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US A en déploiement en Jordanie, la ligne de feu missile-DCA de la Résistance en Syrie orientale: la guerre a commencé

La mitraillette à missile balistique de courte portée iranienne dévoilée le 7 juillet a-t-elle déjà trouvé le chemin de la Syrie est?( Twitter)

Deux rencontres secrètes ou présentées comme telle Bennett-Roi Abdullah II, émaillées de deux contrats l’un, sur la revente de l’eau « jordanienne » usurpée par Israël à « la Jordanie » à raison de 50 millions de m3 par an, l’autre stipulant une hausse de 160 millions de dollars à 700 millions des exportations du Royaume vers la Cisjordanie alors que celle-ci en est désormais à chasser à coup de mitraillette ou de bombe l’armée sioniste de son territoire en vue d’une toute imminente alliance avec Gaza et tout ceci, sur fond d’une visite du roi Abdullah II à la Maison Blanche, premier dirigeant arabe à avoir eu l’honneur d’être reçu par Big Brother. Avouons que la Jordanie, ce pays trop british aux goûts des Musulmans et qui se trouve sur les grandes routes commerciales, entre la Syrie, l’Irak et le Liban entre autres, fait un retour de grâce tonitruant aux yeux de l’axe US-Israël alors même que pas plus tard qu’au mois de mars, Biden a tenté d’avoir la peau du roi par coup d’État du frère princier Hamza interposé. Il est vrai que l’urgence change les priorités.

Au fait au mois de mai, les États Unis d’Amérique a failli perdre pour de bon, Israël au bout de plus de 70 ans d’investissements en économie, en militaire et en renseignement, quand quelques milliers de missiles de la Résistance, partis de l’un de ses multiples fronts de combats anti US/anti Israël se sont mis à tirer et à anéantir de facto le potentiel portuaire, aéroportuaire, énergétique de cette méga base israélienne qui, mythe et légende brisé, n’est rien plus désormais qu’une jambe en bois pour un coureur US en fin de parcours !

 

Tweet: l'avion de chasse Kowsar en pleine opération

Les 11 jours qu’a duré l’opération l’Epée de Qods n’ont pas encore dit tout leur secret du séisme qu’ils ont provoqué dans la conception moyen-orientale de l’Empire finissant, tous les changements de cap précipités que ce dernier se voit s’imposer désormais, n’empêche que certains d’entre eux sont vitaux : En mai, le ciel jordanien est tombé littéralement en main de la Résistance tout comme son sol quand des centaines de jeunes jordaniens ont foncé en direction des frontières israéliennes pour les franchir à la faveur de la complicité des gardes-frontières jordaniennes qui les protéger contre l’armée sioniste. Ce surplus de commerce Jordanie-Cisjordanie, constitue en effet un méga lest jeté à l’adresse d’Amman pour que ce scénario de cauchemar ne se répète pas. Surtout que le ciel jordanien s’était montré aussi clément envers la Résistance en avril, quand il s’est allègrement ouvert à un missile M-600 ou Fatah-110 que la Syrie fabrique depuis des années dans ses usines, sous l’auspice du CGRI, en attendant l’heure H de guerre anti Israël.

Le 21 avril, ce missile balistique tactique syrien a traversé le ciel de la Jordanie puis celui du nord d’Israël avant de s’abattre à 30 km du réacteur de Dimona, suscitant là encore toutes soupçons de l’axe US-Israël qui s’interroge encore pour savoir si oui ou non cette pacification à l’aide des Russes de la province syrienne de Deraa, de la Ghouta orientale et de Soueïda en 2019, puis la réouverture du point de passage Nassib entre la Jordanie et la Syrie qui continue à être ouverte et à fonctionner, ne seraient pas allées trop loin pour prendre un aspect « militaire » et ce, en défaveur de l’armée israélienne. Mais la goutte qui aurait fait sans doute déborder la vase, et qui fait craindre le pire dans tout conflit USA-Cie/Résistance à venir aura été ce début de juillet « brûlant» qu’a connu la première armée du monde, sur la frontière syro-irakienne : Sept opérations aux missiles et aux drones secouant à intervalle de quelques heures et entre 4 et 8 juillet sur une zone d’opération étendue entre al-Anbar et Erbil au nord et à l’ouest irakien d’une part et le nord de Deir ez-Zor ou plus précisément la méga base militaire US à al-Omar, munis de dizaines d’entrepôts d’armes, de plusieurs unités de DCA-radar de l’autre !

Le Pentagone n’a pas osé l’avouer et son porte-parole John Kirby qui le 26 juin se vantaient encore « d’avoir bombardé à coup de F-15 et F-16 trois points appartenant aux milices irakiens entre Abou Kamal et Qaem, en Syrie et en Irak », n’a fait ce vendredi que reconnaître que « la menace est désormais réelle » et que ces 5 jours d’enfer qu’a vécus l’armée américaine du 4 à 8 juillet, dont rien ne permet d’en prévoir de sitôt la fin « auraient pu s’avérer une vrai catastrophe » mais qu’heureusement « seuls trois militaires américains n’ont été que légèrement blessés », il n’en reste que le message semble avoir bien passé : il ne s’agit plus - et le duo Austin-McKenzie qui qualifie ce matin l’Iran et ses alliés de plus « grande menace pour les USA au Moyen-Orient », l’a compris - d’un « coup de tête » de la Résistance à la suite d’un raid aérien (26 juin) qui a coûté la vie à quatre combattants de Kataëb Hezbollah mais d’un plan minutieusement élaboré, et qui avance étape par étape et qui après avoir fait du sol et du ciel de l’Irak un véritable enfer pour les troupes US, aurait mis le cap sur la Syrie et plus précisément sur la Syrie-orientale où l’Amérique a mis sur pied tout un réseau illicite de financement de guerre par pétrole syrien interposé et auquel contribuent tous ses acolytes israéliens, otaniens et golfiens.

Vidéo: le C-Ram qui tire à l'aveuglette, le 5 juillet pour contrer une attaque aux drones/Sabereen News

Dans la nuit de mercredi à jeudi 8 juillet, le premier raid à l’essaimage anti US de la Résistance a visé la base américaine à al-Omar. Une nuée de cinq drones s’est abattue sur les positions américaines, françaises et britanniques, et surtout sur les entrepôts d’armes et de munitions sans que, encore une fois, la DCA US composée de Patriot et d’Avenger, pourtant en état d’alerte, puisse lever le petit doigt. Ce matin Joey Hood, sous-secrétaire d’État par intérim US supplie presque la Résistance irakienne de cesser « ses frappes » et, comble de ridicule, de « se concentrer sur la lutte contre Daech ». Pour les observateurs, cette supplication ne peut signifier qu’une chose : la disparition des USA du paysage irakien n’est qu’une question de semaine. Or ce même Hood, tout en affirmant que les USA « ne veulent pas d’un changement de régime Assad » jure ses bon dieux que les « États-Unis ne quitteraient pas le nord de la Syrie »… le Nord et pas l’Est. Le Yankee a raison puisque selon SouthFront, la Résistance « se prépare très rapidement » pour une longue bataille anti US dans l’est syrien.

L’OSDH, vitrine médiatique du MI6 dit « la Résistance irakienne a commencé à déployer  es lance-roquettes « leurres » dans le sud de Deir ez-Zor, tout en camouflant de « vrai lance-roquettes » « braquées sur des bases américaines sur la rive est de l'Euphrate. Il s’agit du groupe Abu al-Fadl al-Abbas qui aurait installé ces unités non loin d’al-Mayadine, et ce, tout comme la Résistance afghane, « Fatemyon » qui en se mobilisant a garni ses positions des unités d’artillerie « leurres » et « vraies ». Il s’agit visiblement de démarche destinée à attirer les avions US dans le piège. Surtout que des avions de collecte de renseignements de la coalition dirigée par les États-Unis ont été aperçus à plusieurs reprises dans la zone. »

Or de fausses « lance-roquettes » déployées à titre de « guet-apens » cela veut dire très clairement qu’une Défense aérienne existe en Syrie orientale prête à faire descendre des F-15 et F-16, si d’aventure il leur venait à l’esprit de refaire le coup de 26 juin. Mais il y a plus :  « Le commandant en chef du CGRI a très récemment lancé un sévère avertissement aux Américains soulignant que c’est la Résistance et elle seule qui décide de la forme de la guerre à venir. Or c’est la chose qui est sur le point de se produire en Irak et en Syrie, missiles et drones ayant désormais changé totalement la forme de la guerre, reléguant au second plan une armée de l’air US-/Israël quasi absente.

Video: l'aéroport de Bagdad en feu, 6 juillet.//Sabereen News

 

Récemment, plusieurs attaques ont visé des bases américaines sur la rive orientale de l'Euphrate. Le 28 juin, un barrage de 32 roquettes a touché la principale base américaine dans les champs pétrolifères d'al-Omar. Le 4 juillet, des explosions ont de nouveau été signalées dans les champs pétrolifères. Les FDS ont indiqué qu'une base de l'usine à gaz Connoco avait été visée par des roquettes. Le 7 juillet, une première attaque de drones a visé l'une des bases américaines dans les champs. Aucun de ces raids n’ont été riposté par Américains et Israéliens qui semblent avoir été totalement dépassés par le camp « pro Iran » qui, visiblement se prépare à s’engager dans une guerre de longue haleine allant de dévoilement en dévoilement; Ce jeudi, une « mitraillette » à six missiles balistiques de petite portée de type Fath a été dévoilée, signe que la Résistance irakienne s’apprête à briser la ligne du front ennemi non pas à coup d’artillerie lourde mais à coup de missile de haute précision !

L'ogive du missile Fath est comparée à l'ogive du missile monoconique Fateh-110, en raison de la petite taille du missile. L'augmentation de la puissance de feu des unités opérationnelles est l'un des enjeux importants qui ont un impact significatif sur le champ de bataille ; Ceci peut être réalisé en utilisant des lanceurs de missiles balistiques multi-rôles et, bien sûr, en utilisant des missiles plus petits et plus tactiques (comme le missile Fateh) et en apportant plus de puissance de feu et de précision à ces unités. La longueur et le diamètre de ce missile semblent être environ 40 à 50 % inférieurs à ceux du Fateh-110. Avec un poids d'environ 850 à 1100 kg, Fath a une portée d’au moins 80 à 100 km. Puis l'utilisation de la technologie du corps en composite offre une portée de 130  à 170 km aux missiles de Fath. Plus le fait que Fath a des gouvernes aérodynamiques placées sur le nez lui offrent à l’engin les capacités à lancer des attaques de précision. Tout ceci fait que la vitesse en est plus importante, la précision aussi et avec ogive détachable, et une surface radar très faible, il a tout pour être le "tueur ou mieux dit l'acheveur de la DCA US-Cie"

Puis ce même jeudi et alors même que les informations font état de mouvements de troupe à T-4, base aérienne de l’est de Deir ez-Zor où l’armée syrienne a déployé les unités de drone, un nouveau prototype de drone iranien "Meraj-13" a été dévoilé, premier drone spécialement conçu pour former les pilotes d'UAV. D'une durée de vol de 3 heures, il a une portée de 150 km et peut voler jusqu'à une altitude de 18 000 pieds. Sa vitesse de croisière est de 120 km par heure. Il peut décoller avec un poids maximum de 50 kg et transporter une charge de 30 kg. Sa conception a duré environ 4 mois. Le drone s’inspire de drones Mohajer-6, Ababil-3 et Mohajer-2. Puis the last but not the least, les Iraniens s’apprêtent à envoyer sur le front le missile anti char Almas ou « Spike made in Iran ». « Il y a quelques années, un missile Spike s’est abattu sur le sol syrien mais il n’a pas explosé. Apparemment les experts iraniens ont saisi le missile et l’ont soumis à une rétro ingénierie avant d’en fabriquer une bonne quantité », fait remarquer terrorisée, la chaîne 12 israélienne qui souligne aussi, la mise au service des hélicoptères Toufan qui « pourraient être une rétro-ingénierie de Cobra et qui, équipés de missiles intelligent de fabrication iranienne Qaem-114, sont prêts à mener des raids sol-air.

Du coup et avec tout, ce branle-bas du combat qui en Syrie tout comme en Irak semble aller droit vers la mise à la porte des troupes US, la Jordanie peut-elle ne pas se faire rappeler à la bonne mémoire US ?

Les forces américaines participent à un grand exercice près du triangle frontalier Irak-Syrie-Jordanie et elles se préparent à des agissements dangereux, a estimé Aoun Jaafari, expert des questions sécuritaires et membre du Centre d’étude militaire d’al-Qabas dans un entretien accordé il y a deux jours au site d’information Al-Maalomah. « Les forces américaines cherchaient à modifier les équations de la région par les actions militaires. Les opérations et les exercices se dérouleront dans le triangle frontalier entre la Jordanie, l’Irak et la Syrie où sont déployés des avions de combat, des équipements militaires et des effectifs. tous les équipements et armes, dont des chars, ont été transférés du Qatar à la Jordanie par des centaines de Boeing.

Les Américains semblent chercher un terrain de déploiement de substitution à l’Irak où ils ne se sentent plus en sécurité, un terrain étant contiguë à la Syrie et à l’Irak. Est-ce pour chercher à lancer des campagnes de bombardement massives contre l’Iran et ses alliés ? Possible. Mais ils auraient pu le faire depuis longtemps si ce n’était la crainte de la réaction balistique. Depuis au mois de mai, Washington a compris que ce n’est plus possible de rester eu Moyen-Orient sans avoir à saigner… Depuis, Israël leur paraît plutôt un fardeau qu’un appui. Reste à savoir si oui ou non la Jordanie est prête à jouer sur le terrain US-Israël ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV