Il semble qu'il faille plus que le coup d'Erbil : L'agence de presse officielle syrienne, SANA, a rapporté qu'un convoi logistique militaire des troupes américaines est entré en Irak depuis la province de Hassakeh, dans le nord-est de la Syrie. Ce convoi de 52 camions a franchi le passage illégal d'al-Waleed pour entrer dans le nord de l'Irak, escorté par des véhicules blindés de l'armée américaine.
Le convoi transportait, très probablement, du matériel militaire qui avait été endommagé lors des attaques à la roquette intelligente et à l'artillerie menées ces dernières semaines contre les bases américaines dans le nord-est de la Syrie et à l'est de l'Euphrate. Surtout dans cette attaque à la roquette il y a quatre jours contre la base d'al Omar à Deir ez-Zor. Le 3 mars, les champs pétroliers de Conoco et d'al-Jafrah à Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, qui servent de base aux troupes de l'armée américaine, ont été visés par des missiles de la Résistance.
Mais pourquoi l'armée américaine transfère-t-elle des équipements militaires de la Syrie vers l'Irak alors qu'elle sait qu'elle y est prise pour cible ? Les analystes politiques mettent en avant un facteur : les États-Unis n'ont d'autre choix que de couvrir une entité sioniste dont les sièges mis en lumière après l'attaque du 13 mars sur Erbil ne sont plus sûrs. En effet, de la présence américaine en Irak dépend le pillage du pétrole syrien par l'Amérique et sa bande, un pétrole qui est vampirisé à Deir ez-Zor avant d'être détourné par l'axe Erbil-Ankara vers le port sioniste d'Ashkelon. Car le maintien de la présence américaine en Irak dépend de la perpétuation de ce honteux hold-up du siècle.
Selon les nouveaux chiffres du ministère syrien du pétrole, 70 000 barils de pétrole sont volés quotidiennement par les forces d'occupation américaines et leurs mercenaires dans les régions orientales de la Syrie.
Ce que défend vaillamment, le commandant du CentCom, le général Frank McKenzie qui a été à la fois clair et grossier, vendredi soir, lorsqu'il a déclaré lors d'un point de presse qu'il n'était pas clair combien de temps encore l'armée américaine resterait sur le sol syrien.
Tout cela pour dire que la frappe du 13 mars contre le siège du Mossad à Erbil n'est qu'un début et que les missiles balistiques tactiques de précision Fatah 110 pourraient suivre d'autres types de missiles pour chasser les pilleurs US/Israël. Quel type de missile ? Le missile de croisière Hoveyzeh, à titre d'exemple
Le missile de croisière iranien Hoveyzeh est un missile de croisière sol-sol appartenant à la famille des missiles de croisière Soumar, capable de voler à basse altitude et d'avoir une portée de 1 350 km, avec la capacité d'atteindre des cibles terrestres avec une grande précision et exactitude.
Le Hoveyzeh fait partie de la famille de missiles de croisière Soumar, qui a été dévoilée en 2015, le premier missile de la famille étant le Soumar, qui avait une portée de 700 km. Le dernier missile Soumar a une portée de 2 000 à 3 000 km.
Le missile Hoveyzeh a été testé avec succès à 1 200 km, et il a pu atteindre avec précision et succès les cibles déterminées. Le ministère iranien de la Défense a annoncé que la conception et la fabrication du missile de croisière Hoveyzeh constituent une nouvelle étape dans le renforcement de la puissance de dissuasion des forces armées iraniennes.
Les missiles iraniens utilisent différents systèmes de navigation, dont le plus important est le TERCOM.
Le TERCOM, que l'on peut traduire par "adaptation au relief du terrain", est un système de navigation avancé utilisé principalement par les missiles de croisière. Il améliore considérablement la précision d'un missile, par rapport à un système de navigation inertielle, lui permettant de voler plus près des obstacles et à des altitudes généralement plus basses, ce qui le rend beaucoup plus difficile à détecter par les radars au sol.
Le Hoveyzeh, dont la portée est de 1 500 km, combine un ensemble de systèmes de navigation comprenant TERCOM, GLONASS, INS, GPS et DSMAC. Les Américains et les sionistes vont avoir des jours difficiles devant eux.....
GLONASS est un système de positionnement par satellite d'origine soviétique et géré par les forces spatiales de la Fédération de Russie. Il utilise vingt-quatre satellites circulant sur une orbite moyenne. C'est un concurrent du GPS, il offre une précision allant de 5 à 8 mètres avec sept à huit satellites en vue. Le GPS offre une précision de 2 à 9 mètres avec six à onze satellites en vue. La précision de fonctionnement du GLONASS devait être portée à 5,5 mètres en 2010, et à 2,8 mètres en 201112.
L'INS ou système de navigation inertielle est une technique qui utilise des capteurs d'accélération et de rotation pour déterminer le mouvement absolu d'un véhicule (avion, missile, sous-marin, etc.). Il présente l'avantage d'être totalement autonome.
Le DSMAC est un système appelé Digital Scene-Mapping Area Correlator, ou scanner optique du missile, qui balaie le spectre visible et le compare à sa banque d'images pour identifier la trajectoire et sa cible. Le DSMAC est désormais fréquemment utilisé avec le TERCOM, afin de pouvoir effectuer une attaque ponctuelle de haute précision, ce qui permet d'utiliser des missiles de croisière avec des charges conventionnelles.