L'Epée de Qods bat son plein en Cisjordanie : depuis mai 2021, il ne se passe pas un jour sans que Qods ou la Cisjordanie ne reproduise Gaza au nez et à la barbe des sionistes. Au cours des dernières 48 heures, trois attaques antisionistes ont eu lieu à Qods, plus une opération majeure à Al Khalil. Plus aucune unité spéciale sioniste n'ose s'aventurer en Palestine occupée tant les bases du processus de gazafication de la Cisjordanie sont solides. De graves affrontements ont éclaté dimanche entre soldats israéliens et Palestiniens à Al-Khalil en Cisjordanie. Selon le site d'information Paltoday, les militaires sionistes ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc lors d'attaques barbares contre des Palestiniens dans différentes parties de la Cisjordanie. Plusieurs Palestiniens ont été blessés ou arrêtés lors des affrontements, selon des témoins oculaires.
Toujours en Cisjordanie et à Qods occupée, les sources d'information font état d'une attaque à l'arme blanche par des Palestiniens contre des soldats sionistes. Selon l'agence de presse palestinienne Shehab, deux soldats israéliens ont été blessés dimanche soir dans une attaque à l'arme blanche contre un citoyen palestinien dans la région de Bab al-Amoud.
Suite à cette attaque, l'armée sioniste est passée en état d'alerte dans la zone et a également interdit la circulation des personnes. Deux jeunes Palestiniens ont été arrêtés et des hélicoptères israéliens ont survolé à plusieurs reprises le point de passage de Bab al-Amoud.
Un dirigeant du Jihad islamique, Davoud Shehab, a déclaré que les opérations de martyre à Qods et en Cisjordanie en général incarnaient la colère des Palestiniens face à la politique israélienne envers les prisonniers palestiniens. "Le régime d'occupation paiera chèrement son impertinence et se rendra compte que le peuple palestinien est déterminé à se renforcer chaque jour face au terrorisme et aux actes criminels pratiqués par ce régime", a déclaré Davoud Shehab.
"Le peuple palestinien se réserve son droit légitime de mener ces opérations, qui sont le meilleur moyen de faire face à l'occupation", a-t-il ajouté.
Alors que la lutte armée s'étend en Cisjordanie occupée, la question qui se pose est de savoir comment les Cisjordaniens se procurent les armes et les munitions dont ils ont besoin. Est-il possible que d'autres composantes de la résistance dans la région les approvisionnent ? On ne peut l'exclure, d'autant plus que la Résistance dispose actuellement de tout ce qu'il faut pour transférer des armes et des munitions aux combattants palestiniens à Gaza, mais aussi en Cisjordanie, en utilisant notamment le ciel des pays voisins alliés, dont la Syrie, et en esquivant la menace d'attaques terrestres de l'ennemi. Ce n'est peut-être pas un hasard si l'un des drones de dernière génération de la Résistance s'appelle Gaza. À bon entendeur, salut !
Récemment, l'armée sioniste a affirmé avoir découvert un couloir aérien Syrie-Jordanie-Cisjordanie-Gaza, dans le but de transporter des armes vers la Palestine. Selon l'armée sioniste, ce couloir aérien est assuré par des drones de fabrication iranienne dont la mission est de livrer des "pièces délicates" aux Palestiniens. L'armée sioniste parle de fusils et d'armes à feu, mais l'observateur averti comprendra qu'un tel couloir n'est pas destiné à équiper la Résistance de ce qu'elle sait elle-même fabriquer. Gaza pour s'équiper de quoi fabriquer des drones ?
Pourtant, le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a dévoilé il y a quelques mois une toute nouvelle réalisation dans le domaine des drones. " Gaza ", c'est le nom du drone à plus longue portée de l'IRGC à ce jour, dont la mise en service est prévue pour cette année.
Le commandant en chef de l'IRGC, le major général Hossein Salami, a décrit le drone comme suit : "Gaza, le drone lourd et large, nous fera atteindre un nouveau plafond de puissance dans la bataille aérienne. Étant conçu pour remplacer les avions de combat pilotés dans les batailles aériennes, le drone Gaza répond à nos attentes stratégiques et à nos politiques opérationnelles pour étendre notre portée défensive dans des endroits éloignés à haute altitude."
Long de 21 mètres, le drone Gaza a une portée pouvant aller jusqu'à 7 000 km et un plafond aéronautique de 35 000 pieds (10 500 mètres). Ce drone est capable d’atteindre une autonomie de 35 heures de vol et transporter 13 bombes de différents types. Le drone Gaza est aussi capable d’effectuer des missions de reconnaissance et de collecte d’informations jusqu’à un rayon de 500 kilomètres.
Outre une caméra vision de jour et une possibilité de zoom d’au moins 100 à 200 fois plus grande que les générations précédentes, Gaza dispose également d’une caméra d’imagerie thermique infrarouge et d’un télémètre laser.
Pour la première fois depuis que le pays s’est lancé dans la fabrication de drones, le drone Gaza utilise un turbopropulseur au lieu de moteurs à pistons ; cette caractéristique lui assure une plus grande vitesse et un plus grand rendement dans les vols à haute altitude.
Gaza est capable de transporter des bombes non seulement sous les ailes, mais aussi sur le fuselage, avec un compartiment spécialement conçu pour transporter des équipements de guerre électronique et de radar. Ce radar est aussi équipé d’une cartouche rotative capable de transporter cinq bombes.
La force aérospatiale du CGRI envisage d’équiper le drone Gaza d’un autre acquis toujours aussi avancé, à savoir, le radar à synthèse d’ouverture. Il s’agit en fait d’un radar imageur qui effectue un traitement des données reçues afin d’améliorer la résolution en azimut. Le traitement effectué permet d’affiner l’ouverture de l’antenne.
Pour rappel, les radars SAR (selon l’acronyme anglais) sont une catégorie de radars qui en émettant les ondes radio à fréquence et vitesse élevées laissent obtenir des cartes ou images bidimensionnelles.