A J+6 des combats en Ukraine et alors même que le bilan "aérien" côté US/OTAN ne cesse de s'alourdir avec, selon des chiffres russes annoncés tout à l'heure, quelques 58 avions ukrainiens détruits rien qu'en six jours de combats, plus aucun partie au monde ne parait paniquée autant que l'entité sioniste. Or à fur et à mesure que les combats se prolongent en Ukraine entre l'armée russe d'une part et l'axe US/OTAN de l'autre, cette panique prend la forme d'une véritable débandade, non seulement en termes diplomatiques où les Sionistes ne savent pas trop où donner la tête, envoyer des armes à l'Ukraine ou condamner la Russie au Conseil de sécurité, mais encore en termes économiques où les sanctions anti russes, décidées il y a deux jours et amplifiées un peu plus tous les jours, leur fait à la fois horreur et plaisir. Mais aucun domaine n'est autant que le domaine militaire empreint de ce vertige à la puissance 10 d'Israël.
L'entité sioniste voit-elle à travers cette guerre où elle est directement impliquée du coté de Kiev qu'il manipule depuis 2014, date de l'élection du Sioniste Zelensky une reconstitution du face-à-face qui pourrait être le sien avec la Résistance? Visiblement. Au fait en Ukraine l'entité s'exerce à faire une guerre multi front un peu à l'image de ce qui pourrait être cette guerre promise par la Résistance et qui rien qu'à la première vue, auraient six front simultanée à affronter : Gaza, Liban, Syrie, Irak, Iran, et Yémen. En mai 2021 l'entité n'a tenu qu'à peine 11 jours face au front de la Résistance qui elle avait certes activés une partie de son potentiel en soutenant le Gaza via la Syrie et le Liban mais pas tout alors même que l'entité avait à ses côtés le CentCom, l'EuroCom et compagnie.
On se rappelle fort bien à l'approche du premier anniversaire de cette guerre historique, comment l'Epée de Qods a débouché sur l'émergence de trois front annexes Cisjordanie, Néguev et Palestine historique avec en toile de fond des frictions anti israéliennes très sérieuses sur les frontières avec la Jordanie d'une part où les jeunes jordaniens cherchaient à dépasser les frontières et aller porter secours aux Cisjordaniens et avec l'Égypte de l'autre où les coups de main donnés par l'armée égyptienne à Gaza sur l'identification des cibles à abattre en Israël a valu à ce dernier une révision quelques mois plus tard des accords de camp David dans le sens des intérêts du Caire, évidemment à contre cœur!
Vidéo: Salves de missiles palestiniens sur Israël, mai 2021/twitter
En Ukraine, l'entité cherche-t-il à singer la Résistance, à s'exercer aux combats de la rue face à une armée russe qui aux premiers jours de la bataille déploie une capacité balistique énorme à plus d'une égard à celle de la Résistance? Avouons qu'il y a lieu à s'en douter avec ces forces "Golani" dites force élite de l'armée sioniste qui Stinger à la main cherchent à singer les unités commandos du Hezbollah dotées de Kornet qui franchiraient le jour J les frontières de la Galilée et contre qui l'armée de terre sioniste auraient par principe à combattre. Mais le contingent terrestre israélien tel qu'il se bat en ce moment en Ukraine aux côtés de Blackwater et d'autres paramilitaires enrôlés par les Occidentaux, a-t-il été performant?
Le bilan de cette première semaine de la guerre anti Russie où Israel fait semblant d'être entre les deux camps, mais en réalité sait parfaitement où est son camp puisque son but inavoué est de "dé-poutiniser" le pouvoir à Moscou et de ramener la Russie à l'époque de la toute puissance sioniste, un souhait que le Kremlin a très clairement compris du moment où Israël s'est mis à frapper le port syrien de Lattaquié ( décembre janvier), but qu'il a qualifié de travail de "nazification de l'Ukraine" contre la Russie, et bien ce bilan est plutôt mitigé : depuis six jours l'armée israélienne et alliée, reconvertie en force commando font face à des vagues de missiles, sur fond des colonnes de chars russes qui avances à raisons de 5 kilomètres par colonnes et sur des étendus très vastes sur quoi est dressé l'Ukraine. Prenons le cas de Kharkov, deuxième ville d'importance de l'Ukraine d'où sont originaires les Sionistes ukrainiens. Quel a été le bilan des forces "Golani"? Plus que mitigé et ce n'est pas les chroniqueurs de la Résistance qui le disent.
Yossi Yehoshu, analyste sioniste émet son verdict à l'issu d'une semaine de guerre anti russe d'Israël essentiellement axée autour de Kharkov : « la diffusion d'un grand nombre d'informations fausses et trompeuses concernant la bataille en Ukraine, dont les résultats ne sont toujours pas clairs est dangereuse. Que ce soit Israël ou autres armées de l'OTAN c'est une fatale idée que de croire que l'époque des guerres classiques est révolue et qu'il est possible de réduire la taille des armée »
Yehoshu évoque-t-il là en termes à peine voilé la contre performance des unités commando Golani dites spécialisées dans les guerres urbaines en Ukraine?
« Au cours des deux dernières décennies et avec l'approbation des dirigeants politiques, l'armée israélienne a réduit la taille des forces terrestres, en se concentrant sur les chars, les véhicules blindés de transport de troupes et brigades d'infanterie, en particulier dans les réserves, sur une prémisse qui confirme que dans la prochaine guerre, vous pouvez travailler avec une petite armée intelligente, qui peut faire face aux menaces avec une sorte de multiplicateur de force.
L'ampleur de la réduction de l'armée ne peut pas être publiée, mais tous ceux qui ont servi dans la réserve le savent », dit-il, clairement déçu du bilan des paramilitaires sionistes en Ukraine.
N'es-ce pas là un aveu de la disparition des capacités de combat terrestres d'Israël dans le cadre d'une guerre régulière? Décidemment outre la guérilla urbaine qu'elle ne maitrise pas, l'armée israélienne est aussi incapable des combats classiques, bref une armée parfaitement inapte à combattre sur plusieurs fronts".
« Imaginez une guerre au Liban qui nécessite l'activation de plusieurs divisions de réserve régulières, un autre front à Gaza, un autre en Cisjordanie, un petit front en Syrie, dans lequel le Hezbollah est aussi présent, et enfin un soulèvement des Arabes d'Israël dans les villes mixtes, ou des fermetures de routes qui empêchent les camions, les chars et les munitions israéliens d'entrer sur les champs de bataille.
Le Sioniste est-il sur le point d'évoquer l'expérience d'échec de l'axe US/OTAN/Israël en Ukraine à empêcher la Russie à détruire la totalité de la flotte aérienne et des capacités militaires régulières de l'Ukraine?
« Lorsque vous êtes confronté à plusieurs arènes complexes derrière lesquelles se tient l'Iran, il est tout à fait clair que l'armée devra manœuvrer sur le terrain pour empêcher un lancement massif de missiles et de roquettes, ainsi que l'invasion ( mot que la presse sioniste utilise pour l'Ukraine en parlant des troupes russes, NDLR) des colonies par le Hezbollah dans la ligne d'engagement. Et là la taille de l'armée affecte aussi la durée de la guerre :
il y a un besoin de forces régulières et de réserve avec une bonne efficacité qui peuvent agir en parallèle, car en raison de la taille de l'armée, il faudra transférer des forces, par exemple, du sud vers le nord, une telle étape ne peut prendre qu'environ une semaine compte tenu des restrictions routières et des tirs. L'écart à récompenser aujourd'hui ne concerne pas seulement les chars et les véhicules blindés de transport de troupes, mais également la formation logistique. Il y a aussi la question du renseignement, des moyens de combinaison et des capacités d'attaque qui doivent être répartis dans toutes les arènes ».
Paniqué à l'idée d'avoir à faire face à des missiles qui couperont tout comme les missiles tactiques russes les diverses unités au sein de l'armée sioniste? « Le Premier ministre Naftali Bennett a en effet pris une décision stratégique de renforcer l'armée avec des munitions, des missiles de précision et des systèmes de défense. C'est important, mais ce n'est pas suffisant, car l'armée avec sa taille actuelle, est petite face à une guerre sur plusieurs fronts. L'armée israélienne est trop petite pour relever le défi de faire face à l'Iran et à ses alliés ».
C'est ce verdict au bout d'une semaine de combat contre la Russie en Ukraine qui aurait sans doute attiré McKenzy, le chef du CentCom au chevet de l'entité. Selon Times of Israel, McKenzie devrait rencontrer le chef d'état-major interarmées Aviv Kochavi ainsi que le gourou Naftali Bennett.
« McKenzie, qui supervise les opérations militaires américaines au Moyen-Orient, a retardé son voyage de quelques semaines pour discuter avec Bennett et Kochavi de la coopération militaire et de la coordination opérationnelle avec l'armée israélienne, au sujet du Liban, de la Syrie et de l'Iran » après évidemment cette seconde défaite d'Israel sur un front balistique après celle de l'Epée de Qods.... une défaite par procuration qui prouve l'incapacité à gagner une quelconque guerre, que ce soit asymetrique ou régulière.