Le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que le navire baptisé Haj Qassem Soleimani transportant des hélicoptères serait bientôt ajouté à la flotte de la marine iranienne.
L’amiral Alireza Tangsiri a tenu à faire allusion à la saisie par la marine du CGRI de deux pétroliers grecs dans les eaux du golfe Persique, avant de souligner : « Auparavant, les Grecs avaient emmené notre pétrolier vers leurs côtes et déchargé son pétrole, et le tribunal a arbitrairement ordonné sa confiscation. »
Évoquant le soutien du Leader de la RII à l’arraisonnement de leurs pétroliers dans les eaux du golfe Persique, l’amiral Tangsiri a ajouté : « À un moment et dans deux zones géographiques différentes, dans des conditions météorologiques défavorables avec une vitesse de 27 nœuds, alors que l’hélicoptère ne pouvait pas descendre en rappel, nous avons saisi ces deux pétroliers, l’un à Hormozgan et l’autre dans la province de Bouchehr. »
Outre le soutien du peuple, un autre facteur de notre autorité est notre puissante marine, qui se dresse contre l’ennemi.
Selon ce dernier, le CGRI est chargé d’assurer la sécurité du détroit d’Hormuz. « Le temps où un porte-avions ou un destroyer étranger entre dans la région et émet un bip et tous les navires sont alertés, est bel et bien révolu », a-t-il précisé.
Concernant la production nationale du navire, l’amiral Tangsiri a noté : « Bientôt, le navire Haj Qassem Soleimani, qui transporte des hélicoptères, sera ajouté à la marine du CGRI. Nous construisons toutes les vedettes rapides lance-missiles à des vitesses de 70 à 90 nœuds. »
Cela intervient alors qu’une délégation militaire iranienne s’est rendue ce mardi 28 juin à Oman.
La délégation iranienne a été informée des devoirs et des missions du Centre de sécurité maritime d’Oman et de l’action conjointe de ce centre avec d’autres centres de sauvetage et de maintenance de la sécurité maritime. La délégation iranienne a également visité les installations, les équipements et les nouveaux systèmes utilisés dans le Centre de sécurité marine du Sultanat d’Oman.
Pour rappel, en mars dernier, le CGRI a exposé des modèles de missiles iraniens lors d’un salon de la défense au Qatar (DIMDEX), un État arabe du golfe Persique qui abrite la plus grande base militaire américaine de la région. Selon Reuters, la présence du CGRI au salon de la défense du Qatar avait attiré l’attention des médias et des milieux politiques internationaux. L’agence Reuters avait souligné que lors du salon de la défense de Doha, du 21 au 23 mars, le stand du CGRI était orné d’une affiche géante d’une embarcation commando (Vedette rapide).
En mai 2021, l’analyste du site The National Interest, Caleb Larson, avait écrit un article sur les capacités des missiles anti-satellite de la République islamique d’Iran. « Frapper une cible juste de l’autre côté d’une frontière nationale est relativement facile, mais ce qui est beaucoup plus difficile, cependant, c’est de frapper les satellites d’un adversaire. L’Iran pourrait-il le faire ? », s’est interrogé l’auteur. Le Centre des études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies, CSIS) avait affirmé dans un rapport que les « missiles iraniens sont des outils puissants et une menace crédible pour les forces militaires américaines et de leurs alliés dans la région ».
