Cette vidéo du Hezbollah qui depuis sa publication il y a quelques heures a mis sens dessus dessous l’état-major sioniste, alors même qu’atterrissait ce dimanche en catastrophe à Beyrouth le soi-disant médiateur US, X , pour tenter une nouvelle fois de faire prendre aux Libanais la vessie pour la lanterne, quitte à leur arracher, un compromis gagnant-perdant propre à faire tomber Karish et ses millions de mètres cube dans l’escarcelle de l’axe Israël/OTAN/US, compromis sur quoi est revenu cette nuit Nasrallah en affirmant qu’il s’en ficherait s'il ne respecterait pas les droits offshore du pays et que connaissant l’entité, il ne donnait que 50 % de chance à ce que cela soit le cas et partant à ce que la méga bataille promise au mois de septembre n’ait lieu, et bien cette vidéo est un choc on ne peut plus inattendu. Et comment ?
Tout au long du mois de juillet, l’entité s’est mise alors à planifier des manœuvres navales à répétition, à renforcer en toute urgence sa DCA embarquée, à déployer 24 heures sur 24 et jusqu’à nouvel ordre ses « Lahav » (Sa’ar 5), soit les meilleurs navires qui se trouvent au sein de sa marine délabrée autour de Karish, navires censés protéger non seulement « Karish » et « l’au-delà de Karish» mais encore les ports israéliens qui à en juger l’exemple d’Ansarallah yéménite ne tarderaient pas, le jour J, de passer eux aussi sous l’attaque, ports où accostent chaque année plus de 53 000 cargos et navires et au nombre desquels figure Haïfa lequel assure à lui seul 53 % des importations d’Israël. Or dans tous ces agissements, ce fut Barak-1, version navale de "Dôme de fer" qui a tenu la vedette, cette DCA que l’armée israélienne a tentée de faire passer pour plus forte même que ses F-35 et ses F-16 puisque, au contraire de ces chasseurs de 4e et 5e génération, réussissant ce 2 juillet à descendre l'un des « trois drones » du Hezbollah le plus près de Karish.
S’il est vrai que Nasrallah a remis en cause par la suite et au cours d'une récente interview avec al-Mayadeen cette version israélienne de l'assaut de 2 juillet en assurant que ce que les radars de Barak 1 avait repéré avant d’abattre, n’était qu’un « drone de garage» avec une "très grosse surface radar", bien loin des UAV sophistiqués que le Hezbollah posséderaient parmi ses « 2000 drones stockés » et qui eux, contourneraient allègrement Barak-1, la presse spécialisé israélienne, elle, a continué à croire au miracle de "Barak 1" faisant semblant, histoire de ne pas provoquer la panique, de ne pas comprendre le vrai message que contenait cet entretien de Nasrallah. Au fait ce que le chef du Hezbollah a brandi sous le nez et la barde des Sionistes aura été ni plus ni moins la perspective des attaques anti-israélienne non pas à coup des essaims « homogènes » c'est-à-dire composés du même type d'UAV mais des essaims « hybrides » où plusieurs types d’UAV pourraient synchroniser leur action.
Et bien pour une seule et unique frappe, il se pourrait y avoir des « drones à usage unique soit des drones kamikazes à aile delta que le Hezbollah serait à même d’utiliser, à l’effet de frapper avant les terminaux et plateformes gaziers les navires de guerre qui les entourent à commencer par ces mêmes Saar 5 avec à leur bord les fameuses Barak-1. Ce sont genre d’UAV qui se heurtant déjà à un navire israélien, Mercer Street, un certain 29 juillet 2021 et ce en pleine mer d’Oman quand il s’agissait de liquider les agents sionistes à l’intérieur de la passerelle de commandement du bâtiment et alors même que le navire était en mouvement. Mais ces essaims hybrides du Hezbollah pourront aussi contenir, aux côtés des drones à sens unique, les modèles « vagabonds « comme Toofan et le Raad-85 , qui eux s'occuperont plus particulièrement des radars embarqués. Feraient aussi partie de cet essaim « hybride » des radars antiradiation dont se servirait le Hezbollah rien que pour broyer non pas seulement des radars embarqués "Barak-1" mais encore des radars côtiers. Alors le choix du Hezbollah pourrait tomber sur Omid, drone antiradar de 1000 km de portée et de 220 km/h de vitesse et capable par la même occasion de rayer des côtes les radars côtiers en s'abattant sur.
Or cette hypothèse ne tient plus la route depuis quelques heures : la vidéo qui vient d’être rendue publique par le Hezbollah confirme que l’attaque contre Karish et contre l’au-delà de Karish aura toute les chances d’être menées non pas par les drones mais par des ""missiles dotés de caméras capable de verrouiller sur des cibles maritimes, ou ce qui revient au même par des missiles flaireur qui sans avoir besoin d'être précédés par des drones, iraient droit au but. Au fait sur la vidéo, on voit des images et les coordonnées de la plateforme Arendal Spirit, du système de production flottant d’Energean et de la foreuse Icemax de Stena toutes présentées entre des séquences montrant la préparation d’un système de missiles navals avec la capacité de verrouillage. Ce qui veut dire très exactement que le processus d’identification et de ciblage des sites offshores pourraient se passer des drones qui pourraient n’y être qu’un facteur amplificateur et pas forcément déterminent. En quoi est-ce important ? Vu la quantité et la qualité des engins balistiques du Hezbollah, leur dispersion et surtout le nombre de leurs sites de lancement, ils pourraient être cette arme de choix sur quoi est tombé le dévolu de la Résistance libanaise. Alors la FRAPPE ne provoquera pas des coupures mais une rupture totale du flux de gaz… Elle ne se focalisera point sur Karish mais sur Karish et au-delà de Karish. peut-être pas étape par étape mais en un seul jet dès l’entrée du jeu …