Le drone MQ-9 de l'armée de l'air américaine de 27 millions de livres sterling a été abattu et est réduit en miettes près des frontières ukrainiennes.
La Roumanie a annoncé qu'un drone américain MQ-9 Reaper muni d'armes s'est écrasé jeudi 14 juillet près d'une base aérienne du pays.
Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dincu, a déclaré que l'accident n'avait fait aucun blessé car l'avion sans pilote était tombé dans un champ de maïs dans une zone inhabitée près de la 71e base aérienne de l'armée de l'air roumaine à Campia Turzii. L’armée de l’air américaine a ouvert une enquête pour en connaître les raisons.
« L’avion sans pilote américain a été abattu dans la municipalité de Cluj, à environ 120 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine. Les circonstances de la présence du drone dans cette région n'ont pas encore été divulguées, alors qu'un certain nombre de sources affirment que le drone transportait des armes, comme en témoignent plusieurs explosions qui ont tonné sur le site du crash de l’avion sans pilote », rapporte le site web militaire russe Avia-pro.
L'armée de l’Air américaine a déployé des drones MQ-9 Reaper, d'une valeur de 27 millions de livres sterling chacun, en mai de l'année dernière, ainsi qu'environ 90 aviateurs à l'appui des opérations de l'OTAN dans la région.
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Le crash de MQ-9, qui semblerait être une signature de la Russie, rappelle l'abattement du Global Hawk US en 2020 par l'Iran. Le 20 juin 2019, vers 4 heures du matin (heure locale), un MQ-4 Triton Global Hawk US se faisait ratatiner dans le ciel du sud l’Iran au niveau de l’île de Hengam, une île de la province du Hormozgan : 220 millions de dollars et tout un mythe nourri autour du drone tactique US que le Pentagone a perdu en l’espace d’à peine quelques seconds et ce, par le tir d’un seul missile sol-air que le CGRI a fait lancer depuis sa batterie de missile anti-missile Khordad-3.
Ces mêmes batteries avaient largement eu à l’époque l'occasion d'abattre aussi un P-8 Poséidon US avec 33 officiers et militaires de renseignement à bord.
Les batteries de missiles antimissiles Khordad-3, équipées de 4 missiles de moyenne et de courte portée, se distinguent par leur extrême mobilité ainsi que par leur capacité à abattre des cibles volant de 35 à 75 kilomètres d'altitude. Elles sont employées dans des combats contre les avions tactiques et stratégiques, tout type d'hélicoptères, les missiles de croisière, les drones.
Le système du Khordad-3 utilise un radar d'alerte précoce appelé Bashir, qui a la capacité d'observer et de surveiller très rapidement son environnement et peut avoir en une fraction de seconde un saut fréquentiel de 500 à 1000.
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Bien sûr, un autre de ses avantages, la Résistance anti-jimming. Ces dernières années, le Khordad-3 a été équipé d'un système électro-optique pour pouvoir opérer dans des environnements de guerre électronique, en plus d'utiliser un radar à réseau flou pour détecter et intercepter les drones furtifs.
Puis il y a un détecteur optique situé à l'arrière du radar, détecteur qui permet à la DCA de détecter et de suivre passivement ses cibles. Autrement dit, le système peut détecter des cibles sans émettre d'ondes électromagnétiques, puis les verrouiller.
L'ennemi est donc surveillé et touché sans le savoir, une passivité qui rend presque impossible la neutralisation du système. Et c’est bien ce qui est arrivé à Global Hawk MC-4 Triton US, le 20 juin 2019.