Des bases abritant les forces d'occupation américaines dans le nord de l'Irak et le nord-est de la Syrie font l’objet d'attaques des drones et à la roquette.
Deux bases militaires abritant les forces d'occupation américaines dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien et dans la province syrienne de Hassaké, au nord-est de la Syrie, ont été frappées par des drones et un barrage de roquettes.
La Résistance islamique d'Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram la responsabilité de l'attaque tôt samedi matin contre la base aérienne d'al-Harir, située à 45 kilomètres (27,9 miles) de l'aéroport international d'Erbil, qui se situe dans le nord de l'Irak.
La Résistance islamique irakienne a indiqué que la base avait été ciblée par deux drones, qui « ont directement touché leurs cibles », estimant que cette attaque était une riposte au soutien inconditionnel de Washington à la campagne militaire sanglante d'Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
La Chambre des représentants américaine a adopté jeudi un projet de loi d'aide de 14 milliards de dollars, dont des milliards pour l'armée israélienne, 4 milliards de dollars pour l'achat des systèmes de défense israéliens Dôme de fer et la Fronde de David.
Divers responsables américains ont également soutenu la guerre menée par Israël contre Gaza et rejeté tout plan de cessez-le-feu à l'ONU.
Washington a opposé le mois dernier son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui a appelé à des pauses humanitaires dans le conflit entre Israël et le Hamas et autorisé l'accès de l'aide humanitaire à la bande de Gaza.
La guerre brutale que mène le régime de Tel-Aviv contre l'enclave palestinienne assiégée depuis le 7 octobre a jusqu'à présent coûté la vie à près de 9 227 personnes, dont 3 826 enfants et plus de 2 405 femmes. Au moins 23 516 autres personnes ont été blessées.
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Par ailleurs une volée de roquettes s'est également abattue tard dans la nuit de vendredi sur une base militaire, où sont stationnés les forces d'occupation américaines et leurs alliés takfiris, dans le nord-est de la Syrie.
La chaîne d'information libanaise Al Mayadeen, citant des sources locales, a rapporté que des explosions avaient été entendues à l'intérieur de la base américaine de l'aéroport d'Abou Hajar, près du village de Kharab al-Jir, situé dans la région d'al-Malikiya, dans la banlieue nord-est de Hassaké.
Aucun rapport n'a été publié dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes et les dégâts causés
« La bataille contre les forces d'occupation américaines se poursuivra jusqu'à leur retrait »
Parallèlement, le Secrétaire général du mouvement Harakat Hezbollah al-Nujaba, le cheikh Akram al-Kaabi a souligné que la bataille contre les forces d'occupation américaines se poursuivrait jusqu'à leur retrait complet du territoire irakien.
« Il s'agit d'une bataille à mort contre un ennemi rusé. La Résistance irakienne est prête à mobiliser ses combattants, qui ont vaincu les daechistes et d’autres terroristes takfiris en Irak et en Syrie voisine, et à se joindre à la bataille contre les sionistes. »
Le cheikh Akram al-Kaabi s’est ensuite adressé au Secrétaire général du mouvement de résistance libanais Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, pour dire : « Les forces de Résistance peuvent ensemble anéantir le régime sioniste, remporter la victoire finale et libérer la mosquée Al-Aqsa. »
« Nous assurons à nos frères en Palestine et au Liban que leurs frères de combat en Irak, qui se sont engagés dans la bataille contre le régime sioniste dès le deuxième jour de l'opération [Tempête d'Al-Aqsa], se tiendront à leurs côtés », a-t-il assuré.
Le Secrétaire général du mouvement Harakat Hezbollah al-Nujaba avait précédemment souligné dans une note parue sur X, que la Résistance islamique en Irak est déterminée à libérer le pays et qu'elle ne reculerait pas d’un iota de cette décision.
« Tant que les enfants palestiniens souffriront sous les intenses bombardements israéliens, nous ne permettrons ni aux autorités américaines ni aux autorités israéliennes de dormir paisiblement », a-t-il martelé.