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Les pétroliers iraniens arrivent ..... l'US Navy/Marine sioniste se cachent ....

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Corridor énergétique Iran-Liban sera-t-il aussi un corridor militaire? (twitter)

C'est bizarre:avant le 29 juillet, date à la quelle la supposée omni-puissance "navale" US /OTAN a croulé en pleine mer d'Oman, sous les coups du drone Shahed 136 de la Résistance le quel drone s'est abattu sur le navire israélo-britannique, "Mercer Street" pour venger la mort de deux hauts commandants de la Résistance en Syrie, tués quelques jours plus tot dans un raid israélien à Qusseir, la fameuse société Tanker Trakers suivait pas à pas le mouvement des pétroliers et navires iraniens à travers le monde. Cette société britannique n'a ainsi pas perdu une seule étape de la première mission en haute mer de la 77eme flotte iranienne, composé du navire logistique Makran et de destroyer Sahand qui une fois ayant traversé l'océan Atlantique, a sillonné le canal de la Manche, puis le golfe de la Finlande pour arriver à Saint- Pétersburg où parader avec les Russes. Mais ces jours-ci Tanker Traker, comme frappé par une sorte de cécité, n'arrive plus à bien voir à travers ses cartes satellites  un aussi gros objet comme ce premier pétrolier iranien chargé de fioul à destination du Liban qui a atteint ce 1er septembre le port de Baniyas.

Tanker Trakers écrit : " ... le pétrolier, qui est arrivé en Syrie, transporte 730 000 barils de pétrole brut iranien, pas d'essence. Le pétrole brut a été livré plusieurs fois en un mois pour les besoins de la Syrie, pas les besoins du Liban. Nous annoncerons les noms des trois pétroliers une fois, au cas où ils traverseraient le canal de Suez vers la Méditerrané"/ 

Et pourtant, un site aussi réputé qu'al-Akhbar libanais qui travaille dans un Liban, truffé d'agents pro US, pro OTAN pro Israël, un Liban où une délégation de congressistes vient tout juste de quitter l'aéroport, sur fond d'une colère noire qui leur a fait dire des insanités sur le compte des Libanais d'une part et du Hezbollah de l'autres puisque l'ambassadrice Shéa leur avait expliqué que pour ce coup, "le Hezbollah nous a eu vraiment" et que " l'affaire de l'importation de l'électricité jordanienne ou du gaz égyptien, ne pourrait être relancée à moins que vous, chers congressistes, vous mettez à vous désavouer et à enterrer César, à briser le blocus anti Liban" et que "d'ici là, le corridor maritime régulier Téhéran-Beyrouth aura été largement mis au point", ne peut mentir. Le pétrolier-éclaireur iranien a accosté bien en Syrie et sa cargaison de fioul va être transporté au Liban à bord des tankers. Une "partie sera consacrée aux hôpitaux publics, sans distinction aucune, tandis qu'une société liée au Hezbollah se chargera de la distribution de cette cargaison aux sociétés privées et aux générateurs d'électricité".  Et Al Akhar de poursuivre : " deux autres pétroliers iraniens dont la cargaison n'est pas connu poursuivront le même chemin et puis il y a en un quatrième qui va partir bientôt de Bandar Abas au sud de l'Iran" ... 

Alors pourquoi ce démenti  de Tanker Trakers? la réponse est simple: aux yeux des Libanais le débâcle US ne se résume plus à ces scènes de fuite de GI's à l'aéroport de Kaboul, alors qu'ils balançaient du haut de leur C-170 leurs collabos, mais aussi à ce que le Hezbollah, "milice pro iranienne" s'est montré capable de faire ce que les Etats Unis d'Amérique, la France de Macron et l'Arabie saoudite ont été incapables de faire, à savoir faire ramener le courant "souveraine" "non confessionnel" et surtout gratuitement dans des hôpitaux des foyers et l'essence dans les réservoir des voitures. 

Mais passé ce stade, il y a une foule d'analystes qui voient à travers l'accostage du premier navire iranien à Baniyas dont la cargaison partira d'ici quelques heurs à bord des portes-conteneurs vers Beyrouth, un autre débâcle cette fois à caractère militaire : mercredi, alors que les sources évoquaient le passage sain et sauf de la cargaison iranienne via le Canal de Suez où Sissi ne voyait vraiment pas pourquoi il fallait l'arrêter comme le lui demandait l'axe US/Israël, les médias israéliens ont rapporté avec grandiloquence " le premier exercice naval conjoint USA/Israël" avec la participation de la Ve flotte US dont le siège se trouve à Bahreïn : " Israël se félicite de cette coopération stratégique qui pointe à l'horizon", avait même hasardé Yediot, ne craignant évidemment pas le ridicule car ce "pointer à l’horizon" cela fait 70 ans que ça dure pour le grand malheur des peuples du Moyen Orient. Mais en termes d'incongruité, cette annonce en apportait une autre : la zone d'exercice. Au fait, si la manœuvre visait à intimider  le convoi pétrolier maritime iranien, et à lui porter atteinte, il fallait que l'exercice ait lieu en Méditerranée.

Or ni les Yankee ni leur rejeton israélien n'ont osé et on dit même que les Marines US tout comme les commando Shayetet 13 y participant avaient tout le temps de la manœuvre les yeux tournés vers le ciel yéménite par crainte d'avoir à subir soudain une nuée de "Shahed 136" un peu comme leurs collègues du Mercer Street. Surtout que depuis trois jours Ansarallah "balistique" a fait son grand retour et envoie à la fois et d'un seul jet drones missiles sur tout avions ou base aérienne de la coalition qui bouge. Al Anad, cette base que les marines US, fraîchement arrivés d'Afghanistan occupent, en a subi trois missiles dévastateurs... tout comme Anba, Khamis Musait, les aéroports de Najran et Jizan ... et cela continue. 

Mais pourquoi éviter la Méditerranée s'il s'agissait d'une démonstration de force? La réponse est claire puisque non seulement Israël mais aussi les USA ont peur du Hezbollah. Puisque la Résistance libanaise qui vient de mettre à pas et de façon la plus subtile qui soit le projet de l'effondrement du Liban, est une puissance non seulement militaire mais aussi stratégistes prête à contrer n'importe quel scénario des thinktankistes US/Israël.

Pour contrer l'armée de terre sioniste, la Résistance se concentre sur deux points : d'abord, l’accès aux missiles guidés anti-blindés, capables de détruire les armes les plus avancées, notamment les chars Merkava de quatrième génération, dont est fier Israël. Lors de la guerre de 2006 le Hezbollah a fait preuve de sa capacité à détruire le char Merkava. Deuxièmement, le concept opérationnel, fondé sur la professionnalisation et la maîtrise des tactiques de guérilla, qui caractérisent la Résistance et qui transformerait toute tentative de contrôle du terrain en une situation d'usure mortelle. L’expérience précieuse acquise par les combattants du Hezbollah en Syrie  et les batailles contre les organisations terroristes à l'intérieur du Liban ont renforcé la capacité de ce mouvement.

Puis, il y a la menace aérienne sioniste contre quoi, le Hezbollah a développé sa capacité d'interception. Il a développé une force de missiles antiavion, mais aussi une force de missile anti missiles et les deux ont des potentiels offensifs afin de toucher la profondeur de la  terre et du ciel d’Israël. Et puis ces missiles de précision dont  l'entité compte et recompte le nombre sans comprendre que l'enjeu est loin d'être numérique.

28% de l'énergie électrique totale produite en Israël s'élevant à environ 18.000 mégawatts, est produite dans seulement deux usines, tandis que la production de 51% de celle-ci est répartie entre 6 autres usines, selon un rapport publié par l’Israël National Institut de recherche en sécurité. Outre les installations de production et de transport de gaz naturel en mer et sur le littoral, et les usines de dessalement d'eau, au nombre de 5, elles fournissent à Israël la moitié de l'eau potable qu'elle consomme. Cela signifie qu'un petit nombre de missiles de précision pourrait provoquer une catastrophe économique, surtout si l'on ajoute les installations pétrochimiques et les installations de base telles que les ports de Haïfa, Ashdod, Eilat et l'aéroport Ben Gourion, et avec la possibilité que les missiles atteignant le réacteur nucléaire situé à Dimona dans le sud de la Palestine, qui est loin d'environ 36 km de Beersheba....

Quant à la mer, la crainte US/Israël est encore plus vivace entre commandos marins, et missiles antinavire d'une part, petits sous-marins piégés et vedettes rapides du Hezbollah de l'autre. ....Décidément la Méditerranée orientale n'est pas un lieu pour manœuvrer et Tanker Tracker a raison de feindre ne rien voir.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV