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A quoi s'exercent en ce moment les chasseurs iraniens dotés de missiles antinavire?

Les F-4 iraniens tirent les missiles antinavires/Tasnim

Ce B1 américain qui a survolé le vendredi 31 octobre le corridor anti sanction US de la Résistance, lequel corridor relie toutes les mers et les détroits de la région, depuis le golfe Persique à la Méditerranée en passant par la mer Rouge, avait un message à délivrer qui est ceci : les USA sont prêts à bombarder nucléairement l'Iran au cas où ce dernier et ses alliés ne lui lâcheraient pas prise. Certes un F-15 israéliens et des appareils saoudo bahreïni égyptien l'escortaient, mais ces acolytes là n'entre pas tellement en ligne de compte des Yankee. Aussi, ce pétroliers vietnamien que les forces navales du CGRI ont saisi lors d'une spectaculaire face-à-face de six heures où pas une seule fois, l'US Navy, ses USS Sullivan et Murphy et Sentinel n'ont osé broncher face aux vedettes rapides iraniennes a été une partie de la réponse à cette ridicule tentative d'intimidation.

Mais ceci n'en est que le volet maritime et qui veut faire comprendre à adversaire que tes sanctions en s'en chient et que le pétrole l'Iran en vend et en donne à ses alliés ou à toute autre partie sanctionnée par les USA! Mais cette menace de bombardement atomique proférée par les Yankee, il faut aussi d'autres volets de réponse , genre ce méga exercice Zolfaghar 1400 que l'armée iranienne vient de lancer ce dimanche sur une superficie d'un millions de km2 et qui inclut l'air, la terre et le ciel. 

L'exercice conjoint « Zolfaqar 1400 » de l’armée a commencé aujourd’hui sur les rives de Makran, dans la province de Sistan-Balouchistan, situé au sud-est du pays. Les principales étapes de l'exercice conjoint de l'armée implique les unités d'infanterie, blindées et mécanisées des systèmes de défense aérienne, des navires de surface et sous-marins, soutenus  par les avions de chasse et les drones de l'armée de l'air sur les rives de Makran. Le porte-parole de l'exercice conjoint « Zolfaqar 1400 » de l’armée, l'amiral Seyyed Mahmoud Moussavi,  a expliqué d'ailleurs les détails des étapes de reconnaissance, de renseignement et de combat de l'exercice, en déclarant : 

«La phase principale et la phase opérationnelle de cet exercice conjoint, avec la participation des unités des forces terrestres, de la défense aérienne, navale, de l’armée de l’air et de la base de défense aérienne se dérouleront dans une zone de plus d’un million de kilomètres carrés au sud-est du pays, de l’est de Jask au port de Gwadar aux confins des provinces d’Hormozgan et du Sistan et du Baloutchistan sur terre et, de l’est du détroit d’Hormuz à l’orbite de 10 degrés au nord de l’océan Indien en mer et d’une partie de la mer Rouge. L’exercice est mené à proprement parler avec la participation de différents drones de reconnaissance iraniens de type « Ababil 3 », « Yassir », « Sadeq », « Mohajer 4 », « Simorq » ainsi que les avions de reconnaissance dont « P3F », « RF4 » et « Boeing 707 ». C'est de loin la première fois que les forces armées iraniennes dévoilent le type des drones impliqués et ceci les observateurs l'auront très rapidement remarqué. 

Selon le porte-parole de l’exercice de l’armée, la stabilité des communications au milieu d’une guerre électronique se présente comme l'un des points forts de cet exercice:

« La surveillance de l'espace aérien du pays et de la zone générale de l'exercice dans la partie sud du pays par la Force aérienne de la République islamique d'Iran, de même que la réalisation de l’opération par les systèmes de défense pour affronter des cibles hostiles, et les opérations de patrouille aérienne par des chasseurs et des drones de l'armée de l'air, font partie de différents scénarios, étant censés être réalisés lors de l’exercice commun de l’armée dans le sud du pays. Une vaste zone opérationnelle, une haute maîtrise de renseignement, l’utilisation d’équipements et de munitions de renseignement indigènes, la présence d’unités de drones, l’utilisation de capacités de guerre électronique et le système de contrôle de l’armée de la République islamique d’Iran sont les caractéristiques de cet exercice ».

Les Iraniens cherchent-ils à simuler des combats avec l'ennemi en plein ciel de la région?

Toujours est-il que pour la première fois depuis des semaines, les F-4 de l'armée de l'air, après avoir accomplie des vols de longue distance depuis leur base de décollage ont procédé à Splash target soit au ciblage des cibles mobiles maritimes. Et puis les Mirage iraniens ont survolé à très basse altitude la zone tout accompagnant les F-4 qui bombardaient à coup de bombe de 250  livres les territoires de l'ennemi fictif. Mais un drone, moins connu de l'arsenal iranien a fait aussi son apparition :  le drone « Sadeq 1 » ; le drone « Sadeq-1 », dévoilé en 2014 par le ministère de la Défense, est un chasseur de reconnaissance qui est en fait une extension du drone « Mohajer 4 ».

Le plafond de vol de l’aéronef est d’environ 4500 km et pèse 242 kg. L’appareil possède un rayon d'action de 200 km et une durée de vol de 6 heures. Au total, la longueur des deux ailes du drone est d'environ 2 mètres. Il s’agit d’un drone capable de lancer. En raison du faible bruit des moteurs dû à l'utilisation de pales d'hélicoptères, ces drones ont une bonne capacité à fournir des images des agissements aux passages de frontières des gangs ou des terroristes. Le drone « Sadeq 1 » est en outre capable de participer  aux  combats aériens et peut emporter deux missiles, en plus de ses capacités de reconnaissance avancées.

Et c'est cela que peu de gens savent : Ce drone iranien a d'ailleurs forcé en 2017 un F-18 US à faire un atterissage d'urgence. Sadeq 1 s’était approché d’un avion de chasse F-18 dans le golfe Persique, un F-18 embraqué ce qui avait contraint le chasseur américain à effectuer une manœuvre d'urgence pour atterrir sur le porte-avions l’USS Nimitz. Le drone « Sadeq » est  équipé d'une caméra frontale sur le nez de l’aéronef. Au total, la longueur des deux ailes du drone s’établit à environ 4 mètres. Le moteur de ce drone est également installé à l'extrémité du fuselage de l’appareil et au-dessus de celui-ci, la queue à deux bômes est installée de forme carrée. Avis de tempête doc aux B1 et Cie... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV