Outre qu’il a envoyé des drones Bayraktar et ses terroristes en Ukraine, le Sultan Erdogan qui ferme aussi le Bosphore, semble avoir bien organisé le marché conclu entre Américains et les terroristes d'al-Nosra. Marché qui a eu pour le théâtre Idlib et pour le décore la soi-disant liquidation du chef de Daech mais à vrai dire visait à réorienter le réseau mafieux du trafic du pétrole syrien de Deir ez-Zor à Idlib, façon de le protéger contre les missiles de la Résistance. Ce vendredi un premier impact de ces évolutions vient de tomber.
Des sources syriennes locales ont fait état, vendredi 4 mars, d’une terrible explosion des réservoirs de carburant dans le quartier Tarhin au nord de la ville d'al-Bab.
La chaîne Al-Mayadeen a rapporté qu'une énorme explosion s'était produite après une fuite de carburant d'un réservoir de raffinerie dans la province orientale d'Alep. Pour l’instant aucun bilan officiel des dégâts humains et matériels n’a été publié.
L’explosion dans la raffinerie syrienne se produit alors que les terroristes takfiris du Front al-Nosra continuent à violer le cessez-le-feu dans la zone de désescalade à Idlib, en Syrie.
Selon le rapport publié par la base russe Hmeimim qui surveille la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu en Syrie, les terroristes du Front al-Nosra ont pris pour cible les zones de désescalade d’Idlib à 25 reprises au cours des dernières 24 heures.
La base Hmeimim avait précédemment annoncé que le groupe terroriste Front al-Nosra avait mené 45 attaques contre des zones de désescalade dans diverses régions, y compris les provinces de Lattaquié, Hama et d’Idlib.
Et d’ajouter que les deux provinces syriennes de Lattaquié et d'Alep avaient été attaquées à plusieurs reprises par des terroristes du Front al-Nosra.
Mais n'est-il pas temps de crever l'abcès d’Idlib, de remettre la Turquie à sa place une bonne fois pour toutes ? C’est dans ce contexte qu’un insurgé syrien, Suheil al-Hammoud, l’opérateur de lance-missile antichar TOW s'est prêté au combat contre les Russes en Ukraine le 25 février, juste un jour après le début de l'opération militaire spéciale russe censée « démilitariser » et « dénazifier » le pays.
Plus tard, al-Hammoud, qui prétend être le meilleur opérateur de lance-missile antichar TOW (ATGM) en Syrie, a annoncé qu'il était en contact avec l'ambassade d'Ukraine en Turquie.
Al-Hammoud, également connu sous son nom de « Abu Tow », était un haut commandant du mouvement Hazzm, un groupe soutenu par les États-Unis qui était actif dans le nord de la Syrie. Ce mouvement a été dissous en 2015 après une confrontation avec le Front al-Nosra.
Après la dissolution du groupe, al-Hammoud a rejoint les rangs des mercenaires à la solde de la Turquie en Syrie, la soi-disant Armée nationale syrienne (SNA), en tant qu’opérateur de TOW ATGM, ciblant à la fois les forces gouvernementales syriennes et les forces kurdes.
Al-Hammoud affirme avoir détruit 146 cibles avec le missile antichar TOW depuis le début de sa carrière de terroriste qu'il appelle lui-même « militant antigouvernemental ». Sa dernière attaque s’est soldée le 1er mars, par la destruction d’une position des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par Washington, dans la campagne nord d'Alep en Syrie.
Alors qu'al-Hammoud prétend qu'il se veut « volontaire » pour combattre les forces russes en Ukraine, des rapports récents ont révélé le complot visant à transférer des militants syriens en Ukraine où ils sont censés soutenir les forces du gouvernement de Kiev.
À cet égard, un baron de la drogue syrien basé en Ukraine et lié à al-Qaïda, connu sous le nom de Tariq al-Jasim, dirigerait le transfert des militants de Syrie vers l'Ukraine. D’où les efforts de l'armée russe pour neutraliser les activités des terroristes actifs en Syrie et soutenus par la Turquie.
