Une coalition Egypte-Emlirat-Israël contre l'Iran?! c'est ainsi que la presse mainstream commente depuis quelques heures la visite inopinée du gourou Bennett au Caire où Ben Zayed l'attendait de pied ferme mais pas vraiment Sissi. La presse en question met évidemment tout sur le compte d’un accord que Washington serait proche à retrouver avec l'Iran qui à en croire le président de l'entité sioniste qui s'exprimait toute à l'heure, exigerait que tous les laissés pour compte de cet accord à savoir Israël et ses amis golfiens fassent un effort et créé une coalition anti Iran. Mais un certain pressentiment tend à dire que cette rencontre inopinée de Bennett au Caire où Sissi ne semble pas lui avoir fait un accueil chaleureux renvoie non pas au nucléaire iranien mais aux capacités balistiques de Gaza.
Au fait on est à quelques encablures du premier anniversaire de la méga opération Epée de Qods et tout indique qu'il se pourrait y avoir une seconde Epée de Qods vu que la situation en Cisjordanie et à Qods ressemblent fort à une situation de pré guerre. Disons que pendant l'Epée de Qods 1, l’Égypte a bien su tirer son épingle de jeu et en apportant quelques assistances à la Résistance palestinienne lui a permis un meilleur ciblage des cibles militaires israéliennes dans le sud d’Israël. cette complicité a poussé dans la foulée Israël à aller de concession en concession au Sinaï. Le Caire refera-t-il ce coup à l'entité et celle-ci cherche-t-elle à anticiper une "Epée de Qods 2" cette fois en cherchant à affaiblir les liens Gaza-Egypte à coup de pétrodollars émiratis? Bien possible. Voici comment la visite du trio est commentée par la presse mainstraem :
Des sources d’informations disent que les contacts et liens se sont multipliés entre les services de renseignement égyptien et israélien pour parvenir à un accord sur des changements dans certaines clauses des accords de Camp David avant la tenue du comité militaire conjoint israélo-égyptien. Selon ces sources, Le Caire entend créer une zone industrielle dans le nord de Sinaï près de la bande de Gaza. Lors des récents entretiens israélo-égyptiens, les deux parties ont étudié l’achèvement des consultations au sujet des changements à introduire dans les accords (de Camp David) et les agissements égyptiens dans le cadre du dossier de reconstruction de Gaza, sous l’auspice de l’une des compagnies égyptiennes liées au service de sécurité de ce pays. Ce qui avait été avancé dans le cadre de l’initiative du président égyptien, proposée après la fin de la guerre du mois de mai d’Israël contre la bande de Gaza.
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Ces sources précisent d’ailleurs que les dossiers avancés lors de cette récente réunion entre la délégation égyptienne et les sionistes, concernaient entre autres, la tenue des réunions à quatre au niveau des chefs des services de renseignements égyptien, jordanien, israélien et palestinien pour relancer le processus des négociations officielles israélo-palestiniennes. L’Égypte et le régime sioniste ont procédé en novembre 2021 à faire introduire des changements dans certaines clauses des accords de Camp David signés en 1979 par les deux parties ; des changements qui devraient « renforcer la sécurité de la zone sur fond des évolutions et développements actuels ».
Selon des sources informées, la plupart des changements qui doivent être exécutés, concernent le contenu sécuritaire de ces accords et pour le contrôle de plus de régions et le renforcement de la présence militaire dans ces régions dont et surtout la zone frontalière avec la bande de Gaza et Sinaï. Chacune des deux parties souhaite y augmenter sa présence sécuritaire notamment dans la région égyptienne de Rafah ; et cela s’effectuera à travers des consultations bilatérales sous la supervision du gouvernement américain, pour lever tous les obstacles possibles. L’Égypte insiste sur la mise à exécution des changements d’ordre sécuritaire, d’autant plus que ces changements devraient, en est déterminé Le Caire, calmer la situation dans la bande de Gaza et aboutir à un accord de longue durée pour un cessez-le-feu de plus de dix ans entre l’entité sioniste et la Palestine.
Il est vrai que les instances de renseignements israéliennes ont commis la même erreur que leurs homologues américaines : ils croyaient que l’opération militaire russe serait limitée au Donbass, n’imaginant un seul instant que la Russie envisageait de démilitariser l’Ukraine.
Israël qui se considère comme faisant partie du système militaire occidental, croyait que les combats entre la Russie et l’Ukraine, se limiteraient aux frappes par missiles, d’où la décision du commandent en chef des forces armées israéliennes d’affaiblir la force de l’infanterie de l’armée, voire à dissoudre même une partie de cette force. Or, la guerre Russie/Ukraine a démontré comment leurs évaluations étaient erronées ! La puissance de la force de l’infanterie russe a été mise à jour avec les avancées fulgurantes sur les champs de bataille en Ukraine. Ce qui s’est passé en Ukraine a rappelé au régime sioniste à quel point son armée sera faible dans de possibles combats terrestres ou plus simplement dit dans une future éventuelle guerre où son armée ne pourra rien faire d'autre qu’évacuer les colonies et se réfugier dans les cachettes !