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Méga "as" de la Résistance : le Golan "syrien" transformé en une base d'attaque balistique contre Israël?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile M-600 syrien (Archives)

L’actualité syro libanaise est moins marquée cette annonce de la candidature du président Assad que l’Occident sait être le grand gagnant des élections présidentielle à venir ou celle de la visite annoncée De Le Drian au Liban où ce dernier devra annoncer l’échec du plan post 4 aout de Paris que ce qui se passe à UMM Batnah,, cette petite localité de Quneitra, située non loin du Golan occupé, où Israël, ayant désormais totalement perdu sa supériorité aérienne face à une Syrie « balistique » a tenté ces derniers jours une percée par cellules terroristes interposées et héritées de l’accord de réconciliation de 2019 à Deraa que plus d’un observateurs critiquent pour avoir empêché que l’abcès terroriste ne se creuse.

Le 1er mai et se mêlant à la population, les miliciens armés sont descendus dans la rue d’Umm Batna, brandir les armes et menacer les militaires syriens, lesquels n’ont pas tardé à réagir et à boucler la localité conscients qu’ils sont des interférences israéliennes dans le sud syrien et des efforts désespérés de Tel-Aviv destiné à inverser la donne. Certes, face au déploiement des forces syriennes, les miliciens ont fini par jeter l’éponge et appeler au dialogue, n’empêche ce genre d’agissement à Quneitra ne peut s’intercepter sans tenir compte des tous derniers développements.

Depuis le 21 avril, marqué par la première frappe de missile tactique syrien, M-600 contre le sud d’Israël, missile d’une portée de 400 kms qui a tout pour être une dérivée de Fateh-110, et que les israéliens ont cherché à vendre comme un SA-5 errant sans pour autant réussir à convaincre,  les milieux militaires et sécuritaires sionistes n’ont qu’une seule et unique obsession : où se situe l’origine du tir ?

C’est une bien grande question quand on sait qu’entre 2013 et 2021 des centaines de frappes aux missiles de croisière israéliens ont visé la plupart des bases aériennes syriennes, Damas, T4, Deir ez-Zor, Maysaf…et qu’avant le déploiement des batteries de DCA made in Iran comme Khordad- en Syrie, ces missiles provoquaient à la fois des pertes et dégâts. Depuis fin février, un autre élément de Défense aérienne a fait son apparition en Syrie, les unités de guerre électroniques qui pour avoir été en partie  fourni par la Russie, ne compte pas moins des pièces made in Iran genre, propre à mener la vie dure à la flotte aérienne israélienne non seulement dans le ciel syrien mais encore dans le ciel du sud du Liban voire en Israël.

Près un mois avant que le missile de Dimona ne perce le « bouclier antimissile israélien » et de ce , de la plus spectaculaire des façons car il l’a fait en traversant pas moins de 12 sites de DCA, entre le ciel du sud de la Syrie, la Jordanie et le ciel du sud d’Israël, une cyberattaque contre une batterie de Dôme de fer à Ashkelon a littéralement fait le froid dans le dos de l’entité. Mais de là à prévoir la cata du 21 avril, c’est un pas que l’entité n’aurait jamais imaginé, même dans ses pires cauchemar à avoir à franchir. Mais d’où est parti le M-600 syrien ?

 L’Iran et ses alliés contrôlent désormais plusieurs corridors clés dans la région. Et tout porte à croire que ces corridors correspondent aux anneaux balistiques créés contre Israël à travers toute la région. Il y a d’abord le corridor situé sur la frontière syro irakienne qui donne un accès totale depuis l’Irak a la Syrie. C’est que les Américains détiennent toujours tant bien que mal la base d’al-Tanf mais en dépit des frappes menées à plusieurs reprises contre les alliés de l’Iran, le corridor est maintenu et s’élargit très rapidement. Ce serait là l’un des sites balistiques anti US/Anti Israël possible.

Mais un autre corridor devra inquiéter Tel-Aviv et peut-être plus vivement. Il se situé sur les frontières syro-libanaise et c’est là que le Hezbollah contrôle tout et interagit royalement avec l’armée syrienne et fait corps avec comme si Hezbollah-Armée syrienne n’étaient qu’une seule force indivisible. Or ces deux corridors se complètent et créent une ligne de feu balistiques que des centaines de frappes israélienne de ces dernières années, n’ont réussi à couper. Mais ce qui vient de se produire le 21 avril, jour où l’armée syrienne a tiré son premier missile tactique contre le sud d’Israël va encore plus loin. En effet, ni le corridor syro- irakien, ni le corridor syro- libanais, bien que géo-stratégiquement étant des voies de transit d’armes ne saurait poser un danger immédiat pour Israël. Ce danger immédiat est que l’Etat syrien décide de se servir du plateau du Golan comme d’une base avancée d’attaque balistique contre Israël. Plus d’un indice existe en faveur de l’hypothèse comme quoi le M-600 du 21 avril aurait été tiré depuis le Golan.

L’engin d’une portée de 400 kilomètres a parcouru un trajet de plus de 300 km pour atteindre le Neguève, quitte à consacrer le ralliement de la Syrie à l’axe balistique anti Israël. La Syrie est désormais « un Liban plus » pour Israël. Aussi la pire crainte israélienne consiste à voir le Golan devenir un front actif avec des centaines de missiles prêts à tirer. Le Golan est à deux pas de Haïfa, à moins de 200 kms de distance de Tel-Aviv. Même Eilat, le port israélien sur la mer Rouge ne se situe qu’à 500 kms du Golan. Cela veut dire très clairement que l'axe de la Résistance vient de jouer un as... En "balistisant" la Syrie, plus besoin que les Hachd irakiens ou Ansarallah yéménite s'occupe d'Israël... Assad est là et il le fera à leur place à moindre coût. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV