Les USA cherchent-ils à faire d'une seule pierre deux coups? Cette histoire d'un False flag "nucléaire" américain en territoire russe, potentiellement propre à pousser la Russie à réagir et donc à s'attaquer le Donbasse puis peut être même à aller plus en avant et à s'en prendre à l'Ukraine elle-même quitte à ouvrir un Idlib grandeur nature à ses portes a pris une tournure sérieuse, ce samedi quand la marine russe a affirmé avoir eu recours aux "moyens appropriés" pour chasser un sous-marin américain de ses eaux territoriales en Extrême-Orient, selon l'agence Interfax. Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir repéré un sous-marin nucléaire américain de la classe Virginia dans les eaux territoriales russes. Une frégate russe a obligé le submersible de quitter le territoire russe en utilisant des "armes appropriées".
Un sous-marin nucléaire américain de la classe Virginia a été détecté dans les eaux territoriales russes, près d'Ouroup, une île inhabitée de l'archipel des Kouriles, a annoncé ce samedi 12 février le ministère russe de la Défense. « Le 12 février 2022, à 10h40 (heure de Moscou), un sous-marin de la classe Virginia de la Marine américaine a été détecté dans la zone d'exercices réguliers de la Flotte du Pacifique, dans les eaux territoriales russes, près de l'île d'Ouroup dans l'archipel des Kouriles », a indiqué le ministère.
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Le sous-marin américain a utilisé un simulateur automoteur pour se dédoubler sur les radars et les dispositifs de contrôle acoustique avant de quitter les eaux territoriales russes à vitesse maximale, précise le ministère.
Les navires de la Flotte du Pacifique poursuivent leurs exercices habituels et contrôlent l'environnement sous-marin pour prévenir les violations de la frontière étatique, a conclu la Défense russe qui ajoute que des armes russes de type de guerre électronique Otvet, a forcé le Virginia de revenir à la surface. Mais le possible false flag "nucléaire" que les Américains semblent préparer resterait confiné au champ russe ou la Chine aussi en sera affecté si une guerre venait à se produire en Ukraine?
Dans une manifestation de solidarité hautement chorégraphiée, les deux dirigeants se sont rencontrés à Pékin avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver, la première rencontre que Xi a eue en personne avec un homologue étranger en près de deux ans.
La Chine a déclaré que le monde ne devrait pas être divisé en blocs de puissance qui ont défini l'époque où l'Union soviétique et les États-Unis étaient les deux superpuissances dominantes. Et vendredi, la Chine s'est rangée du côté de la Russie sur l'une de ses principales exigences en matière de sécurité : la fin de l'expansion de l'OTAN vers l'est et plus près des frontières russes.
« Les parties s'opposent à un nouvel élargissement de l'OTAN et appellent l'Alliance de l'Atlantique Nord à abandonner ses approches idéologisées de la guerre froide », indique le communiqué citant Poutine qui a déclaré à Xi que les relations sino-russes avaient « pris un caractère vraiment sans précédent » : « C'est un exemple d'une relation digne qui aide chacun de nous à se développer tout en soutenant le développement de l'autre. L'amitié entre les deux États n'a pas de limites », a déclaré Poutine.
Qu'en est-il de Taïwan? La présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen a convoqué une réunion de haut niveau sur la sécurité nationale dans la matinée du 28 janvier au bâtiment du bureau présidentiel, où les discussions ont porté sur trois questions clés dont la situation en Ukraine et son impact possible sur la situation dans le détroit de Taiwan.
« Taïwan doit continuer à suivre de près la situation en Ukraine, tandis que nos agences gouvernementales doivent assurer notre sécurité nationale ainsi que la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et dans la région en général », a-t-elle précisé. Et de poursuivre : « Taïwan fait depuis longtemps face à des menaces militaires et à des intimidations de la part de la Chine, et peut donc comprendre la situation en Ukraine ».
Mais ce n'est pas tout : L'équilibre de l'Inde entre la Russie et les États-Unis se trouve aussi dans un contexte de tensions croissantes. L'Inde s'est abstenue lors du vote de procédure au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) avant une réunion pour discuter de la tension actuelle autour de l'Ukraine déclenchée par une accumulation de troupes russes aux frontières de son voisin occidental. La Russie et la Chine ont voté contre la tenue de la réunion, tandis que l'Inde, le Gabon et le Kenya se sont abstenus, ce pour quoi ils ont été salués par la Russie pour ne pas avoir succombé aux "tergiversations américaines avant le vote".
Le vote a renouvelé la conjecture sur la capacité de l'Inde à équilibrer son partenariat historiquement fiable et stratégique avec la Russie tout en entretenant ses relations croissantes avec les États-Unis. Le vote indien, tout en démentant les récentes suggestions d'un gouffre dans les relations indo-russes, a été interprété en grande partie comme une décision pro-russe.
L'étendu de la crise américanogène en Ukraine touche aussi le Japon. Une résolution du Parlement japonais sur l'Ukraine condamne le changement de statu quo avec force. Le Parlement japonais a adopté le mardi 8 janvier une résolution sur la montée des tensions en Ukraine, dénonçant toute tentative de modifier le statu quo par la force et exhortant le gouvernement du Premier ministre Fumio Kishida à faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à la paix. « Profondément préoccupée par la situation, cette chambre déclare qu'elle est toujours aux côtés du peuple ukrainien qui espère la stabilité de son pays et de la région. Changer le statu quo par la force par n'importe quel pays n'est jamais acceptable », a déclaré le Parlement dans la résolution..
Joe Biden a déclaré en janvier dernier qu'il envisagerait des sanctions personnelles contre son homologue russe, Vladimir Poutine si la Russie envahissait l'Ukraine, alors que les dirigeants occidentaux intensifient les préparatifs militaires et prévoient de protéger l'Europe d'un éventuel choc énergétique. Mais il semble que les Américains attendent bien plus que la simple sanction de la Russie à l'issue de cette crise. Ils veulent mettre echec et mat la Russie, puis la Chine et pourquoi pas forcer les deux parties à revoir leur logique multilatéraliste et renoncer à leurs partenraiat de plus en plus privilégié avec la Résistance. Et si la vraie solution se trouvait à Idlib où la Chine, la Russie et la Résistance sont visée?
