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US Navy rejoint US Air Force dans sa bataille perdue face à la Résistance...

Le CGRI a déjoué une tentative des États-Unis de détenir un pétrolier transportant du pétrole de la République islamique dans la mer d'Oman, le 3 novembre 2021.©AA

Au QG de la Ve flotte à Bahreïn qui se targuait il y a trois semaines de cela d’avoir lancé une Task Force de Drone numérotée 59, et qui manœuvrait presque au même moment en Mer Rouge puis plus tard à Eilat aux côtés des forces commandos sionistes  « Shayetet 13 », rien que pour leur apprendre  comment « kidnapper » en plein mer des pétroliers iraniens à destination de la Syrie et surtout de Beyrouth, sans pour autant les plastiquer puisque désormais tout sabotage armé contre le corridor maritime anti sanction US de la Résistance risque de leur coûter de nouveau « Mercer Street », c’est le choc puissance mille : Car ce QG de la Ve flotte atone depuis quelques heures, qui s’est bêtement mis en tête vers le mois d’août, simultanément à l’arrivée du pétrole iranien à Beyrouth qu’il était possible d’en assécher le flux via « la prise d’otage des cargaisons iraniennes  » et qui de surcroît, a frôlé l’idée folle de vouloir  le faire, non pas en mer Rouge ni même dans le golfe d’Aden ou en Méditerranée mais, suprême culot, en mer d’Oman à quelques km des côtes iraniennes, n’aurait jamais cru que l’Iran lui ferait à lui aussi ce qu’il a fait en 2019 sa Majesté et son « Steno Impero » ou aux Sud-coréens qui se plaisent trop à amouracher avec les Yankee et s’obstinent à prendre en otage quelques 7 milliards de pétrodollars iraniens dans leurs banques.

Le choc est d’autant plus époustouflant que cette spectaculaire opération « navale » asymétrique, datée visiblement du début de novembre, dont le CGRI a tenu à en visualiser les étapes, « frame par frame » pour que primo tout démenti de l’adversaire devienne un désaveu de soi, secundo Ennemis et Amis en tirent les leçons qui s’imposent, y compris, comment chasser les Yankee de la mer Noire ou de la mer de la Chine, et ce, en jouant uniquement sur A2/AD…

Car cette retentissante défaite de l’US Navy est à placer à la même enseigne que l’effondrement de la supériorité aérienne US/acolyte au Moyen Orient, reconnu et avoué par un CentCom dont le chef en est toujours à rechercher une solution pour préserver la vie de ses soldats contre ces « petits drones démocratisé qui fusent de nulle part » et qui s’abattent sur les Yankee, tantôt à Ain al Asad et à Harir en Irak, tantôt à al-Tanf en Syrie, et bientôt ailleurs dans la région partout où l’Amérique opère contre la Résistance, quitte à casser en mille morceaux le « mythe confectionné à coup des décennies de propagande de « superpuissance américaine ».

 Qu’à Tel-Aviv surtout dont le PM, gourou Bennett, prétend  mener à l’Iran « une guerre des étoiles », on en tient compte maintenant que la stratégie de riposte de la Résistance  passe littéralement à une étape supérieure pour devenir « Immédiate » et non plus «  en temps voulu ».

Mais que voit-on sur les images au juste qui mériterait même de servir d’exemple aux Chinois et aux Russes ? Militairement parlant, un chef d’œuvre de guerre navale hybride en termes de gestion et de commandement, impliquant à la fois les unités de drones, les forces aéronavales, les fameuses vedettes rapides et les navires logistiques et évidemment les unités balistique côtières du CGRI, un tout qui a mené une bataille de six heures pour ramener au port iranien de Bandar Abbas, le supertanker  Sothys  chargé de pétrole détourné.

 A vrai dire,  ces unités commandos du CGRI qui ont débarqué sur le quai de "Sothys"  qu’on dit être le même qui en 2020 a fait les choux gras de la presse US en détournant le pétrole iranien à destination du Venezuela, ont pris de court NAVCENT non pas par leur opération d’abordage, un remake de ce qui était arrivé sous Trump à « Steno Impero », mais par cette tempête navale qu’ils ont déclenché dans la foulée :

En peu de temps, Sothys, s’est fait encercler par deux navires, « Shaid Nazeri » et « Shahid Siavochi », le premier étant  un catamaran de 55 mètres de long, de 14.1 mètres de large avec une portée de 10.000 kms et  reconverti en porte hélicoptère, suivant le plan SWATH (Small Waterplane Area Twin Hull ), ce qui en avait nettement  renforcé le statisme en milieux mouvementé de la mer, le second, un destroyer embarqué de batterie de missiles antimissiles Khordad-3, alias tueur de Global Hawk. A ce duo de choc dont l’un commandait l’opération tandis que l’autre servait de relais d’écoute et de liaison inter-groupe et  avec le C2 côtier, se sont rejoints aussitôt, des  vedettes rapides

On ignore à quel moment le clash a commencé, à proprement parler, mais il a dû régner un moment de franche auto humiliation à la Ve flotte pour que l’US Navy expédie d’abord deux « USS » Sullivan et Murphy, puis « Sentinel » de sa garde cote basé à Bahreïn à l’effet de tenter de barrer pas une seule fois mais à deux reprises la route au pétrolier vietnamien et à son escorte de choc et ceci, sur fond d’une sortie de SeaHawk, équipé de Hellfire qui n’a osé en fin de compte que  tirer une flare.

L’USS Sullivan avec son tonnage de 8900 et ses 154 mètres de long et sa vitesse de 56 km/h est doté de radar SPY1 et bourré de missiles Harpon, de Tomahawk, et dispose de Phalanx, de torpille de 324mm, à l’image de l’ USS Murphy , lui aussi d’un tonnage de 9300 et doté d’un redoutable arsenal naval . Mais voici comment The Drive comment les scène d’affrontement :

 «…  À un moment donné de la séquence, comme on le voit ci-dessous, des bateaux de l'IRGC se sont coupés juste devant la proue du Sullivans. Ces types d'interactions peuvent être très dangereux pour toutes les parties concernées en raison des risques de collision. Les navires plus gros, comme un destroyer de la classe Arleigh Burke - qui mesure plus de 500 pieds de long et déplace plus de 8 000 tonnes - peuvent même ne pas nécessairement voir un navire plus petit et pourraient avoir du mal à s'arrêter ou à manœuvrer à l'écart dans ce genre de situations....Une collision dans un scénario comme celui-ci pourrait alors provoquer une nouvelle escalade. Il y a eu un certain nombre de cas plus tôt cette année dans le golfe Persique où les États-Unis les forces navales ont en fait tiré des coups de semonce sur des navires du CGRI qui opéraient de manière dangereuse et non professionnelle à proximité. Les Sullivan auraient également été très vulnérables dans cette situation à d'autres types d'attaques. Par exemple, si l'un de ces petits bateaux avait été chargé d'explosifs, il aurait pu causer des dommages importants au navire… »

Et pas que des dommages, Sir ! Car si les pirates de mer US ne finissaient pas par capituler au terme d’une demi-journée de bataille, totalement terrorisés face à deux navires et 12 vedettes rapides iraniennes qui allaient de configuration en configuration, rendant totalement confus adversaire,  USS Sullivan et Murphy n’aurait pas tardé à rejoindre la longue liste des échecs subis par le Pentagone face à l’Iran au nombre desquels figurent entre autre un Ain al Assad ciblé en 2020  par une salve de 13 missiles « Qiam » avec ses 150 commotionnés cérébraux ou encore ce Global Hawk MC4 descendu en 2019 dans le ciel de l’Iran. Disons que le Pentagone aurait demandé par mille et un intermédiaire à la partie iranienne de ne pas dévoiler l’affaire
.Mais ce sont des choses à reléguer à la postérité.

Quelques heures après de ce qui reste ni plus ni moins la première pierre à l’édifice de « l’effondrement » de l’US Navy en Asie centrale, l’US Air Force aurait fait voler, désœuvré, un B1 B décollé de Diego Garcia, le long des côtes iraniennes dans le golfe Persique. Ayant évidemment les yeux tournés vers ce Simorgh iranien qui a brillé tout au long de cette historique opération anti piratage du CGRI en plein mer d’Oman, ce Simorgh-Shahed 171, prototype naval de Shahed-129, qui un corps parfaitement similaire à celui de B2 Spirit, sans saille ni angle, ce qui lui procure une "furtivité choc"…

Ce jeudi matin, Sothys se trouve à "Bandar Abbas" accosté aux côtés de Winsom, le premier tanker dont le pétrole avait été détournéµ. Or c’est un nom connu, on l’a beaucoup entendu à Baniyas en Syrie...où il décharge souvent son pétrole à destination de Beyrouth... Alors un coup fatal iranien aux capacités de combat navales de l'axe US/Israël? Sans nul doute car après la défaite "aérienne" US, c'est en mer qui se place l'épicentre de combat... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV