Une délégation diplomatique de l'ambassade des États-Unis a été expulsée d'une exposition culturelle organisée à la mémoire du général de Corps d'armée de la RII, Qassem Soleimani, et d'Abou Mahdi Al Mohandes, deux hauts commandants de la lutte antiterroriste tous deux assassinés lâchement le 3 janvier 2020, dans une frappe de drones américains près de l'aéroport de Bagdad.
Aux cris de « L'Amérique est le Grand Satan », les participants à l'événement culturel et artistique ont expulsé, vendredi 16 décembre, les diplomates américains du lieu de l'exposition tenue à l'occasion du troisième anniversaire du martyr de ces deux héros de la Résistance, en présence de personnalités politiques et sécuritaires et les responsables des Unités de mobilisation populaire irakienne.
Le 27 novembre, un total de 78 plaignants irakiens dont l'un des frères du martyr al-Mohandes, Muhammad Hassan Jaafar, ont engagé une action en justice contre l'ancien président des États-Unis, Donald Trump, l'ancien secrétaire d'État, Mike Pompeo, l'ancien ambassadeur des États-Unis à Bagdad, Matthew H. Tueller, l'ancien Premier ministre irakien, Mustafa al-Kadhimi, et l'ancien directeur du Centre national des opérations, Dhia al-Musawi, concernant l'assassinat des lieutenants-généraux Soleimani et al-Mohandes, en déposant leur plainte auprès de la Cour d'appel fédérale de la capitale Bagdad.
Le général Soleimani, commandant en chef de la force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Abou Mahdi al-Mhandes, le numéro 2 des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), et leurs compagnons ont été assassinés lors d'une frappe de drone américaine commanditée par l'ancien président américain Donald Trump près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.
Deux jours après l'attaque, les législateurs irakiens ont approuvé un projet de loi obligeant le gouvernement à mettre fin à la présence de toutes les forces militaires étrangères dirigées par les États-Unis dans le pays.
Au Moyen-Orient, les deux hommes étaient très respectés pour leur rôle crucial contre Daech en particulier en Irak et en Syrie.
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Le 8 janvier 2020, le Corps des gardiens de la révolution islamique a visé la base américaine d'Ain al-Asad, dans la province occidentale d'Anbar, par une série de frappes au missile, en représailles à l'assassinat du général Soleimani.
Conformément aux données fournies par le Pentagone, plus de 100 forces américaines souffrent de « traumatismes cérébraux » suite à la riposte iranienne. Un chiffre qui selon le CGRI a été annoncé par Washington pour dissimuler le nombre exact d'Américains qui ont péri au cours de la « première gifle » iranienne.