autoguidée se dirige grâce à des ailerons aérodynamiques télescopiques avec un taux de précision de 90%... »

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Mais ce n’est pas car il s’agit d’un type parfaitement compatible avec le Krasnopol d’origine russe de la Syrie. Que se passe-t-il au juste ? Dans le ciel un bouclier anti missile Syrie Hezbollah qui s’étend sur la côte ouest de la Syrie en Méditerranée orientale et ce, aux côtés d’une aviation syro russe qui n’hésite plus à ratatiner la base US à al-Tanf tout comme l'ont fait drones de la Résistance et d’une artillerie aux roquettes tactiques braquées sur les positions US en Syrie orientale ... Un entrecroisement des objectifs Résistance-Russie? A n'en pas douter.  Dans un article ayant comme thème « La visite de Biden – derrière les sourires » publié dans le journal israélien Israel Hayom, Eyal Zisser, chargé de cours au Département d'histoire du Moyen-Orient à l'Université de Tel-Aviv a qualifié d’échec la récente visite du président américain, Joe Biden au Moyen Orient avant de souligner que ce déplacement rapprochait de plus en plus la Russie de l'Iran.

« Biden a non seulement échoué à faire avancer une alliance de défense régionale contre l'Iran, mais il a rapproché la Russie de l’Iran », dit un article d'Israel Hayoum. : « Les présidents américains ne sont généralement pas très populaires au Moyen-Orient. Chaque Arabe, Iranien ou Turc haït l'Occident, les Etats-Unis à son tête.   Sous George W. Bush, les États-Unis ont conquis l'Afghanistan et l'Irak, tandis que Trump a pris la décision d'affronter l'Iran. Il a ordonné l'assassinat de Qassem Soleimani, le commandant de la Force al-Qods à l'époque, et s'est retiré en 2018 de l'accord nucléaire conclu avec l’Iran. Mais avec Biden qui a sur le dos de la Russie,  c'est Israël que l'Amérique risque de détruire en le place directement en ligne de mire Russie-Iran". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV