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L’Occident n’a aucune compétence pour être le porte-drapeau des droits de l’homme (Gharibabadi)

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Kazem Gharibabadi, secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l'homme. ©Reuters

Le haut responsable iranien des droits de l'homme a déclaré que la République islamique ne permettrait pas que le récit « faux et hostile » des États-Unis et des gouvernements occidentaux concernant les récentes émeutes en Iran détourne l'attention des autres pays du monde.

Kazem Gharibabadi, secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l'homme, a fait cette remarque samedi 12 novembre à son arrivée à New York pour participer aux réunions de la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies et mener des consultations bilatérales et multilatérales avec divers responsables judiciaires étrangers.

« Malheureusement, de nos jours, [la question des] droits de l'homme est plus politisée que jamais. Nous constatons que les pays qui se considèrent comme le porte-drapeau de la défense des droits, en particulier les États-Unis et certains pays occidentaux, violent de manière flagrante les droits de l'homme sur leur propre territoire ou dans d'autres pays », a déclaré Gharibabadi aux journalistes à New York.

« Ces pays n'ont aucune compétence de notre point de vue pour être un porte-drapeau dans le domaine des droits de l'homme. »

En allusion aux récents troubles provoqués par l'Occident en Iran après la mort d'une jeune iranienne d'origine kurde dans la capitale Téhéran, Gharibabadi a déclaré : « Récemment, à la suite des émeutes qui ont eu lieu en Iran, ces pays ont de nouveau exprimé leur soutien aux droits humains du peuple iranien. »

Le haut responsable iranien des droits de l'homme a souligné que le prétendu soutien étranger intervient alors que « des milliers de citoyens innocents iraniens ont perdu la vie pendant la pandémie de coronavirus en raison du manque de vaccins et de médicaments dû aux sanctions illégales, cruelles et unilatérales et au manque de transfert d'argent par des canaux financiers ».

Gharibabadi a ajouté que la République islamique compte 17 000 victimes du terrorisme par les mêmes terroristes vivant actuellement dans les pays européens et aux États-Unis, résidant dans le « havre de paix de l'Occident ».

« Nous sommes à New York… pour présenter aux autorités un récit correct de la situation des droits de l'homme en République islamique d'Iran, des récentes émeutes et du rôle destructeur de certains pays, et pour ne pas permettre que le récit faux et hostile des pays occidentaux et des États-Unis puisse détourner l’attention des pays du monde », a-t-il noté.

Le responsable iranien a déclaré que 40 membres des forces de sécurité ont été tués par des émeutiers lors des récents troubles et que plus de 1200 installations, voitures, motos, véhicules publics et d'urgence, tels que des ambulances, ont été incendiés et détruits. Gharibabadi a également déclaré que « plus de 80 personnes affiliées à divers groupes terroristes kurdes et plus de cinq personnes liées à Daech ont été arrêtées ».

Il a noté que le pouvoir judiciaire iranien se référera à la loi et aux preuves pour porter un jugement sur les émeutiers détenus et que « notre système judiciaire aura un traitement très équitable » à leur égard.

Des émeutes ont éclaté en Iran à la mi-septembre après la mort de Mahsa Amini, âgée de 22 ans, qui s'est évanouie dans un poste de police de Téhéran et a été déclarée morte trois jours plus tard à l'hôpital. Un rapport officiel de l'Organisation iranienne de médecine légale a conclu que la mort d'Amini avait été causée par une maladie plutôt que par de prétendus coups à la tête ou à d'autres organes vitaux du corps.

Les émeutiers se sont déchaînés à travers le pays, attaquant brutalement les forces de l’ordre et causant des dommages massifs aux biens publics alors que les puissances occidentales, en particulier les États-Unis, les soutenaient.

Début octobre, le ministère iranien du Renseignement a déclaré que les États-Unis et le Royaume-Uni étaient « directement » impliqués dans les troubles, ajoutant que des dizaines de terroristes affiliés au régime israélien et à des groupes anti-révolutionnaires ont également été arrêtés dans le cadre des troubles.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV