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Cette arme stratégique yéménite qui fait peur aux Yankee

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une exposition d'armements d'Ansarallah. (Photo d'Archives)

Dans son toute dernière édition DEBKAfile le site proche du renseignement de l'armée sioniste dit avoir appris des sources occidentales la livraison par l'Iran au Hezbollah des missiles anti navire de 3000 km de portée capable de transporter des ogives nucléaire. L'intox qui vise évidemment à attribuer à l'Iran des velléités militaires nucléaire tient peu de cas du principe de vraisemblance dans la mesure où le Hezbollah qui vient de remporter haut la main  les législatives libanaises a certes mis en garde l'entité contre tout tentative de détournement des richesses offshores libanais exprimant son ras le bol de voir les Américains jouer le jeu de vrai -faux médiateurs mais de là à lui attribuer la volonté d'embraser la Méditerranée orientale jusqu'à Souda Bay US en Crête même au-delà au feu nucléaire c'est là une affabulation qui ne colle ni au Hezbollah ni à aucun membre de l'axe de la Résistance.  Et si les services secrets occidentaux s'étaient trompés à la fois de type d'arme et d'adresse? Le missile de croisière Abou Mahdi alias le Tomahawk de la Résistance dont la portée est de 1450 km n'est-ce pas qu'il conviendrait mieux à un environnement tel que la mer Rouge et le détroit de Bab el Mandeb où les distances sont bien plus grandes et où l'axe US/Israël travaille en abusant de la trêve à un nouveau round des affrontements? Après tout c'est là que l'Amérique dit avoir créé une coalition de 34 pays dont la plupart vouée à jouer le rôle de bouclier destiné a protéger Eilat des combinaisons missiles-drones d'Ansarallah.

En effet, le ministre de la Défense du gouvernement yéménite de salut national, Mohammad Nasser Atefi, a rendu visite, lundi 16 mai, à un groupe de combattants yéménites opérant sur le front de Jizan, dans les profondeurs de l’Arabie saoudite.

Soulignant que les combattants yéménites étaient dotés des capacités de combat très larges aussi bien  en mer, au sol et dans l'air, Mohammad Nasser Atefi a déclaré : « Les combattants yéménites disposent d'armes dissuasives stratégiques, sophistiquées et de tres haute précision et ils s'adaptent agissent aux évolutions qu’impliquent une guerre moderne. »

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Le ministre de la Défense a souligné aussi que le temps était venu pour que la coalition d’agression mette fin à ses mascarades et qu’elle lève le blocus pesant sur le Yémen.

Bien que les États-Unis prétendent que leur force navale essaie de contrecarrer le piratage maritime et le trafic d’armes dans le golfe d’Aden et de la mer Rouge, les Américains , suivent en effet  l'objectif très particulier de militarisation cette voie maritime vitale afin d’aggraver la tragédie humaine que vivent les Yéménites, en arraisonnant les navires chargés de carburant et de denrées alimentaires d'une part et celle d'insécuriser la zone pour leurs adversaires stratégiques.  Ce mardi des centaines de marines US ont débarqué en Somalie qu'on dit être le prochain siège d'Africom

La mi-avril, l’US Navy a annoncé que les États-Unis et leurs partenaires allaient déployer une nouvelle force maritime au large du Yémen.

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Cette force opérera sous le commandement des Combined Maritime Forces (CMF) – une coalition de 34 pays – et patrouillera en mer Rouge et dans le golfe d’Aden. 

C’est pour une multitude de raisons que Washington a décidé de renforcer sa présence en mer Rouge, y compris l’importance stratégique que revêt le détroit de Bab el-Mandeb duquel dépend un volume de 12% du commerce mondial, d’autant plus que les récents développements rendent de plus en plus le terrain propice à une présence puissante de la Chine en Asie de l’Ouest.

Et bien un missile de croisière furtif de longue portée pourrait largement changer la donne comme l'a fait dans le temps le drone Shahed 136 d'Ansarallah quand il s'est abattu un  certain 29 juillet 2021 sur le navire israélien Mercer Street. 

En attendant et après des semaines de tergiversation de la part des Saoudiens, un avion de la compagnie Yemenia a finalement décollé, lundi 16 mai, de Sanaa, premier vol commercial en six ans au départ de la capitale du Yémen.

L'avion, qui est arrivé en fin de matinée (environ 09H00 GMT) dans la capitale jordanienne Amman selon les autorités locales, transportait une centaine de passagers yéménites, pour la plupart des personnes malades ou âgées.

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Depuis le 2 avril, une trêve , à maintes reprises, violée par l’Arabie saoudite est observée moins pour besoin de la paix que parce que les cours de l'énergie s'envolent aux USA et que Aramco mille fois frappé en 8 ans de guerre pourrait cette fois si elle est frappé provoquer l'effondrement énergétique US. Mais Ansarallah n'est pas dupe et l'allusion de Sanaa à l'arme stratégique doit nous faire penser à Abou Mahdi.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV