Ce colonel-général russe, Aleksandr Chaiko, nouveau commandant du contingent russe en Syrie que le chef du CentCom, Mike Kourilla a traité, de chien débarqué « tout droit de l’Ukraine en Syrie où il est prêt à tout pour se rétablir », alors qu’il visitait, parfaitement ahuri, la base US à al-Tanf, à peine quelques jours après que l’aviation russe y avait frappé les terroristes pro-US et ce, au grand mépris de « l’accord américano-russe de déconfliction » et de cette zone « no fly » de 55 km de profondeur que les Yankee ont planté depuis 2016 au dessus des frontières syro-irakiennes rien que pour contrer les salves de missiles de la Résistance sur leur trajet en direction d’Israël, et bien ce général russe risque-t-il de fausser cette analyse rudement hâtive du Britannique Wallace qui affirmait ce vendredi que « la Russie échoue dans de nombreux domaines de la guerre en Ukraine » et que « le président Poutine pourrait à nouveau chercher à changer de stratégie », quitte « à passer des plans A, B, C au plan D » ?
Samedi 30 juillet au soir, peu avant que le Sioniste Zelensky lance un appel aux Ukrainiens pour qu’ils évacuent le Donetsk pour que « la terreur y est devenue l’arme principale de la Russie », un appel parfaitement vicié dans la mesure où ce sont les HIMARS US/Otaniens qui labourent maison, sites civils voire prisons de cette région pour éviter qu’il n’y ait pas de témoignages encombrants, un impressionnant exercice militaire « hybride » a eu lieu visiblement au large de Lattaquié avec la participation de toutes les unités de l’armée syrienne et russe !
Certes, depuis que les parachutistes syriens se sont mis à s’exercer dans le ciel de la Syrie où ils ont accompli déjà deux manœuvres une diurne et l’autre nocturne, on sent qu’il y avait quelque chose de radicalement changé côté de la Russie et que pour l’état-major russe, le fait d’assister voire de directement prendre part à un débarquement au Golan occupé des unités de parachutistes syriens auxquels se mêleraient les combattants de l’unité d’élite Radwan du Hezbollah était devenu une option viable, pressentiment qu’a confirmé par la suite deux évolutions majeures, la fermeture récente de l’agence juive en Russie, signe de la volonté très claire de Moscou de faire saigner démographiquement l’entité sioniste, et de faire pencher fatalement la balance en faveur de la Palestine d’une part et de l’autre une très importante décision de remettre à l’armée syrienne le contrôle des unités S-300 et S-400 à Hmeimim et à Tartous et de le faire en présence des généraux iraniens comme si les forces syriennes, iraniennes et russes faisaient partie d’une même armée et que désormais à Damas, il s’agissait de protéger Moscou.
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Mais de là à voir apparaître sur la vidéo des exercices que vient de publier la force Tigre de l’armée syrienne un lac avec de hypothétiques positions ennemies sur une île-cible qui rappelle l’île ukrainienne de Serpent, île que les unités d’artillerie syro-russes frappent en cascade, et que des dizaines de Soukhoï syriens et russes bombardent sans répit tandis que des hélico font débarquer des troupes syriennes et évacuer des blessés et tout ceci, sur fond des unités de DCA abattant des maquettes de drones et de missiles, cela va bien au-delà d’une simple manœuvre de propagande de guerre et fait poser d’emblée la question suivante :
La Russie a-t-elle fini par se mettre en totale diapason avec la Résistance, par se faire convaincre qu’il est impossible de coexister avec l’Amérique au Levant et qu’il est grand temps, après 5 longs mois de face-à-face sanglant anti-US en Ukraine de mettre les Yankee à la porte du Levant et de le faire tout en ligotant au préalable les tentacules israélien et turc car sans la Méditerrané orientale, la victoire en mer Noire est impossible ?
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Probable, dans la mesure où à la marche arrière US/OTAN de ce matin à Donetsk a succédé un raid au drone ce matin à Sébastopol (Crimée ) contre le quartier général de la flotte de la mer Noire de la marine russe avec en amont un bilan de cinq blessés, signe qu’après des tentatives d’attaques aux UAV contre les sites énergétiques de la Crimée, le camp d’en face projette toujours d’étendre la guerre à la mer et de l’étendre au besoin par où est passée récemment la Russie à savoir via les drones maintenant que les HIMARS tant vantés se sont avérés une flop plutôt à tuer les prisonniers ukrainiens à Olenivka ou à entacher les ponts qu’à changer en quoi que ce soit les rapports de force et qu’il y a de très fortes chances pour que figurent au sein des lots de drones iraniens livrés aux Russes de vrais « drones marins » genre Simorq ( version navale de Shahed-129) qui au cas où US/Acolytes oseraient déclencher la guerre en mer Noire sauront forts de leur portée de 1000 km et de leur capacité de frappe contre des cibles « cinétiques » et ce, à l’aide des bombes intelligentes Qaem ou Shafaq, sauront comment défendre le transit maritime russe. Surtout qu’en version ISR (intelligence surveillance et reconnaissance) le drone Simorq dispose d’un système de navigation singulier à même de lui assurer un trajectoire de vol rectiligne et durable, ce qui lui donne la possibilité de visualiser jusqu’à 1000 km de portée le milieux marin et de faire partager en réseaux des données.
Aussi, et pour la première fois depuis 2011, les agences ont fait état ce matin de l’arrivée massive de plusieurs centaines de blindés et de camions de transport de troupes russes à Hassake sur le territoire occupé par les Yankee, Hassaké qui a été ce jeudi le théâtre d’une puissante frappe aux missiles contre une base US à Shaddadeh, où les Américains venaient tout juste de faire débarquer des convois avec à leur bord des pièces d’avions.
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Avia.pro écrit : « Il y a quelques heures, une énorme colonne de véhicules blindés, comprenant des véhicules blindés, des véhicules blindés de transport de troupes et des camions de l'armée, est entrée sur le territoire sous contrôle américain en Syrie. L'apparition dans cette région d'un si grand nombre de forces russes est enregistrée pour la première fois depuis plusieurs années. Selon des sources syriennes, les militaires russes sont entrés librement sur le territoire situé près de la frontière syro-irakienne. Pour des raisons inconnues, l'armée américaine n'a même pas tenté de bloquer l'apparition des forces russes dans la région. Cependant, beaucoup plus remarquable est le fait qu'il s'agit d'une mission de patrouille, ce qui implique que les troupes russes apparaîtront ici régulièrement, ce qui indique que les États-Unis peuvent simplement être évincés de la région. »
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Et Avia. Pro ne croit pas si bien dire : car que pourraient faire les USA si les Russes appuyés par la Résistance se mettaient à réinvestir une à une, les régions syriennes occupées ? Hassaké par exemple comme ils l’ont fait ce matin en débarquant dans cette localité ultra stratégique de Yarubiya, ou Deir ez Zor où l’Amérique continue depuis 6 ans à en piller le sous-sol et à en faire toute un juteux commerce alors même que le Syrien lambda est frappé de plein fouet par la loi César et qu’il dépend pour sa survie énergétique de l’ailleurs, ou encore Raqqa où les Yankee croyant au père Noël vient de réoccuper l’aéroport de Tabqa? Ils ne pourront strictement rien ! Un CentCom « F-16 ou F-15-dépendante » ne prendra aucun risque tant qu’elle disposera de troupes à al-Tanf, à Raqqa et à Deir ez-Zor, troupes qui se trouvent aussi en ligne de mire des drones et des missiles de la Résistance… Et si l’US Army décide de supprimer cette présence physique pour dé-ligoter son armée de l’air, et bien cela voudrait dire la fin US au Levant.
Voici le dilemme US et par extrapolation d’Israël que Poutine devra mettre à profit au plus vite et avant que les choses sérieuses ne commencent en Méditerranée orientale et en mer Noire. Ce vendredi, l’axe Washington/Tel-aviv a poussé ses réseaux « libanais » à agir contre la Russie et à saisir un cargo bourré de blé « russe » qui se dirigeait battant sous pavillon syrien vers la Syrie, au prétexte que c’était une cargaison céréalière ukrainienne volée. A quoi rime cet acte de piratage? A un casus belli contre les cargos russes en pleine Méditerranée ou ce qui revient au même à la désormais impossible coexistence US/Russie au Levant. Et dire que cet « incident » tombe à point nommé, juste à la veille d’un mois de septembre particulier « chaud » où le Hezbollah a promis de faire de la Méditerranée un enfer « gazier » pour Israël. Ce n’est pas sans raison si le général Chaiko se focalise autant sur la mer méditerranéenne et qu’Ali Mahmoud exerce ses forces aux opérations de débarquement… L’axe Résistance-Russie se prépare à un méga nettoyage…
