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Méga surprise : la vérité sur ces missiles et drones tirés en mai contre Israël depuis la Jordanie!

Un nuée de drones israéliens intercepté dans le ciel de Gaza, jeudi 4 juin (twitter)

4700 missiles tirés en 11 jours contre Israël et une première facture de plus d’un milliard de dollars de dégâts matériels, un arsenal antimissile vidé au J+10 de la guerre, des F-35 Adir, des GBU/JDAM incapables de toucher, ne serait-ce qu’un seul QG souterrain, plus le naufrage des ambitions gazières offshore US-Israël-acolytes sous les coups des missiles antinavire, des drones sous-marins de la Résistance tout autant que la fin des accords d’Abraham avec ce vote antisioniste peu médiatisé mais bien réel de Bahreïn et du Soudan à l’ONU et ce, au plus fort de la bataille de mois de mai, avouons qu’Israël, ou ce qu’il en reste, a payé trop cher la liquidation de Netanyahu sur sa soi-disant scène politique. Et si on y ajoute ce mariage de « la carpe et du lapin » israélien, Lapide-Bennette, survenu en toute urgence et en à peine 3 heures et ce par crainte d’un axe de la Résistance qui a le doigt sur la « gâchette balistique » et qui n’attend que le moindre contretemps pour reprendre la suite de son carnaval missile contre l’entité, on en réalise à quel point la situation est critique dans le camp US-Israël.

On en aura le cœur net rien qu’à s’arrêter un petit moment sur ces deux phrases prononcées par Gantz le jeudi 4 juin, alors qu’il se trouvait en séance d’explication aux Etats Unis : « Notre dialogue avec les Etats Unis est très important pour garantir que tout accord US-Iran atteint efficacement son objectif de maintenir l'Iran à l'écart des armes nucléaires. Bien sûr, étant donné l'ampleur de la menace, Israël doit toujours s'assurer qu'il a la capacité de se défendre. Nous poursuivrons cet important dialogue stratégique en discussion privée… dialogue à huis clos. »

Le virage est plus qu’à 180 degrés, l’entité ayant visiblement senti au plus profond de son être ou mal-être, son incapacité à faire face à une guerre anti Résistance qui à chacune de ses sursauts, lui réserve de pires « surprises ». Car les surprises de la bataille de 11 jours Israël/Gaza ne se réduisent pas à ces « salves parfois de 300 missiles et roquettes » dont certains, d’une portée 360 km et tirés depuis Gaza jusqu’à Tel-Aviv et Haïfa. Ces surprises ne sont pas non plus uniquement réductibles à cette capacité maritime insoupçonnée de la Résistance qui a fait foutre en l’air l’afflux gazier offshore d’Israël en moins de 48 heures.

La plus grosse surprise de cette guerre n’a pas été non plus ce terrifiant épisode où Gaza, « la petite enclave » a pris le contrôle du ciel de l’entité en faisant bloquer Ben Gourion, puis au lendemain l’aéroport de Ramon à Eilat avant d’en venir quelques jours plus tard à ratatiner au termes d’une opération superbement complexe et semblable à des campagnes aériennes US les plus réussies, contre l’ex-Yougoslavie dans les années 90, de cibler six des plus grandes bases aériennes d’Israël d’y atteindre hangars de drones, batteries de DCA, hangars de F-16, F-15, F-35 et ce dans la plus pure tradition d’Ansarallah yéménite…

En effet, si « l’épée de Damoclès » de la Résistance sur la tête de l’entité l’a poussé à liquider Netanyahu c’est parce que la bataille de mai a vu, un autre front s’ouvrir, le front irako-jordanien, aussi inattendu et incroyable que cela puisse apparaître ! 

Le 21 mai, le missile tactique Fateh-110 syrien avait déjà pénétré le ciel d’Israël via le front jordanien sans même qu’un tout petit radar ne l’intercepte ou mieux, sans qu’aucun avertissement de soit envoyé à l’entité, pourtant liée avec Amman par de très vieux accords militaires. A l’époque l’entité a tenté d’ignorer ce « contretemps » créant de toute pièce une abracadabrante histoire d’un missile antimissile errant syrien ayant échappé au contrôle des Russes. Or le 18 mai et alors que l’Etat jordanien continuait tant bien que mal à contenir le débordement vers la Cisjordanie des centaines de jeunes jordaniens candidats au martyr, le Premier ministre a reconnu, en présence du Ministre allemand des Affaires étrangères, avoir été diablement surpris par un drone « irakien ou syrien » de « fabrication iranienne » et « bourré d’explosif » qui « a pénétré le ciel du nord d’Israël » et qui n’a pas détruit que dans le ciel de Beit Shéan « à l’aide d’un F-16 ». La vérité est que ce « drone n’a été ni « seul » ni « uniquement de type kamikaze ».

Selon certaines sources d’information, tout au long de 11 jours de campagne balistique contre Israël, le « front jordanien » a été « actif » et ce n’était qu’assez « tardivement que l’armée sioniste n’en est aperçue ».

L’un des rares officines sionistes qui vient d’en parler près de 20 jours après l’entrée en vigueur de la trêve est JNS qui écrit : « … La Jordanie dispose de la frontière la plus longue avec Israël et ces dernières décennies, l’incident anti israélien y ont été très rares… » car, dit le Think Thank newyorkais, « l’armée israélienne n’a cessé d’avoir une étroite collaboration avec Israël ».

En effet, la Jordanie est la zone « sécuritaire orientale » pour Israël et en ce sens la nature de ses liens avec l’Iran est vitale pour Tel-Aviv. « Les Iraniens sont largement présents en Irak tout comme en Syrie et si la Jordanie échappe au contrôle d’Israël, ce serait le début du désastre ».

Et si le royaume en avait-il échappé sans que Tel-Aviv s’en aperçoive ? La semaine dernière, une délégation de l’armée jordanienne s’est rendue précipitamment en Irak pour offrir à Bagdad son service en termes de formation et d’entraînement des « forces armées irakiennes ». Plus d’un analyste y a vu l’écho de cette terrifiante découverte de l’armée israélienne pendant la bataille de mai, à savoir « l’émergence d’un front jordano-irakien » par où est possible l’infiltration de drones voire de missiles.

Cette évolution surprise intervient sur fond de plusieurs semaines d’’efforts US visant à arracher au royaume hachémite son feu vert à un accord militaire exceptionnel visant à légaliser tout mouvement de troupes US, terrestres, maritimes, aériennes dans le royaume, et ce en échange de la somme de 240 millions de dollars à verser à la caisse d’Etat. Cet accord est loin d’être acquis d’où, notent les spécialistes, le coup de force de mois de février contre le trône par affaire Hamza interposé. Et si Amman en dépit de sa détestation envers l’Iran comme le dit JNS avait jugé plus conforme à ses intérêts que de faire le jeu de la Résistance ? Après tout, cet assaut des centaines de jeunes jordaniens contre les frontières avec Israël n’avait pas du tout l’air de gêner Amman.

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C

Malgré sa supériorité en matière d’armements, Israël n’est pas en mesure de réussir une guerre multifronts face à la Résistance et c’est le moins qu’on puisse dire. Israël a été exposé pour la première fois à la stratégie de Qassem Soleimani, l'encerclement en anneau de feu sur tous les fronts, y compris le front intérieur. Et il a été pris de court.

La surprise résidait dans le nouveau cadre géopolitique car le Gaza a centré sa campagne sur la question de Jérusalem [Qods, NDLR]. Et la dessus même la Jordanie a été enclin de les adhérer. Contrairement aux organisations militaires traditionnelles, le Hamas et le Hezbollah, deux forces asymétriques par excellence et qui comptent le gros de leurs troupes au sein de la population, emploient une logique qui limite au maximum le temps de préparation d'une guerre. N’importe quel Palestinien ou Libanais du sud est un combattant potentiel. Et bien c’est ce à quoi se sont exercés les jeunes jordaniens qui ont pris d’assaut la frontière. Et s'il se trouvait parmi eux, ceux qui ont aidé la milice irakienne à envoyer ses drones contre Israël ?  

Les bataillons Shuja'iya et Jebaliya, à Gaza sont dirigés par des habitants de ces quartiers, des combattants jusqu'aux commandants de bataillon. Cela rend très rapide la transition des conditions de routine aux conditions d'urgence et ne permet au renseignement de l’armée israélienne qu'un bref avertissement. La perspective de voir en Jordanie dont déjà le ciel ne sert plus à sécuriser Israël une pareille émergence n’est plus à écarter », dit le Think Tank effrayé... 

Vidéo: l'interception d'un essaim de drones sionistes à Gaza, jeudi 4 juin

Signe des temps, jeudi 4 juin alors même que Gantz se démenait pour avoir davantage de missiles anti missile Tamir  (Dôme de fer) etr partant un plus gros crédit auprès d'un Congrès et d'un Pentagone réticent qui ont depuis longtemps compris que l'ère des " Armée de l'air= victoire militaire" a dépassé, l'armée sioniste a eu un nouveau choc : une nuée de drones israélienne a été interceptée puis abattu dans le ciel de Gaza : et pourtant des drones volaient à basse altitude dans plusieurs zones à Gaza à savoir, al-Zaytoun, al-Shujaiyya, al-Tafah, le camp de réfugiés d'al-Chati, Tal al-Hawi, al-Rimal, Jabaliya, Beit Lahia et al-Karama. Anadolu, l'agence de l'ami turc d'Israël dit que les appareils "auraient été pris pôur cible de coups de feu". Mais à en juger les vidéos, il y a lieu de s'en douter car l'interception et la destruction de cet essaim de drones israéliens a été fait du long en large de Gaza comme si "l'enclave" était désormais dotée d'un début  de DCA ou de quelque chose de semblable ...Après tout la contribution "irakenne ou irako-jordanienne " pourrait prendre des formes inattendues....puisque l'heure est aux surprises...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV