Et si cette bombe à retardement que le Sultan d'Erdogan est sur le point de planter en mer Noire et ce au nom du respect de la convention de Montreux, bombe qui s'ajoute à ces hordes de terroristes takfiristes qu'il est sur le point d'envoyer en Ukraine faire la guerre à Poutine lui éclatait dans la figure? reprenons par le début : Ce dimanche 6 mars, à peine quelques heures après un significatif regain de tension dans le ciel de l'Ukraine où le camp atlantiste suit avec perplexité une Russie qui refuse toujours à bombarder massivement les villes quitte à ralentir les opérations mais à préserver les infrastructure car n'en déplaise à l'OTAN ce n'est en envahisseurs que le Russe se sent en Ukraine, la Turquie a annoncé envisager la possibilité d'introduire des mesures supplémentaires pour bloquer le Bosphore.
Les sources russes qui reprennent l'information vont même jusqu'à affirmer qu'Ankara aurait l'intention de fermer complètement l'accès des navires russes à la Méditerranée sans pour autant s'opposer à leur laisser l'accès aux à leur port de résidence dans la région de la mer Noire, ce qui veut dire que le Sultan Erdogan qui a pris de court la Russie il y a quelques jours en brandissant la convention de Montreux et ses termes et en menaçant de bloquer le Bosphore de façon à ce que l'importante flotte de guerre de la Russie en Syrie y soit assiégé a pris cette fois le chemin n inverse en ce sens qu'il permet le passage vers la mer Noire mais sans qu'il soit possible pour les navires russes de faire le demi tour. Le Sultan est-il sur le point de miner littéralement le régime juridique de la mer noire en défaveur de la Russie et surtout de façon à couper l'accès russe à la Méditerranée orientale et partant au large de la Syrie? Rappelons que cette annonce qui marque encore une nouvelle étape dans le projet US/OTAN d'encercler la Russie en mer Noire intervient alors même que le renseignement russe fait état de l'arrivée massif des terroristes centre asiatiques depuis Idlib vers l'Ukraine par le territoire polonais interposé.
Ce dimanche, les sources russes, citées par Sputnik, ont rapporté qu'une délégation des services secrets ukrainien se serait carrément rendue à Idlib dans le nord de la Syrie pour recruter et envoyer des terroristes armés en Ukraine : « Des terroristes syriens ont été envoyés en Ukraine et le président russe et les services de renseignement russes ont averti que l'Ukraine serait sur le point de devenir une autre Syrie et que des groupes terroristes multinationaux s'y rassembleraient. Au fait, des agents du Service de sécurité ukrainien (SBU) se sont rendus dans les zones occupées par la Turquie dans le nord de la Syrie et ont rencontré des terroristes soutenus par Ankara ce 5 mars.
" Il s'agit de localités d'Afrin et d'Azaz où le SBU aurait débarqué pour recruter des "volontaires", un processus commencé dès le 4 février soit 20 jours avant le début de l'opération spéciale russe en Ukraine. Les agents étaient accompagnés d'officiers du Renseignement turc, MIT. Ils ont visité la base du groupe armé Harakat Tha'rown, faisant partie de l’armée nationale syrienne (ANS), où ils ont rencontré les commandants de plusieurs groupes pro-turcs, parmi lesquels la division Soltan Morad et la division Mu'tasem ainsi que les camps des forces armées illégales. Au cours de ces rencontres, les parties turco-ukrainiennes et des dirigeants d’autres groupuscules terroristes ont abordé la possibilité d'entraîner et d'armer des terroristes et de les envoyer en Ukraine pour combattre aux côtés de l'armée ukrainienne contre la Russie.
A vrai dire les informations de Sputnik sont parfaitement conformes à ce qui est rapporté par des sources syriennes proches des terroristes . Le 5 mars, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a déclaré que des centaines d’individus armés soutenus par Ankara dans le nord de la Syrie se sont déjà inscrits pour aller combattre les forces russes en Ukraine. Les terroristes se sont vu promettre un salaire mensuel de 2 000 dollars. Certains d'entre eux disent vouloirt se venger de la Russie, d'autres affirment être intéressé par l'offre pour pouvoir s'exiler en Europe ce qui en dit long du vivier terroriste que la Turquie est sur le point d'exporter de la Syrie et ce avec le feu vert de l'OTAN. Or le réseau turc de pompage de terroriste vers l'Ukraine se croise avec celui des Américains qui à al Tanf dans la province de Homs, toujours selon des sources proches du renseignement russe, entraînent, eux, des terroristes de Daech pour les envoyer là encore en Ukraine.
Evidemment c'est toujours dans ce même sens qu'il faut comprendre la pseudo mutinerie de Daech fin 2021 à Hassaké pendant laquelle , les Américains ont relâché des centaines voire des milliers de des Daechistes, entre autre des citoyens de Russie ou de la Communauté des États indépendants avant de les ont emmenés à la base d'al-Tanf. Mais que faire face à cette invasion de terroristes qui cible l'Ukraine et ce dans le stricte objectif de reproduire le scénario syrien et libyen ou sud caucasien, cette fois aux portes orientales de la Russie? La réponse est simple : frapper le mal à la source et c'est d'ailleurs ce qu'il fallait faire avant qu'il ne soit pas trop tard. "A Idlib, la Russie n'a plus aucune raison de ménager la Turquie clairement atlantiste tout comme à al-Tanf où un contingent américain de 200 soldats seulement alimente une réserve de terroristes très importantes. Or l'affaire semble avoir largement dépassé le stade des frappes aériennes contre Idlib voire même contre al-Tanf, même si les avions russes multiplient leurs patrouille en Syrie oriental:e. Que faut-il donc surtout? Des frappes hybrides drone-missiles plus des raids aériens intenses à la fois contre l'armée turques et ses bases dans le nord, dressés sur quelques 11 km2 de territoire syrien que la Turquie occupe et ce simultanément au ciblage de la base US à al -Tanf et dans d'autres sites de la Syrie orientale. Il s'agit d'un levier de pression pertinent et préventif qui pourrait provoquer une saignée grave et fausser pas mal de calcules dans le camp d'en face", a estimé un analyste militaire
Autre solution complémentaire à celle-ci?
Le réseau de navires de guerre russes trouve le Moskva en croisière au sud de l'Italie, le RFS Varyag , dans la partie orientale de la mer et le RTS Marshal Ustinov au large des côtes syriennes. Ils sont tous armés de missiles de croisière anti-navires Sandbox, qui ont la capacité de couler des porte-avions. Avec un petit coup de main des MiG-31 russes de Hmeimim et de leurs missiles hypersoniques Kinzhal il ne devrait pas être trop difficiles de frapper non pas les navires turcs mais la base US en territoire turc. Après tout, le 25 février, aux premières heures de l'attaque, la principale base maritime de l'OTAN construit par les Anglo-saxons s'est effondré sous les coups des Iskandar et des Calibr. On ne voit pourquoi cela ne pourrait pas le cas d'Incirlik... Une fois la frappe accomplie, Idlib se rendra, tout comme Kiev.