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Ansarallah place la barre plus haute : 1ère satellite US chassé à Chabwa

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ansarallah place la barre plus haute : 1ère satellite US chassé à Chabwa

S'il est vrai que le "conseil présidentiel yéménite" avec un pion pro US à sa tête en la personne de Rashed al Alimi est le reflet politique de la défaite militaire US/acolytes face à Ansarallah, il est aussi vrai que cette défaite, les Yankee ne sont pas prêts à l'admettre. Alors même que ces dernières 72 heures ont été marqués à Maarib pour des frappes à l'artillerie lourde et aux missiles contre les positions d'Ansaralah et qu'Al Massirah dénonce 94 cas de violation de la trêve et tout ceci sur fond du refus obstiné de l'Arabie de laisser des avions décoller de Sanaa ou des pétroliers yéménites accoster comme promis à Hudaydah, le secrétaire d'Etat Us Blinken vient de contacter Alimi pour lui rappeler à travers ces formules bien faites que " évoquer les coopération bilatérale", sa vraie mission, à savoir préparer le terrain au démembrement du Yémen en Yémen Nord et Sud et surtout faire ne sorte qu'Ansarallah soit placé devant le fait accompli :

C'est cela même le vrai sens de cette conversation téléphonique avec le président du "Conseil présidentiel yéménite, conversation où Blinken "aurait insisté sur la formation d’un gouvernement efficace" pour mettre fin au "conflit inter-yéménite" ce qui veut dire que l’Amérique travaille à casser la merveilleuse entente entre Ansarallah et les tribus yéménites, à chercher à le faire par l'injection d'une bonne dise de terroristes qaïdistes et daechistes et à piloter le tout depuis Aden où il vient de planter son QG anti Résistance. Rappelons que dans ce scénario, Riyad n'a qu'un rôle fort palote à jouer dans la mesure le fait de le reléguer au second plan mettrait, croient les Yankee, le pétrole saoudien à l'abri, ce qui est après tout une nécessité en ces temps de crise énergétique.

Que mijote l'Amérique contre la Résistance yéménite maintenant que sa machine de guerre us s'est grippée  et que rien qu'en mois de janvier, Ansarallah a réussi à en avoir la peau à Al Dhafra, aux Emirats où un tout merveilleux composé de 3500 GI's et marines,  d'un réseaux intégré de THAAD et de Patriot, ainsi que  des centaines d'avions de chasses furtifs ou pas a cédé face à une triple attaque aux combinaisons drones-missiles Samad-Zulfaghar? Aussi paradoxale que ce soit, l'Amérique cherche à se mettre à l'heure asymétrique! 

Le 23 avril, The Drive a rapporté que l'armée américaine s'apprêtait à s'exercer à Utah au premier essaimage de drones de toute son histoire: 30 drones US de divers types devraient ainsi emboîter le pas aux redoutables drones d'Ansarallah, histoire de préparer les Yankee à une confrontation anti Ansarallah directe. The Drive écrit :

  "L'armée américaine prévoit de lancer un essaim de jusqu'à 30 petits drones en réseau dans un essaim plus tard ce mois-ci au-dessus du désert de l'Utah dans le cadre d'un exercice international. Déployé à partir d'un échelon avancé d'une double mission d'assaut aérien par des troupes héliportées de l'armée américaine et des participants alliés, l'essaim sera le plus grand groupe d'effets aériens interactifs jamais testés par l'armée."

L'armée US a testé de plus grands essaims de drones plus petits, comme ce troupeau de 40 quadricoptères au National Training Center en Californie/The Drive

 

Et de poursuivre : " Un mélange de petit Air-Launched, Tube-Integrated, Unmanned System 600 ( ALTIUS 600 ) et de drones Coyote construits par Raytheon sera lancé à partir d'une variété d'avions et de véhicules terrestres lors de l' exercice de passerelle de démonstration expérimentale 2022 de l'Armée (EDGE 22 ) qui se déroule du 25 avril au 12 mai au Dugway Proving Ground près de Salt Lake City, Utah. "

Décidément la frappe au drone historique signée le 19 septembre 2019 contre Aramco avec ses 21 drones à sens unique qui ont réussi à interrompre pour un mois l'afflux pétrolier saoudien est rudement restée à travers la gorge des Américains qui courent depuis trois ans avec leurs autres affidés pour pouvoir en imiter ne serait-ce qu'un pale reflet. 

Ceci étant, les préparatifs de guerre US contre Ansarallah  n'en reste pas au stade de drone, les Yankee ayant créé il y a quelques jours une coalition navale en mer Rouge, avec la participation de la Task Force 59 de la Ve flotte à Bahreïn et qu'ils disent être composée de 34 pays et dont la mission consisterait à "lutter contre la piraterie de mer, le trafic d'armes et de terrorisme".

En mer aussi donc, les Yankee chercheraient à singer la Résistance. Disons que l'enjeu pétrolier yéménite se pose à eux avec trop d'acuité pour qu'ils puissent lâcher prise. Rien que pendant la période allant de 2016 à 2021 le volume du pétrole brut détourné yéménite  s’élevait à d'environ 189 millions 170 000 730 barils pour un montant 13 milliards 25 millions 761 000 831 dollars, tous partis droits dans les caisses des Salman et de là vers les banques US/GB.

 L'équipe d'enquête a également surveillé cinq pétroliers. Le premier pétrolier portait le pavillon de Marshall, le deuxième  portait le drapeau des Bahamas, le troisième bat le pavillon de Malte, le quatrième et le cinquième le pavillon du Panama. De janvier à décembre 2021, ces navires sont entrés neuf fois dans le port de Beir Ali et neuf fois dans le port d'Al-Sharr et ont chargé environ 1 million 816 mille 558 tonnes, soit l'équivalent de 10 millions 899 mille 348 barils de pétrole. L'enjeu est donc non seulement la géopolitique de la mer Rouge mais aussi le pétrole yéménite.

Le jeudi 21 avril au soir, un satellite militaire s'est écrasé dans le sud du Yémen. Mais les Américains croient-ils vraiment qu'une trêve bidon sur fond d'un projet de guerre inter yéménite qui n'aura certainement pas lieu puissent leur assurer une pérennité au sud côtier du Yémen et dans ses provinces pétrolières? Ce serait trop simple. Pour ce face-à-face US/Ansarallah il faut aux Américains bien plus qu'un essaim de 30 drones, ou une coalition navale en mer Rouge. Le crash a eu lieu dans la province de Chabwa sans qu'aucune partie ni américaine ni saoudienne en parle. Des témoins oculaires ont rapporté que le satellite s'est écrasé dans le désert de Safer et qu'il se serait concentré dans le sud du Yémen depuis plus d'un an.

Qui l'a visé? on l'ignore. Toujours est-il que ce crash semble marquer un début de défaite cybernétique du camp d'en face qui se targue trop d'être l'inventeur de la constellation Starlink. Même SpaceX ne semble avoir de secret pour Ansarallah. Il parait que les Houthis outre drones et missiles choc ont de quoi influer sur l'orbite basse . un bon bruit en direction d’un satellite sur sa fréquence montante, du coup il sera coupé de toutes les infos censé le raccorder a sa station terrestre… un bon bruit aléatoire est la solution top, tout le réseau satellitaire tombe… Il suffit de viser le pool de satellites de la même manière, et tout s’effondre comme un château de cartes…Sacrés Houthis.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV