Au milieu de l’indignation régionale face au soutien massif des États-Unis aux bombardements incessants du régime israélien contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, les États-Unis affirment que leurs forces et leurs alliés ont été attaqués à au moins 16 reprises à travers l’Irak et la Syrie voisine ce mois-ci.
Depuis le 17 octobre, « les forces américaines et de la coalition ont été attaquées au moins 12 fois en Irak [et] quatre fois en Syrie », a déclaré jeudi 26 octobre le général de brigade Pat Ryder, porte-parole du Pentagone.
Ryder a déclaré que la dernière de ces attaques a eu lieu jeudi 26 octobre dans la région du Kurdistan (nord de l’Irak), n’ayant causé « aucune victime » imposant seulement « quelques dégâts mineurs aux infrastructures ».
Le Pentagone a également confirmé que 19 soldats américains avaient reçu un diagnostic de « traumatisme crânien » à la suite de ces frappes. Les attaques ont été menées avec « un mélange de drones d’attaque à sens unique et de roquettes », a précisé Ryder.
Le responsable du Pentagone a déclaré que 15 soldats américains dans la région d’al-Tanf en Syrie et 4 soldats à Aïn al-Assad, en Irak, présentaient un « traumatisme crânien ». Selon ce dernier, deux autres soldats ont subi d’autres blessures mineures à al-Tanf et tous ces gens ont désormais regagné leur poste.
Ces derniers jours, des statistiques contradictoires ont été publiées sur les blessures de soldats américains suite à des attaques de drones et de roquettes contre des bases américaines en Irak et en Syrie.
Hier, le Pentagone a annoncé que 21 militaires américains avaient été légèrement blessés après les attaques des 17 et 18 octobre contre ses bases.
Il y a environ 2 500 soldats américains en Irak et quelque 900 en Syrie dans le cadre de ce que Washington prétend être une force de combat contre Daech. Les États-Unis ont maintenu leurs forces sur place, même si les deux pays arabes et leurs alliés ont vaincu le groupe terroriste takfiriste fin 2017.
Plus tôt ce mois-ci, le groupe antiterroriste irakien Kataëb Hezbollah a menacé de cibler les bases américaines en Irak et dans toute la région si les États-Unis intervenaient dans la guerre du régime israélien contre Gaza, qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 7 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Les États-Unis et d’autres alliés d’Israël, lui ont fourni des milliers de lots d’armes depuis le début de la guerre à Gaza et ont qualifié les attaques barbares de Tel-Aviv contre le territoire palestinien de moyen d’« auto-défense ».