Le ministre iranien du Renseignement a réaffirmé que le Royaume-Uni paierait le prix de ses tentatives de déstabilisation en Iran.
« Le Royaume-Uni paiera le prix de ses actions visant à créer l'insécurité en Iran. Le ministère du Renseignement place désormais la chaîne Iran International, basée à Londres, sur sa liste des organisations terroristes », c’est ce qu’a souligné le ministre iranien du Renseignement, Esmaïl Khatib, mardi 8 novembre, en allusion aux récents troubles dans le pays.
Il a indiqué que la chaîne Iran International est considérée comme une « organisation terroriste » par l'appareil de sécurité iranien. « Les agents de ce réseau seront poursuivis par le ministère du Renseignement. Désormais, toute relation avec cette organisation terroriste sera considérée comme une entrée dans la sphère terroriste et une menace pour la sécurité nationale de l'Iran », a-t-il déclaré.
Khatib a également déclaré que les États-Unis, le Royaume-Uni, le régime israélien et l'Arabie saoudite avaient joué un rôle flagrant dans les récents troubles dans plusieurs villes iraniennes, qui ont éclaté après la mort d'une jeune Iranienne à l'hôpital le 16 septembre, trois jours après s'être effondrée dans un poste de police à Téhéran.
« Nous ne soutiendrons jamais les actes de terrorisme et d'insécurité dans d'autres pays comme le Royaume-Uni, mais nous n'aurons aucune obligation de prévenir l'insécurité dans ces pays. Le Royaume-Uni paiera le prix de ses actions visant à faire du grand Iran un pays dangereux », a-t-il ajouté.
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L'Iran traverse de violents troubles depuis la mort controversée de Mahsa Amini. Le président Ebrahim Raïssi a ordonné l'ouverture d'une enquête sur cette affaire. Selon les résultats officiels, sa mort a été causée par une maladie antérieure, non par des présumés coups et blessures infligés par la police.
Téhéran déplore le comportement de nombreux pays qui cherchent à semer le chaos dans le pays via leurs agents d'espionnage et leurs appareils de propagande.
Londres héberge plusieurs réseaux médiatiques anti-iraniens, dont Iran International, Manoto et BBC Persian.
Les principaux organes de renseignement iraniens, à savoir le ministère du Renseignement et l'Organisation du renseignement du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), ont également publié un communiqué le mois dernier, mettant en lumière le rôle des agences d'espionnage étrangères dans les troubles. Ils ont conclu que la CIA jouait le rôle principal tout en menant une coopération étroite avec les services secrets du Royaume-Uni, du régime israélien et de l'Arabie saoudite.
Sans aucun doute, a déclaré Khatib, la plus grande « opération d'influence » contre un pays a été lancée contre l'Iran par le biais d'opérations hybrides menées par les États-Unis, le Royaume-Uni, le régime israélien et l'Arabie saoudite. « Ils ont joué un rôle important dans l'orchestration, le lancement de campagnes de propagande et le financement des émeutes en Iran », a-t-il dénoncé.
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