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Des plongeurs prêts à pulvériser en un jour les 53 navires qui accostent à Haïfa

Un plongeur du Hezbollah libanais capable d'une plongée de 18 heures. ©Fars News

Le dimanche 18 septembre à Beyrouth, ce n’était pas que le tonitruant discours de guerre de Nasrallah qui a frappé fort, discours où il a littéralement verrouillé Karish en affirmant que le Hezbollah a les « yeux et les missiles rivés sur le gisement » et qu’il appuiera sur la gâchette à la minute où Israël et ses complices gréco-britanniques se mettraient à en extraire la première goutte de gaz. Les milieux militaires sionistes broyaient aussi du noir en passant et repassant en revu deux épisodes inouïs qui bien que relégués au second plan ne pourraient qu’être annonciateurs des surprises à venir quand aura lieu la première bataille « navale » Israël/Hezbollah. De quels épisodes s’agit-il ?

Vidéo: le chien robot du Hezbollah/Twitter

Il y a eu d’abord cette curieuse vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux où l'on voit « un chien robot » du Hezbollah renifler un lieu de rassemblement à ciel ouvert destiné à recueillir le public juste avant que ne commence le discours de Nasrallah.

Cette apparition inouïe aurait pour avoir l’air bien fantaisiste si et seulement si, le 2 juillet, la Résistance libanaise n’avait pas envoyé son premier essaim de drones composé de trois UAV parfaitement synchrones défier tout le système de DCA intégrée côtière d’Israël, essaim où un drone MALE tactique, escorté par deux drones leurres a réussi en dépit des tirs de missiles air-air AGTM des F-16 israéliens ou encore des missiles intercepteurs de Barak-1 embarqués de la marine sioniste, à relever le défi, à s’approche d’à peine quelques centaines de mettre de Karish à tourner en image les navires de Energeon tout comme les agissements au-dessus de la plateforme Sharkh avant de les transmettre en direct au QG opérationnel du mouvement dans le sud du Liban.

A quoi rime un chien robot que nous sort la Résistance alors même que le tout dernier discours de Nasrallah a provoqué un schisme au cœur de la machine de guerre sioniste faisant remonter le ministère de l’Énergie contre l’armée sioniste qui lui interdit de prononcer ne serait-ce que par simple plaisanterie le mot même de « Karish » ?

En deux mots, un chien robot dans un rassemblement marqué par un discours de guerre de Nasrallah, cela veut dire un degré parfaitement inattendu de maîtrise technologique en termes d’intelligence artificielle. Car mine de rien, ce Hezbollah dont la force d’élite Radwan fait sortir toutes les deux ou trois semaines un clip de ses toutes dernières performances, dont ALMA institut stratégique sioniste avait même très récemment imaginé l’offensive « en cinq étapes » visant à « reconquérir » à renfort d’une majorité arabe y vivant, la Galilée nord et sud, pourrait faire un usage militaire de ce genre de produit qui ne s’afficherait pas par hasard, là sous les caméras du monde entier.

Lire aussi : L'au-delà de Karish qu'évoque le Hezbollah veut dire quoi exactement ?

Un chien robot comme il y en a au sein de l’US Army ou l’armée sioniste cela se transforme à l’occasion en une véritable machine à tuer s’il est équipé d’un fusil de précision. Puis en plus de sa capacité à effectuer, des tirs précis sur de longues distances quelque part entre le Sud Liban, Chebaa, Qajar ou même plus loin, une pareille machine pourrait utiliser efficacement le fusil alors qu’il est en mouvement profitant d’une stabilité accrue conférée par ses quatre pattes. Et si on le dote d’une vision thermique d’une carapace renforcée et de multiple redondance pour assurer son fonctionnement en cas de bris partiel, il devient une arme 24 h/24 et pour tout climat. On ne saurait imaginer tous les scénarios de guerre auxquels le robot saurait être soumis; néanmoins il est parfaitement plausible que le Hezbollah le destine à être commandé à distance ou guidé par une intelligence artificielle. Qu’adviendra-t-il alors s'il est contrôlable à distance, ce chien robot? Il pourrait très bien être l’équivalent terrestre des drones que s’apprête à utiliser la Résistance libanaise, et ce, au cours de la grande bataille qui s’annonce.  

La machine semble vouloir fournir les mêmes avantages militaires des liquidations ciblés, sans les risques qui viennent avec le déploiement de troupes humaines sur le terrain. Façon de préserver au maximum les forces d’élite du Hezbollah ? Possible. Car soi dit en passant le chien rot n’a pas été la seule révélation-choc qui a accompagné le retentissant discours de combat de Nasrallah. Quelques heures après que ce dernier a affirmé qu’il ne permettrait pas que l’affaire Karish s’enlise et que les fameuses vraies fausses solutions de Hochstein finissent par pourrir la situation, une nouvelle vidéo est tombée mettant en scène cette fois la brigade la plus secrète des Radwan à savoir sa brigade marine sur le compte de quoi la presse sioniste spécule depuis déjà des années. De cette force marine, le site israélien Walla disait en 2021:

« Les responsables de la marine israélienne disent qu’il y a eu deux tournants pour le Hezbollah au cours des deux dernières décennies, après quoi Nasrallah a accéléré la construction de la marine.
Le premier et le plus notable a été le lancement d’un missile pendant la Seconde Guerre du Liban sur le navire lance-missiles israélien Hanit, qui jusque-là était considéré comme un cuirassé de Tsahal, tuant quatre soldats. Le deuxième incident s’est produit lors de l’opération Eitan, à l’été 2014, lorsque cinq plongeurs du Hamas de Noha ont pris d’assaut la plage de Zkim et ont fait un échange de tirs avec des combattants de Tsahal. l’objectif de l’unité navale est de permettre au Hezbollah d’opérer avec l’aide de forces spéciales et d’armes spécialisées  »

Israël se trouve-t-il déjà face la concrétisation de cette menace ? Sur la vidéo publiée il y a à peine quelques heures, l'équipe de plongée Dolphin's team, affiliée au mouvement au Hezbollah, réussit à battre le record au Liban de la plus longue plongée, qui a atteint environ 18 heures sans discontinuer. Sa plongée commence à quatre heures du matin et dure jusqu’à dix heures du soir ! La longue journée de plongée comprend la tenue des cinq prières et la pratique des rituels de la journée consistant à manger et à boire via un tube spécial. S’y ajoutent la récitation du noble Coran et la prière du jour d'Achoura, cet acte de dévotion qui est le premier du genre dans les eaux libanaises, à l'occasion de l’Arbaïn -lequel marque le quarantième jour de la mort en martyr de l’Imam Hossein, béni soit-il -. Puis les plongeurs hissent le drapeau de l’Imam Hossein (béni soit-il) sous l’eau.

Vidéo: une équipe de plongeurs du Hezbollah reste 18 heures d'affilée sous l'eau

Et comme si cela ne suffisait pas pour effrayer jusqu’ à la mort l’entité la vidéo affirme que l’activité a été soutenue par la Défense Civile pour le Sauvetage Maritime de Jiyeh, et le suivi logistique par une équipe de plongeurs professionnels et paramédicaux. Des soldats du Hezbollah au sein de l’armée libanaise ? Visiblement. Mais ce n’est pas tout, car à quoi bon des plongeurs hezbollahis qui voient sous la mer un véritable champ de bataille et qui sont capables d’y rester 18 heures d’affilée si ce n’est pour s’en prendre à coup de mine palette ou de torpille, à bord ou non de petits sous-marins à ces quelque « 5900 navires qui entrent dans les ports en moyenne, dont 53 navires accostent sur le seul port de Haïfa ? Des navires bourrés de produits de première nécessité comme du blé ou de produits technologique comme la voiture, environ 300 000 voitures d’importés chaque année ?

Puis il y a outre ces navires dont le moindre ciblage fera littéralement bloquer les ports « israéliens » les plateformes elles-mêmes dont feront une bouchée de pain les torpilles ou des drones sous-marines que possède le Hezbollah. En outre, d'autres marchandises de première nécessité telles que le blé, etc. entrent également en Israël par voie maritime », ajoute Walla.

Mais des plongeurs qui restent presque une journée en dessus de la mer c’est comme des drones de longue endurance. Ils peuvent aussi débarquer en pleine base navale ou mieux à l’intérieur de ces fameuses usines d’ammoniac et appliquent in situ ce scénario balistique qui fait travailler aussi activement l’imaginaire des analystes sionistes avec des chiffres oscillant régulièrement entre 1500 à 4000 missiles par jour… Pourvu que le Hezbollah reste là en termes de révélations pré Guerre…

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV