La normalisation commence à revenir chère à Ben Zayed ! Depuis quelques jours le prion de Sa Majesté Elizabeth qui, en signant l’accord d’Abraham, a annexé de facto les sept petits émirats à l’entité sioniste, a tout bêtement décidé d’y imposer la loi sioniste et à interdire aux Arabes et aux musulmans l’accès du territoire : cette loi placée sous labelle de « suspension provisoire du visa » a provoqué un tollé au sein au Moyen-Orient et au Maghreb. En Irak, les députés en sont à exiger la convocation de l’ambassadeur émirati et son expulsion. Mais les déboires de la grenouille qui se la joue aux bœufs n’en restent pas là.
Ce dimanche, la presse « golfienne » a rapporté que deux Émiratis ayant défoulé les territoires occupés de la Palestine ont été refoulés par la police israélienne dès leur descente d’avion à Tel-Aviv. Pas trop reluisant pour un Abou Dhabi qui se permet de se poser en porte-voix de « tous les peuples de la région » et justifier sa « trahison » anti-Palestine au nom de « la prospérité pour tous ». Et si la déveine en restait là : bien paniqué à l’idée d’avoir à faire face à un front élargi du Sud-Liban à Gaza, en passant par la Syrie, le Yémen, la mer Rouge, la mer d’Oman et le golfe Persique, Israël, coupable d’avoir assassiné le ministre adjoint de la Défense iranien et savant atomiste, Fakhri Zadeh balance ses complices.
Certaines sources d’information ont laissé entendre que le commando ayant planifié et exécuté l’attentat terroriste du 27 novembre à Damavand dans la banlieue de Téhéran contre le scientifique iranien, à qui les autorités reconnaissent son rôle monteur dans la conception de la DCA propre aux sites nucléaires iraniens aurait résidé aux Émirats et que mêmes, une fois débarqué en Iran, il aurait été piloté depuis Abou Dhabi...
Pas trop rassurant non plus pour les Emirats, ce genre de fuites. Les répercussions en commencent visiblement : un membre de l’US Air Force a été tué ce samedi sur la base d’al Dhafra, suivant un communiqué du département américain de la Défense qui affirme comme on s’y attend que le militaire aurait péri « dans un accident non militaire ». Difficile de le croire d’autant plus qu’il s’agissait d’un "pilote soutenant l’opération Freedom Guard", cette opération dont la portée va jusqu’au Yémen où Américains et Britanniques bombardent régulièrement les populations civiles.
« Le capitaine Killian Lilly, 30 ans, de Parlin, New Jersey, est décédé le 27 novembre dans un accident de véhicule non militaire à la base aérienne d’Al Dhafra, aux Émirats arabes unis », précise le Pentagone sans donner aucun autre détail n’a été fourni sur l’incident. Évidemment, une enquête est ouverte et suit son cours sans aboutir comme tant autres enquêtes identiques déjà ouvertes.
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Le département américain de la Défense dit : « Killian Lilly est affecté au 60e Escadron des opérations de soins de santé à Travis Air Force Base en Californie. L’opération Freedom Guard fait partie de la mission Resolute Support dirigée par l’OTAN. Auparavant, l’US Air Force (USAF) avait publié une liste de six bases dans lesquelles l’US Space Command pourrait placer le quartier général de l’US Space Force (USSF)". Le communiqué en reste là mais on sait que le pilote qui est mort serait un pilote de B-52. des B-52 ont été envoyés au Moyen-Orient, déploiement qui fait suite au redéploiement la semaine dernière d’un escadron de chasse F-16 depuis l’Allemagne vers la base aérienne d’al-Dhafra à Abou Dhabi, tandis que la flottille aéronavale américaine du porte-avions Nimitz reste déployée dans le golfe Persique.