Décidemment, Israël n'en finit pas avec le cauchemar des drones : après avoir poussé les USA à envoyer ses F-16 et ses F-15 frapper " de supposées bases à drones" de Kataêb Hezbollah et d'autres groupes de la Résistance irakienne sur les frontières syro-irakiennes et ce, dans le stricte objectif de "prévenir un remake du coup "irakien" du 19 mai, quand un drone venu visiblement depuis l'ouest de l'Irak et ayant percé le ciel de la Jordanie a pénétré l'espace aérien du nord des territoires occupés sans que Dôme de fer puisse l'intercepter quitte à pousser un F16 israélien à le faire à sa place, plus aucun jour ne passe sans qu'il n'y ait un raid, une attaque, impliquant de près ou de loin des drones.
Évidemment, la source ne nous apprend rien ni sur les circonstances de cet méga ni non plus sur ce qui pourrait être les restes de ces quatre appareil qui toute raison garder auraient tenté une pale simulation d'une "attaque à l'essaim" contre un site "important" du Hezbollah.
Et bien cette cette nouvelle interception "en série" de drones que réalise le Hezbollah ce jeudi et qui fait l'objet d'un black out pour l'heure quasi totale devra bien plus largement inquiéter l'entité. Car si en février, Tel-Aviv soupçonnait les Russes d'avoir fourni à la Résistance " le seul système capable de détruire Hermès 450" à savoir le Buk, en ce juillet 2021 il devra se demander quel est le dispositif propre à capter et intercepter quatre drones d'affilés? la réponse pourrait être "Majid" ou "Zolfaqar", soit deux dispositif de DCA made in Iran à basse altitude : le Hezbollah pourrait parfaitement en avoir de "Zolfaqar", un système de défense aérienne à basse altitude équipé d'un système de multi-lanceurs mécanisé ou de "Majid "qui se compose d'un double lanceur et d'un système de contrôle de tir électro-optique.
Selon les responsables militaires, les deux systèmes sophistiqués de défense aérienne sont capables de frapper des cibles à basse altitude, en particulier des missiles de croisière avec des missiles-intercepteurs équipés d'un capteur infrarouge capables d'attaquer la cible en suivant la source d'émission de chaleur (moteur d'avion). De plus, le missile intercepteur est équipé d'une technologie de fusible de proximité avec un capteur laser qui émet un faisceau laser à 360 degrés. Dès que ces faisceaux sont réfléchis par le fuselage, ils font exploser l'ogive du missile et détruisent la cible. Cela pourrait être ce qui est arrivé ce jeur à la nuée de quatre drones sionistes.
Mais cette opération de drone anti Hezbollah conduite visiblement depuis la mer vers le sud de la capitale et qui a poussé la Résistance à riposter répond-t-elle à un coup particulier? Remarquez que l'entité ne demande rien pour agresser, crime et agression étant dans sa nature. Et pourtant, ces deux derniers jours, il se sont passés des événements qui pourraient laisser croire que l'opération ratée de ce jeudi de l'entité aura été une tentative de vengeance anti-Résistance, celle-ci n'ayant plus de frontière depuis le mois de mai, étant parfaitement multifront, étendu de l'Irak à Gaza, de la Syrie au Liban. Et comment?
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Le 26 juin, les agences ont fait état d'une attaque à l'essaim de drone contre "les locaux du nouveau consulat US" à Erbil. Et bien Sabereen News affirme que l'attaque visait effectivement le Mossad. " La récente attaque de drones à Erbil dans la région autonome du Kurdistan irakien a ciblé les agents du Mossad. Au cours de l'attaque, qui a eu lieu le matin du 26 juin, les forces de la Résistance, après avoir surveillé les agissements des membres du Mossad et des agents des opérations spéciales dans la ville d'Erbil dans le nord de l'Irak, ont attaqué avec 5 drones suicides les positions du service de renseignement israélien dans la partie nord-est d'Erbil ".
"Il s'agit de la seconde attaque ayant visé depuis avril le Mossad à Erbil où l'entité a investi depuis longtemps. Au moins trois agents du Mossad ont été tués et plusieurs autres, blessés et emmenés en Israël à la suite de l'attaque, selon toujours le même rapport. Selon les informations disponibles, trois drones suicides ont attaqué le village de Baragh et le rassemblement sioniste à l'hôtel Khanzad, et deux autres ont attaqué des cibles dans le village de Gomespan. Parmi ces drones, l'un a échoué dans ses opérations et le reste des drones ont mené à bien leur mission."
Israël a-t-il tenté de venger ce coup fatal qu'il reçoit en pleine figure en Irak où ses sites les plus secrets font désormais régulièrement l'objet de drones de la Résistance? Certaines sources affirment que la visite précipité de Lapid aux Emirats où il a ouvert une ambassade se voulait aussi une réponse à la "fin annoncé de la présence d'Israël à Erbil". Quant au coup raté de ce jeudi au sud de Beyrouth, il faut à Israël de se demander comment faire désormais si les missiles sol-air du Hezbollah se mettait à "sécuriser" totalement le ciel de la capitale, après le faire dans le sud du Liban. La toute dernière raid israélienne du 6 juin, l'entité l'a lancé ni depuis le ciel du Liban ni non plus depuis le Golan mais depuis la Galilée.