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Comment la Syrie a fait de son ciel un terrain de chasse aux meilleurs "missiles furtifs" d'Israël?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un missile SPICE-1000 israélien intercepté le 22 juillet ( Twitter)

En Syrie, le radical changement de politique aérienne russe contre Israël commence d'ores et déjà à porter ses fruits. Après ces raids aux missiles air-sol que l'entité israélienne rate l'un après l'autre depuis fin juillet avec en toile de fond quelques 40 missiles SPICE et Delilah interceptés et détruits pour la plupart, les sources bien informées font état de nouvelles commandes d'achat pour des systèmes de guerre électronique made in Iran qui semblent avoir été bien impliqués dans les revers aériens sionistes. De quel système pourrait-il bien s'agir? Très probablement de complexes de guerre électroniques « Sepehr 110 » visiblement plantés au Golan occupé et qui fonctionnent à merveille pour couvrir même le ciel d'Israël comme cela a été prouvé pendant la guerre du mois de mai entre Israël et Gaza où le ciel du site gazier sioniste Ashkelon et surtout son Dôme de fer ont fait l'objet de royaux coups d'hackage. 

Le complexe de système « Sepehr 110 », dévoilé en 2019 est destiné à l'origine à répondre aux besoins de communication des commandants à différents niveaux stratégiques, opérationnels, tactiques et martiaux et dans diverses conditions défensives ou offensives ainsi qu'en cas de crise et d'incident imprévu surtout qu'il dispose de plusieurs couches de communication pour la sécurité, les télécommunications HF et les communications urbaines, locales et régionales, y compris v/uhf, numérique, sécurisé, multibande, multicanal, Ds, FH, Adhoc, Cellular, Résistant. On l'utilise aussi pour commander de façon « synchrone »  des quartiers généraux (de la Résistance ?) des troupes et des brigades. La possibilité de connecter tous les composants d'un système de défense à la transmission instantanée et rapide de la messagerie via des «communications» permet d'établir un processus complet de commandement, de contrôle entre les différents niveaux de tactique, d'opérations et de stratégie.

Mais Sepehr-110 est encore plus : il peut aussi brouiller les télécommunications, et si c'est de lui ce coup de maître anti-GPS et anti-Radar, c'est que « Sepehr 110 » fonctionne. Il fonctionne d'autant plus que l'Armée de l'air israélienne ne cesse de rapporter du " brouillage" dans le  ciel israélien, avec des problèmes de connexion GPS.  Sepehr 110 a fait aussi preuve d'une efficacité extrêmement élevée dans la neutralisation des missiles de croisière ennemis - les systèmes électroniques de ces derniers échouent tout simplement et le missile tombe soit dans une zone ouverte, soit en raison d'une perturbation de la navigation par satellite, des missiles au lieu de leur les cibles touchent des friches. Au fait, les coopérations militaires Syrie/Iran ne cessent de s'élargir, l'armée syrienne étant la première armée alliée qui bénéficie des expériences militaires iraniennes. L’exercice « Bouclier du Ciel 1400 » de l’armée de la RII qui s'est tenu il y a quelque temps et où celle-ci a exposé tous ses avancements dans le domaine de fabrication d’armes haute de gamme fait partie de ces expériences. L’une des percées remarquables de l’armée de l’air a été  d’équiper les hélicoptères des forces héliportées d’un guidage par infrarouge, afin de leurrer les missiles thermiques de l’ennemi.

Le commandant de l'armée de l'air de la RII avait annoncé alors la présence active de drones de guerre électronique, lors de l'exercice « Bouclier du ciel 1400 » en interconnexion avec les systèmes de guerre électronique.  «Les futures guerres seront plus de guerres électroniques, et  nous  disposons dans ce contexte de divers équipements dans le domaine de la guerre électronique au sein de l'armée de l'air et nous installons les divers équipements de guerre électronique sur tous types de nos aéronefs. 

La guerre électronique nécessite que nous disposons des renseignements complets des systèmes militaires ennemis, et nous collectons régulièrement les informations nécessaires tout au long de l'année, et après avoir reçu les informations nécessaires, nous élaborons des plans appropriés sur la base des informations obtenues ». L'armée syrienne ne semble pas avoir été indifférente à ces performances. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV