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Premier combat naval USA/ CGRI dans le golfe Persique : les "pirates de mer" US vaincus

Les forces navales du CGRI ont déjoué le détournement d'un pétrolier iranien en Mer d'Oman.

Il y a quelques minutes la chaîne de TV iranienne a fait état du premier clash naval post-Bident US Navy/Marine du CGRI dans les eaux de la mer d'Oman où les Américains, littéralement dépassés par les revers en cascade qui leur tombent dessus, et ce, à la fois en en Irak, en Syrie mais encore au Yémen et tout récemment au Liban commettent un véritable folie en cherchant à prendre en otage un pétrolier iranien qui pourrait toute raison garder faire partie des pétroliers en charge d'alimenter le Liban en pétrole et ce, au mépris de trois ans de complot US/Israël contre le pays du Cèdre et le Hezbollah. Evidemment cette tentative rappelle celle déjà commise en Atlantique où les Yankee s'en sont pris à un pétrolier avec du pétrole iranien la dedans tout en s'accaparant de sa cargaison qu'ils ont vendu par la suite aux Etats Unis. Mais cette fois, ils ont mis beaucoup plus de culot car qu'ils ont tenté de détourner le pétrolier et sa cargaison en pleine mer d'Oman ! Mais comment s'est déroulé ce méga clash dont les images seront diffusées instamment sous peu?

Dans un premier temps, « les États-Unis ont détourné le pétrolier transportant du pétrole iranien destiné à l'exportation avant d'en décharger la cargaison pour la charger dans un autre pétrolier. Puis ils ont conduit le bâtiment vers une destination inconnue », qui n'en a pas été pour les commandos marines du CGRI. Aussitôt partis, ils atterrissent à bord de ce deuxième pétrolier et confisquent très rapidement ce bâtiment qui  "se trouve actuellement dans les eaux territoriales iraniennes".

Vidéo : interception des navires US dans le golfe Persique

Mais cette capture ne s'est pas fait sans que les Yankee fassent de la résistance. La TV publique affirme que "plusieurs navires de guerre et hélicoptères américains ont tenté de reprendre le contrôle du pétrolier, mais ces tentatives "n'ont pas réussi à en modifier le cap". Une seconde tentative US est alors lancé, signe que le plan de l'enlèvement avait été travaillé et retravaillé depuis des mois, peut-être m^me depuis la spectaculaire opération de saisie en 2019  du pétrolier britannique "Steno Impero" dans le golfe Persique.

 

Vidéo : l'opération d'abordage et de saisi du pétrolier britannique Steno Impero en 2019 par le CGRI 

La TV cite les autorités iraniennes comme confirmant que le pétrolier saisi avait atteint les eaux iraniennes, bien que "plusieurs navires de la marine américaine soient à nouveau intervenus avec davantage d'efforts pour lui couper le chemin ". La source n'a pas indiqué la nationalité du second pétrolier chargé du pétrole iranien mais une source bien informée affirme qu'il s'agirait effectivement du bâtiment qui en 2020 avait été capturé par les Etats Unis non loin des cotes vénézuélien, bâtiment dont la cargaison avait été vendue. Était-ce un piège? Toujours est-il qu'un dernier incident naval USA/Iran dans le golfe Persique a été nié et démenti par les Américains qui ne cessent toutefois d'aller d'annonce te acte provocateurs d'annonce et acte, genre cette Task Force 59 qu'ils affirment avoir crée à Bahreïn puisque leur Ve flotte veut "imposer sa loi" dans le golfe Persique.

Ces derniers jours l'US Navy a multiplié les manoeuvres conjointes provocatrices et à connotation anti iranien, avec Bahreïn et Arabie saoudite mais encore avec le régime israélien. Récemment  la marine sioniste avait annoncé avoir mené son tout premier exercice naval conjoint avec les forces navales américaines en mer Rouge.  Ce lundi,  Alors que l'entité vient de suspendre les exercices d'entrainement de sa force élite "Shaytat 13" pour cause d"incidents, de collision et de mutilation de ses effectifs", un porte-hélicoptères américain a jeté l'ancre dans le port d'Eilat pour "un exercice conjoint des forces spéciales américano-israéliennes de deux semaines", selon un communiqué de l’armée israélienne.

« L'exercice amphibie bilatéral » représente l'un des premiers exercices conjoints entre l’armée israélienne et le Commandement central de l'armée américaine (CENTCOM), depuis que la formation américaine a inclus Israël dans sa zone de responsabilité plus tôt cette année, poursuit d'ailleurs le communiqué qui ajoute  qu'environ 500 soldats américains y participeraient, la plupart provenant de la 11e unité expéditionnaire de marines, ainsi qu'un détachement de bataillon logistique, une compagnie de fusiliers d'infanterie, une compagnie de reconnaissance blindée légère et un [système de roquettes d'artillerie à haute mobilité] peloton.

Ces manœuvres ont-ils été de grotesques préparatifs pour un "enlèvement" complètement dingue de pétroliers iraniens en plein mer d'Oman où de "Mercer Street" à "Hyperion Ray", l'axe US/Israël et acolytes golfiens se sont illustrés par leur incapacité à défendre leur réputation de " puissance contrôlant la navigation régionale"?  Possible.

Toujours est-ils que ce coup "raté" pourrait coûter trop cher à ses auteurs.  Ce mercredi, et à tout hasard les milieux navals iraniens ont évoqué le dévoilement imminent d'un missile de croisière antinavire d'une portée de 2 000 km. Au fait, l'Iran est l'un des rares pays à avoir son mot à dire dans le domaine des missiles de croisière avec une portée de plus de 1 000 kilomètres. Mais "2000" est une portée fort significative dans la mesure où l'Iran tient parcimonieusement à son A2/AD et que la cible d'un tel engin, comme le prouve l'incident rapporté plus haut, ne peut qu'être l'US Navy et Cie. 

Fin 2020, l'Iran a dévoilé un missile de croisière baptisé " Abou Mahdi", qui a une portée de plus de 1 200 kilomètres. Équipé d'une tête chercheuse radar active et bénéficiant d'une portée revendiquée de plus de 1 200 km, il peut être tiré à partir de batteries mobiles côtières ou intérieures et constituer une menace sérieuse pour les ressources navales de la coalition dans la mer d'Oman.

Le missile " Abou Mahdi" peut attaquer des cibles à une distance de 621 milles.Il est une variante du missile de croisière terrestre "Hoveyzeh", lui-même  apparu visuellement similaire au Soumar lancé au sol, et que l'Iran a officiellement présenté pour la première fois en 2015. Disons que le Hoveyzeh a une portée de près de 840 milles, bien plus que le nouveau missile Martyr Abou Mahdi , mais ce dernier est un engin de précision. Ceci étant, un missile antinavire de 2000 km de portée est surtout destiné à viser des navires US en grande mobilité dans la région et ce défi, l'Iran l'a bien relevé.  

En effet, dans la marine qui se déplace principalement sous forme de navires de groupe, il existe principalement de gros navires tels que des destroyers, des porte-avions, des navires de soutien ou d'attaque amphibie. Or il existe plusieurs méthodes dans le monde pour intercepter des cibles navales à une distance de 2 000 km. L'usage de satellites équipés de systèmes d'observation, qui dans certains cas sont utilisés spécifiquement pour détecter des cibles flottantes, fait partie de l’une des méthodes pour détecter la cible ennemie. Mais là où l'Iran compte forcer ce serait sans doute une interception à 2000 kms à l'aide de drone puisqu'en Iran, il existe une large gamme de drones et que cette gamme peut voler sur de longues distances allant comme dans le cas de drone "Gaza" jusqu'à 3000 kms! 

Le cas de Shahed-129 est illustratif. C'est un drone doté de système de navigation satellitaire et  il est capable  de recevoir des données depuis de longues distances. Il est aujourd'hui l'un des systèmes de l'arsenal iranien à avoir des capacités éprouvées pour mener des frappes de missiles air-sol. En décembre 2019, la marine iranienne a dévoilé le Simorgh, la version marine du Shahed-129.

 Il a un rayon opérationnel effectif de 1 700 km en termes de ciblage de précision, une autonomie de vol de 24 heures sur un seul cycle de carburant et un plafond de vol de 24 000 pieds. Il a une capacité de surveillance de 200 km de rayon. Aussi cibler un navire US à 2000 km demandera un réseautage missiles de croisière/drone et ce sera une première dans l'histoire. Evidemment ce n'est pas à partir des vedettes rapides qui ont activement pris part à la chasse des pirates de mer Us en mer d'Oman que l'engin sera tiré. Mais bien à partir des destroyers iranien comme Roudaki ou encore ce tout dernier porte-hélicoptère iranien "Soleimani" .. Et là la piraterie de mer US en pâtira non seulement dans le golfe Persique ou mer d'Oman mais bien au delà en océan Indien. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV