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Les familles des captifs israéliens se rassemblent devant la résidence de Netanyahu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une manifestation pour exiger la libération des captifs israéliens détenus par Hamas, le samedi 20 janvier 2024, à Tel-Aviv. ©AP

Les familles des captifs israéliens détenus par le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza ont organisé, samedi 20 janvier, une manifestation devant la résidence du Premier ministre du régime Benjamin Netanyahu, appelant le cabinet d’extrême droite à prendre des « mesures audacieuses » pour libérer les captifs tandis que la guerre israélienne contre l’enclave assiégée entre dans son quatrième mois.

Un groupe de manifestants, représentant les familles de plus de 100 captifs restants à Gaza, s’est rassemblé devant la résidence de Benjamin Netanyahu, exprimant sa frustration face au manque de progrès du régime dans le dossier de la libération des captifs israéliens.

Les manifestants ont également exprimé leur crainte que la guerre menée par Israël à Gaza ne mette davantage en danger la vie des captifs. Ils ont affirmé avoir « supplié pendant les 105 derniers jours » et qu’ils exigent du régime de Tel-Aviv qu’il prenne des mesures audacieuses pour la libération de leurs proches. 

L’ancien chef d’état-major du régime israélien, Gadi Eisenkot, a considéré le cessez-le-feu comme étant le seul moyen d’assurer la libération des captifs, déclarant que ces derniers « ne reviendront vivants que s’il y a un accord, lié à une pause significative dans les combats ».

La manifestation de samedi témoigne des pressions auxquelles le cabinet de Netanyahu est confronté à cause de la guerre à Gaza.

Netanyahu est également sous le feu des critiques pour apaiser les membres de sa coalition de droite en intensifiant la guerre contre le territoire sous blocus.

Le Premier ministre israélien a prétendu qu’il ferait pression pour une « victoire complète » contre le mouvement de résistance palestinien Hamas, mais il n’a pas expliqué comment il y parviendrait.

En outre, il a mis l’accent sur le fait que la seule manière d’assurer le retour des captifs « est d’écraser le Hamas par des moyens militaires ». Ses remarques interviennent alors que les manifestations des familles des captifs israéliens pour exiger la prise des mesures visant à les libérer prennent ampleur.

À noter que le régime israélien a mené, le 7 octobre, la guerre contre la bande de Gaza après que le Hamas a lancé l’opération sans précédent Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en riposte aux atrocités du régime israélien contre les Palestiniens.

Depuis le début de l’agression, Israël a tué en martyr au moins 24 927 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants. Il a également imposé un « siège complet » sur le territoire, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.

En novembre 2023, les combats ont été interrompus et l’aide humanitaire a été autorisée à entrer à Gaza dans le cadre d’un cessez-le-feu humanitaire d’une semaine, négocié par le Qatar et l’Égypte.

Depuis l’entrée en vigueur de la trêve, 240 Palestiniens détenus par Israël ont été remis en liberté. En échange, le Hamas a libéré 105 captifs, dont 81 Israéliens et 24 étrangers.

Israël estime qu’environ 137 captifs sont toujours détenus à Gaza, tandis qu’il y aurait 7 000 Palestiniens dans les prisons israéliennes, dont beaucoup sont détenus sans inculpation.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV