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Les missiles Syrie/Hezbollah braqués sur Incirlik

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le nord-est de la Syrie. ©Sputnik/Illustration

La Syrie dispose désormais des missiles capables de lancer une attaque à grande échelle sur la plus grande base aérienne militaire de Turquie, la base d’Incirlik qui compte au moins 150 ogives et bombes nucléaires. Les frappes peuvent être effectuées par des systèmes de missiles tactiques et les conséquences d'une seule frappe de missiles en provenance de la Syrie peuvent se révéler très importantes, notamment du fait de la destruction de la grosse quantité de munitions se trouvant sur la base en question.

À l'heure actuelle, la Syrie tente de dissuader la Turquie de toute action provocatrice mais au commencent d'un conflit à grande échelle, plusieurs missiles tactiques pourront être lancés depuis le territoire syrien, missiles que la Turquie ne pourra intercepter en raison de son faible système de défense aérienne.

Le missile  "OTRK" est capable d'infliger d'énormes dégâts. Une attaque de plusieurs missiles à la fois peut détruire des installations de stockage d'armes nucléaires et si nous admettons le fait que les membres de l'organisation Hezbollah disposent de missiles balistiques, alors Erdogan peut commencer à avoir de très gros problèmes. Si des armes nucléaires explosent, ce qui est parfaitement possible, une partie du territoire turc deviendra un terrain vague », notent les analystes.

Il convient de préciser qu'après les négociations entre Poutine et Erdogan, les terroristes actifs à Idlib, ont commencé à réduire leurs agissements dans la région ; cependant, les experts estiment que cela est très loin de stabiliser la situation.

Les États-Unis entreposent leurs armes nucléaires dans divers endroits du monde, selon les experts et la base d’Incirlik pourrait abriter des bombes thermonucléaires B61, utilisées comme moyen de dissuasion contre la Russie et pour prouver aussi l’engagement des États-Unis envers l’OTAN, l’alliance militaire composée de 28 pays dont la Turquie.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV