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Deir ez-Zor : les positions US à al-Omar attaquées à coup de huit missiles

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La destruction d'un hélicoptère US suite à une attaque au missile, le 28 décembre, contre les positions US à al-Omar à Deir ez-Zor. ©Getty Images/Illustration

Des sources officieuses ont fait état il y a deux jours d'une frappe aux missiles contre des positions des forces syriennes et de leurs alliés de la Résistance, situées sur les frontières avec l'Irak (Abou Kamal-Qaëm). La presse israélienne a comme toujours fait état de "dizaines de morts" dans les rangs des "mandataires irakiens de Téhéran", laissant entendre que le coup venait d'Israël et des États-Unis. Avia.pro, site militaire russe, a évoqué de son côté cette frappe au missile en soulignant le fait qu'au contraire des fois précédentes, "la frappe aurait impliqué non pas des drones", mais bien "des missiles" tirés vraisemblablement depuis la base américaine à l'est de la Syrie (Al-Tanf ?) et ce, pour éviter que la "DCA syro-russo-iranienne" composée de "S-300 et de Bavar-373" ne soit activée. Tout ceci conduit à une seule et unique conclusion : l'impunité USA/Israël sur les frontières syro-irakienne n'est plus. 

Presque simultanément au tir de huit missiles, vendredi soir 27 décembre, contre une base américaine située au nord de l'Irak à Kirkouk, tir qui a coûté la vie à un Américain que la coalition dite anti-Daech en Irak dit être un "civil" sans pour autant pouvoir convaincre les observateurs ; une autre attaque s'est produite cette fois à Deir ez-Zor, non loin des positions US à al-Omar. Pour l'heure, les sources officielles américaines n'ont pas commenté l'information qui s'avère particulièrement fatidique pour une Amérique qui reconnait éhontément le pillage du pétrole syrien et qui menace aussi les alliés russe et iranien de Damas. Diffusée ce samedi 28 décembre par Avia.pro, une vidéo reprise par les sites proches des terroristes de Daech qui agissent en supplétifs des États-Unis à Deir ez-Zor met en scène "le tir de huit missiles sur une base militaire américaine située à proximité du champ pétrolier d’al-Omar". La source terroriste affirme qu'"un hélicoptère militaire américain a été détruit et plusieurs bâtiments situés à l'intérieur de la base ainsi qu’une prison secrète ont été touchés". 

 

Dans un premier temps, la partie américaine a qualifié la déclaration des sources de Daech de "fausse", avant d'être contrainte de se taire puisque l'apparition de la vidéo correspondante ne laisse aucun doute. Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour les forces américaines qui se trouvent totalement encerclées par l'armée syrienne, la Russie et la Résistance irakienne entre Deir ez-Zor en Syrie et Al Anbar en Irak.  

"Les États-Unis ont décidé de ne pas commenter l'attaque surtout que celle-ci espace de quelques heures une autre visant leur base à Kirkouk au nord de la Syrie. Aussi, les Américains se sont bien gardés de communiquer le nombre d'éventuels morts ou blessés dans cette frappe de précision qui a effectivement touché des bâtiments à l'intérieur d'une base US", dit Avia.pro avant de préciser : " ce second tir de huit missiles en moins de quelques heures prouve par ailleurs la parfaite futilité des systèmes de DCA américains déployés autour des bases de campement aussi bien en Irak qu'en Syrie. Les huit missiles tirés n'ont été ni interceptés ni détruits. Ils ont explosé là où les "tireurs" le voulaient. Pour le reste, l'attaque n'a encore été revendiquée", a indiqué Avia.pro.

Une carte des gisements pétroliers de Deir ez-Zor établie en 2017. Ces gisements sont contrôlés désormais par les USA et la contrebande du pétrole est organisée avec la complicité turco-israélienne. ©News Deeply

Cette attaque anti-US intervient alors que, mercredi, la conseillère du président Assad, Shaaban avait fait part de "nouvelles mesures" pour empêcher les États-Unis de piller le pétrole syrien. La conseillère a promis, tout comme le président Assad, d'empêcher les Américains et leurs alliés turcs et israéliens de poursuivre la contrebande du pétrole syrien. 

Une première frappe anti-américaine de l’aviation syro-russe a visé le 27 novembre les sites de contrebande de pétrole du Nord-Est situé entre Jarablous et Tall Tamar. Décollés de la base aérienne de Hmeimim, des avions syriens et russes ont largué des dizaines de bombes sur les sites de contrebande de pétrole, ôtant ainsi aux supplétifs des Américains et des Turcs, les moyens de la plus grosse et honteuse casse du siècle qui a pour objectif le pétrole du peuple syrien. Presque un mois plus tard, les USA ont lancé une triple attaque au drone contre "la raffinerie de Homs", une raffinerie de gaz au sud d'al-Wassatiya et "la raffinerie de gaz d'Al-Rayyan". Mais Damas et ses alliés ne resteront pas les bras croisés. Selon les experts politiques, l'armée syrienne en particulier et l'axe de la Résistance en général ont déclenché la dernière étape de leur guerre pour mettre à la porte USA/OTAN au Levant, étape qui ne tardera pas à s’accélérer après la reprise tout imminente d'Idlib. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV