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La plus grande opération de contre-espionnage signée Ansarallah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
En image les points auxquels a accès la coalition de"Five Eyes" et les câbles sous-marins pour espionner au Moyen-Orient© Startmag

Cette trêve Riyad/Ansarallah qui semble si fragile et que les Saoudiens violent régulièrement sans oser toutefois dépasser le Rubicon, et qui n'a débouché jusqu'ici que sur l'arrivée de deux des 18 pétroliers promis à Hudaydah, les Anglo-saxons sont-ils sûrs de pouvoir la mettre à profit à l'effet de dresser leurs bases militaires en Mer Rouge, et ce à l'abri des missiles et des drones yéménites, puis d'en faire un appât dans le stricte objectif de désarmer Ansarallah, de le dissoudre au sein d'un conseil présidentiel qui a pour mission première de provoquer des dissensions inter-yéménite, inter tribale et de remplacer la guerre yéméno-yéménite à celle du Yémen contre l'agression étrangère?

Les observateurs avertis le sont pas surtout depuis ce lundi soi où Sa Majesté Elizabeth a été forcé de fouler au pied ses propres principes, d'envoyer à l'aéroport de Sanaa un avion spécial pour récupérer les 44 membres d'équipage de Rawabi, ce navire espion apparemment émirati à bord de quoi le agents-espions de sa Majesté faisait de l'espionnage.

Curieuse coïncidence d’ailleurs entre ces "44 membres" d'équipage de Rawabi et les 44 effectifs de Seal's que  sa Majesté avait envoyé des  juillet 2021 à Mahra à l'Est du Yémen  où ils avaient pour mission de "traquer cette cellule d'Ansarallah qui avait été, dixit Londres, à l'origine de l'attaque au drone Shahed 136 yéménite contre le navire "Mercer Street", un bâtiment israélien magistralement ciblé en mer d'Oman en représailles d'une frappe mortelle d’Israël contre une position de la Résistance à Alep. 

 Le porte-parole d'Ansarallah et chef de l'équipe négociatrice du gouvernement de salut national, Mohammed Abdilsalam, a d'ailleurs fait état ce lundi 26 avril, de  la libération des espions de "Rawabi" en mettant l'accent sur la présence d'un officier britannique à bord et en rappelant que ce navire truffé d'équipements d'espionnage de tout genre Ansarallah le conserve bel et bien à Hudaydah. C'est loin donc d'être une libération que Londres aurait arraché à l'issu d'une quelconque victoire, mais un signe de bonne volonté de la part de Sanaa. Selon des sources d'information ces plus de cinq mois de captivité, les agents britanniques l'auraient mis surtout à reconnaître la nature de la mission dont ils étaient chargés et qui consistait  à se concentrer sur les câbles sous-marine en mer Rouge et à en décoder les données dans le stricte objectif d'inverser la tendance et transformer la défaite militaire en victoire.

Après tout, il s'agit d'une région ultra stratégique à proximité de Djibouti où la Chine dispose d'une base navale ou encore de l'Iran dont les flottes la traversent régulièrement ce qui fait que ce genre de missions pourrait s'avérer bien utile. Mais pas de chance Rawabi et tous ses données sauvés sur ses ordinateurs ont fini par tomber à Rais al Ain soit en plein cœur de la zone contrôlée par Riyad entre les mains d'Ansarallah, ce qui en dit long à quel genre d'adversaire devront faire face les Anglo-saxons, un adversaire qui complexifie ses capacités. 

En effet, on sait que les Five Eyes, t une alliance de services de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM), regroupant les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande espionne le Moyen-Orient  depuis la formation du réseau pendant la Seconde Guerre mondiale. L'expansion des réseaux de câbles à fibres optiques au Moyen-Orient a fourni aux agences de renseignement occidentales un accès sans précédent au trafic de données et de communications dans la région. Il ne fait aucun doute qu'au sens large, la région de Port-Saïd en Égypte est l'une des zones les plus importantes pour le trafic de télécommunications et donc pour la surveillance. 

Au fait les « Cinq Yeux » espionne le Moyen-Orient depuis des décennies grâce à des câbles à fibres optiques de la mer Rouge. Deux organisations, dont la National Security Agency des États-Unis et le Bureau de liaison du gouvernement britannique, sont d'ailleurs des acteurs clés pour ce projet où ils ont déjà utilisé des millions de données via des installations connues et inconnues dans la région et ce contre les intérêts de ses Etats-nations.

l'Égypte étant un carrefour important pour les câbles à fibres optiques, les 15 principales câbles égyptienne représentent 17 à 30 % du trafic Internet mondial, soit des données pour 1,3 à 2,3 milliards de personnes.

Pour être plus exact, les câbles reliant l'Europe, l'Afrique et l'Asie traversent l'Égypte puis descendent la mer Rouge jusqu'au détroit de Bab el-Mandeb entre le Yémen et Djibouti. Les câbles en direction détournent vers Oman. À l'ouest de la capitale Mascat se trouve un site de surveillance du GCHQ à Seeb, nom de code Circuit.

Selon les sources d'information , des interceptions sous-marines sont effectuées par un sous-marin converti, l'USS Jimmy Carter. Puis L'Alliance Five Eyes a conclu des accords d'échange d'informations avec certains pays européens, mais aussi le Japon et la Corée du Sud pour par exemple intercepter des données en provenance de Russie et de Chine et évidemment de la zone de la Résistance.

Or c'est sur tout ceci qu'ont mis le doigt les va-nus-pieds d'Ansarallah. Et puisqu'on est dans le hi tech, qu'on n'oublie surtout que c'était pas plus tard que ce vendredi 22 avril, que la Résistance a chassé son premier mini satellite Starlight à Chabwa. Alors faire d'une trêve un piège anti Ansarallah, que Sa Majesté n'y pense même pas. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV