La revue militaire spécialisée The Drive fait publier ce 25 mars une information qui ne peut laisser indifférent le lecteur pro Résistance : « Lors de la plus récente expérience aéronautique de l’armée, quatre vagues de sept drones ont été lancées dans le ciel de l’Utah de façon “interactive” une première impliquant en réseau les véhicules aériens sans pilote “Air-Launched Effects” (ALE). Un seul opérateur a pu ainsi contrôler l’essaim de drones alors qu’ils chassaient et détruisaient des positions ennemies simulées. Certains détails sur le test ont été annoncés auparavant, mais nous obtenons maintenant une vision beaucoup plus claire de ce qui s’est passé »
Et The Drive d’ajouter :
« Le lancement de 28 drones, tous contrôlés et supervisés par un substitut de l’avion de reconnaissance d’attaque future de l’armée , a été l’événement culminant de l’exercice expérimental 2022 qui s’est tenu plus tôt ce mois-ci à Dugway Proving Ground à Utah. Le FARA fictif a parfois été joué par un UH-60 Black Hawk avec équipage ou par un MQ-1C Grey Eagle sans équipage. Les foules de drones ont été lancées à partir d’avions, ainsi que de plusieurs véhicules terrestres servant d’hélicoptères de substitution.... »
Que cherche a simuler l’armée de l’air US ? Cela ne fait pas de doute l’attaque à l’essaim de 21 drones qu’a lancée en septembre 2019 Ansarallah contre Aramco et qui a privé cette dernière de son pétrole.
On y voit le tâtonnement le balbutiement d’une US Army qui ne maîtrise pas « la chose », mais qui l’imite. Car les vagues de drones lancés manquent gravement de quelque chose : la synchronisation à base d’intelligence artificielle. Les USA pourront-ils un jour devancer la Résistance dans ce domaine ? Non, car celle-ci a une armée de l’air intégrée à l’échelle de toute la région
Dans le cadre de leurs préparatifs militaires en cours et moins d’un an après la guerre de 11 jours, les groupes de la Résistance opérant dans la bande de Gaza menacent d’utiliser leurs nouveaux équipements militaires pour riposter aux exactions israéliennes dans les territoires occupés de la Palestine.
Les Brigades Saraya al-Qods, la branche armée du Jihad islamique de la Palestine, ont annoncé le 28 avril avoir fabriqué localement, pour la première fois, un nouveau drone qu’elles ont baptisé « drone de Jénine ».
Lors de la bataille de l’Épée de Qods en mai 2021, les drones Shahab et Ababil du Jihad islamique de la Palestine ont mené des opérations en Israël.
Le drone Shahab est un drone suicide, très similaire au drone yéménite Qasef K-2 et Ababil-2 de fabrication iranienne. D’autre part, le drone Jénine est très similaire aux drones de la série Samad d’Ansarallah. Un autre exemple d’une série similaire de drones a été exposé lors du défilé des Hachd al-Chaabi l’an dernier, et un autre exemple est entre les mains du Hezbollah libanais.
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Le Jihad islamique de la Palestine a également présenté un autre drone très similaire au drone yéménite Rased, au drone iranien Chamroush et au drone irakien Safir.
De plus, des images publiées de drones du Hezbollah libanais montrent que le groupe possède également des drones très similaires au drone iranien Mohajer-2.
Le général Kenneth McKenzie, ancien commandant du CentCom, a souligné à plusieurs reprises le danger que représentent pour les forces américaines et leurs partenaires au Moyen-Orient les drones de reconnaissance et de combat iraniens, de petite et moyenne tailles.
« Pour la première fois depuis la guerre de Corée, nous opérons sans supériorité aérienne totale », a-t-il averti.
Ces dernières années, parallèlement au renforcement de la puissance des drones de la République islamique d’Iran, la capacité des drones du front de la Résistance s’est également accrue.
Les responsables américains reconnaissent que la République islamique d’Iran a joué un rôle important dans le renforcement de l’autorité du front de Résistance et la mise au défi de la supériorité militaire des États-Unis et de leurs alliés dans la région.
« Grâce au soutien de l’Iran, les groupes de Résistance ont renforcé leur pouvoir, et cela a élargi l’influence iranienne dans la région », ont-ils estimé.
Dans un proche avenir, un réseau de drones intégrés sera mis en place dans toute la région pour effectuer des opérations de drones à effet multiplicateur.
Les drones utilisés par les combattants de la Résistance ne sont pas chers. Ils sont faciles à utiliser et permettent donc une production de masse pour lancer d’essaims de drones. D’autre part, le temps consacré au décollage de ces drones tactiques est court ce qui augmente la vitesse de réaction des forces de Résistance.
Le commandant en chef de la Force Qods, Esmael Qaani, a déclaré le vendredi 29 avril que l’entité sioniste avait envoyé 41 avions de combat et avions de reconnaissance pour intercepter les deux drones de la Résistance envoyés dans les territoires occupés, mais ils ont échoué.
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Le régime sioniste qui vivait au rythme d’attaques balistiques de la Résistance connaît désormais un nouveau défi : les frappes de drones.
Et puis outre une Armée de l’air intégrée de la Résistance possède une DCA qui marche !
Selon le porte-parole des forces armées yéménites, un drone-espion a été abattu par la DCA du pays près de la frontière saoudienne.
Un drone-espion piloté par l’Arabie saoudite près de la frontière yéménite avec le royaume a été abattu par les forces de défense aérienne yéménites.
« Aujourd’hui à l’aube, nos défenses aériennes ont abattu un drone-espion armé appartenant à l’armée de l’air saoudienne », a tweeté mardi le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree.
L’incident a eu lieu sur le front frontalier de la région sud-saoudienne de Najran. « L’opération a été menée avec un missile sol-air de fabrication nationale, s’est-il félicité. Les détails et le type du drone seront divulgués plus tard ».
Le drone violait l’accord de trêve négociée par les Nations unies entre le Yémen et la coalition dirigée par l’Arabie saoudite.
La zone d’opérations de la 5e flotte américaine couvre environ 2,5 millions de milles carrés d’eau et comprend le golfe Persique, le golfe d’Oman, la mer Rouge et certaines parties de l’Océan Indien. La région est composée de 21 pays et comprend trois points d’étranglement critiques au détroit d’Hormuz, au canal de Suez et au détroit de Bab el-Mandeb à la pointe sud du Yémen.
